Barre des Écrins
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La barre des Écrins est un sommet des Alpes françaises culminant à Modèle:Unité d'altitude. Point culminant du massif des Écrins, du département des Hautes-Alpes et plus généralement du Dauphiné, il est le plus méridional des « [[Sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres|Modèle:Unité]] ». Avant l'annexion de la Savoie en 1860, il était le point culminant de la France.
Géographie
Situation
La barre des Écrins est le plus haut sommet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et des Alpes du Sud. Elle se trouve sur la commune de Pelvoux dans la Vallouise et est située à l'écart de la ligne de séparation des eaux entre la Durance et le Vénéon. Cette ligne passe à l'ouest du sommet, sur l'arête sommitale au pic Lory (Modèle:Unité).
Topographie
La face sud est rocheuse tandis que la face nord est glaciaire (point de départ du glacier Blanc).
La barre des Écrins est entourée de quatre glaciers : au nord-ouest du sommet le glacier de Bonne Pierre, au nord-est le glacier Blanc, au sud-ouest le glacier du Vallon de la Pilatte et enfin au sud-est le glacier Noir. Elle est séparée du dôme de neige des Écrins (Modèle:Unité) par la brèche Lory (Modèle:Unité) à l'ouest, de la barre Noire (Modèle:Unité) par la brèche des Écrins (Modèle:Unité) au nord-est et du Fifre (Modèle:Unité) par le col des Avalanches (Modèle:Unité) au sud.
Le col de référence de la barre des Écrins pour le calcul de sa proéminence par rapport à la pointe Louis-Amédée près du mont Blanc est le col du Lautaret à Modèle:Unité d'altitude en France. Sa hauteur de culminance est donc de Modèle:Unité<ref name="PB">Barre des Écrins, France</ref>.
Géologie
La barre des Écrins est constituée de gneiss migmatisés, une roche acide de composition quartzo-feldspathique ; sur les versants supérieurs du sommet, les gneiss prennent un faciès amphibolique et surmontent les gneiss migmatisés formant le sommet. Cet ensemble chevauche un grand pluton granitique qui compose le sommet du Pelvoux<ref>Carte géologique de la France au 1/50 000e consultée sur InfoTerre (feuille de Saint-Christophe-en-Oisans).</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
La barre des Écrins n'est découverte par les géographes que tardivement, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors qu'elle est le point culminant de la France jusqu'en 1860 (la Savoie faisant précédemment partie du royaume de Sardaigne)<ref name="Lamoureux"/>,<ref>Quels sont les principaux sites du parc national des Écrins ?, futura-sciences.com, consulté le 23 février 2020</ref>.
Cette barre rocheuse est, en fait, située aux confins de l'Oisans et du Briançonnais, le point culminant lui-même étant déjà complètement en Briançonnais. Ils étaient parfois nommés « pointe des Arsines » par les locaux<ref name="Lamoureux">Nathalie Lamoureux, L'immesurable barre des Écrins !, site du Point, 29 juillet 2017, consulté le 23 février 2020</ref>.
Les Anglais Adolphus W. Moore, Horace Walker et Edward Whymper, guidés par le chamoniard Michel Croz et le suisse Christian Almer, font la première ascension de la barre des Écrins le Modèle:Date. Ils taillent des marches sur la face nord de la Barre jusqu'à atteindre la partie supérieure de l'arête orientale en passant par le couloir Whymper. Ils atteignent ensuite le sommet par cette arête aérienne et composée de rochers très instables. Edward Whymper a décrit cette ascension dans son livre Escalade dans les Alpes de 1860 à 1868<ref name="Goedeke">Richard Goedeke, 4000 des Alpes, Libris, coll. « Les Guides Libris », Modèle:Date-, 22 pages.</ref>,<ref>Edward Whymper, Scrambles amongst the Alps, 1871, p. 17</ref>.
William Auguste Coolidge réalise la première directe de la face nord de la barre des Écrins en Modèle:Date-, en taillant Modèle:Nobr<ref>Barre des Écrins, summitpost.org.</ref>.
La première ascension sans guide, en 1878, est au crédit de Frederick Gardiner en compagnie de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington.
Le versant sud est gravi pour la première fois en 1880 par Pierre Gaspard, en compagnie de Henry Duhamel. Le pilier sud, qui part du glacier Noir et aboutit au sommet, a été gravi pour la première fois en 1944, par le célèbre couple d'alpinistes, Jeanne et Jean Franco<ref name="Goedeke"/>.
En 2014, à l'occasion du Modèle:150e de la première ascension de la barre des Écrins, l'Union nationale des géomètres-experts (UNGE) organise avec les sociétés Geotopo et Geomesure une expédition dans le massif des Écrins afin de réaliser des mesures GPS de ses trois sommets principaux. Les scientifiques obtiennent des mesures avec une précision inédite de la barre des Écrins<ref>Modèle:Article</ref>.
Ascension
La barre des Écrins, en tant que point culminant de cette partie des Alpes, attire beaucoup d'alpinistes. Il en résulte de nombreuses voies d'ascension<ref>Topo d'alpinisme, Les voies d'ascension sur camptocamp.org.</ref>.
La barre des Écrins est traditionnellement gravie depuis le pré de Madame Carle, dans la Vallouise (Modèle:Unité). L'itinéraire, par la voie normale, consiste à remonter l'intégralité du glacier Blanc. Il est très fréquenté car il constitue aussi la voie normale du dôme de neige des Écrins, un des « 4 000 » les plus faciles des Alpes.
Les guides de la Bérarde ont équipé le col des Écrins de câbles, leur permettant ainsi d'emmener leurs clients sur ce sommet.
La voie normale, essentiellement glaciaire, part du refuge des Écrins (Modèle:Unité) et emprunte la face nord jusqu'aux environs de la brèche Lory (Modèle:Unité, séparation entre les voies normales du Dôme et de la Barre), puis suit l'arête sommitale (mixte) jusqu'au sommet.
On peut aussi gravir en fin de printemps la directe Coolidge, à l'aplomb du sommet, avec crampons et piolet, puis en effectuant le franchissement aléatoire de la rimaye. Selon les conditions de neige, cet itinéraire peut également être emprunté à skis.
La traversée sud-nord de la barre des Écrins fait également partie des itinéraires classiques du massif.
En été, il est possible d'escalader une des voies de la vertigineuse face sud, le pilier Sud étant la voie la plus parcourue, bien que d'un niveau de difficulté élevé.
Le record d'ascension à pied (en courant) est de Modèle:Heure, réalisé par Mathéo Jacquemoud en Modèle:Date-, au départ du pré de Madame Carle (Modèle:Unité), par la voie normale du Dôme et le couloir Whymper. Il améliore ainsi l'ancien record de Hubert Fievet (Modèle:Heure en 1998)<ref>Record à la barre des Écrins.</ref>.
Le record pour l'aller-retour en ski-alpinisme est de Modèle:Heure, réalisé par Nicolas Bonnet en 2009 depuis le Pré de Madame Carle<ref>Record des Écrins ski alpinisme 2009.</ref>.
Notes et références
Annexes
Articles connexes
- Sommets des Alpes de plus de 4 000 mètres
- Liste des sommets ultra-proéminents d'Europe
- Liste des sommets de France les plus proéminents
- Évolution du point culminant de la France