Auguste Ernest d'Aboville
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Auguste Ernest, vicomte d'Aboville, est un homme politique français du Second Empire et des débuts de la Troisième République né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès au château de Rouville à Malesherbes, dans le Loiret.
Biographie
Auguste Ernest d'Aboville est le second fils d'Augustin Gabriel d'Aboville, général d'Empire, et de Nathalie Drouin de Rocheplatte. Modèle:Article détaillé Il suit ses études à l'ancien collège Rollin de Paris puis entre en 1839 à l'école polytechnique de Paris et en 1840 à l'école d'application de Metz. Il est brièvement lieutenant au premier régiment d'artillerie, démissionne puis s'installe dans l'ancienne commune de Rouville dans le Loiret où il se consacre à l'économie agricole<ref name="dictionnaire">Modèle:Ouvrage</ref>.
Il épouse le 21 mai 1844, Noémie Bertrand de Rivière (1828-1885). Il a eu notamment comme enfants :
- Isabelle (1845-1900), épouse du baron Arthur de Salvaing de Boissieu (1843-1883).
- Roger (1846-1921), époux de Marguerite Bigot de La Touanne (1855-1914).
- Henri (1848-1941), époux de Jeanne de Gouvello de Kériaval (1856-1930).
- Christian (1850-1922), époux de Renée Hennecart (1858-1946), fille de Jules-Joseph Hennecart.
- Jeanne (1863-1956), épouse de Georges de Joannis de Verclos (1853-1896).
- Henriette (1867-1948), épouse de Xavier de Gourcy-Récicourt (1861-1943).
Il est maire de Glux-en-Glenne (Nièvre) de 1858 à 1861 puis député du Loiret de Modèle:Date à Modèle:Date<ref name="dictionnaire"/>.
Il est battu aux élections sénatoriales du Modèle:Date dans le Loiret<ref name="dictionnaire"/>.
Il est l'arrière arrière-grand-père du navigateur Gérard d'Aboville et le beau-père du journaliste légitimiste Arthur de Boissieu.
Antidreyfusard, il souscrivit au Monument Henry (Modèle:11e liste)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son fils, le lieutenant-colonel Albert, Marie, Henri d'Aboville fit Saint-Cyr (promotion "du Sultan") et devint général de Brigade. Lieutenant-colonel en 1891, il fut promu sous-chef du Modèle:4e bureau le 8 octobre 1894. Entré en fonction le 5, il inaugura ses nouvelles fonctions par un coup d’éclat. Consulté le 6, il fut à l'origine des suspicions portées à l'encontre du capitaine Dreyfus en affirmant reconnaître son écriture sur le fameux bordereau. Cette pseudo-expertise sera démentie par le meilleur expert de France. Il est l'un des témoins dans le procès de Rennes en 1899<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sources
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Assemblée nationale (Troisième République) et Assemblée nationale (1871)
- Liste des législatures françaises
- Famille d'Aboville