Col du Lautaret

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Col

Le col du Lautaret est un col des Alpes françaises situé dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à une altitude de Modèle:Unité.

Il permet de passer de la vallée de la Guisane à celle de la Romanche et offre également la possibilité de basculer sur la vallée de la Maurienne via le col du Galibier qui le domine au nord et dont la route départementale 902 débouche sur le col du Lautaret. Ceux qui y font halte sur le trajet de la route départementale 1091 (ex-route nationale 91) peuvent observer notamment le chaînon de la Meije au sud-ouest et celui du Grand Galibier au nord, ainsi que plusieurs sommets du massif des Écrins. Il est célèbre notamment pour ses paysages, sa flore<ref>Modèle:Article</ref>, son jardin botanique alpin et pour le passage du Tour de France. Il est également à proximité de plusieurs sites naturels protégés, tels la réserve naturelle nationale des pics du Combeynot et le parc national des Écrins.

Il est le deuxième plus haut col français ouvert à la circulation automobile en hiver<ref>Le plus haut est le col de Vars.</ref> ; il arrive cependant que les conditions météorologiques ou d'enneigement lui imposent une fermeture temporaire<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponyme

L'étymologie du toponyme « Lautaret » est discutée (Modèle:Latin). Les différents chercheurs la font traditionnellement dériver, par agglutination de l'article défini « l’ » et de Modèle:Latin, à rapprocher de « autel », du latin Modèle:Latin<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui désignait un tertre ou petite hauteur sur laquelle on sacrifiait aux dieux. Il semble davantage dérivé du radical pré-indoeuropéen aut-, exprimant l'idée de « hauteur », « élévation », radical d'où sont issus, d'une part le mot latin Modèle:Latin, « autel » et d'autre part, Modèle:Latin, Modèle:Latin ou Modèle:Latin, « point le plus haut d'un sentier aboutissant à un col ou à un alpage, à une montagne »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Fichier:RN91-Lautaret-France.jpg
Vue depuis le col vers la vallée de la Romanche, la route départementale 1091 et la Meije.

C'est le point de passage entre l'Oisans (vallée de la Romanche) et le Briançonnais (vallée de la Guisane), reliés par la D 1091 (ancienne N 91) (Grenoble - Le Bourg-d'Oisans - Briançon). C'est un des points les plus bas de la ligne de crête séparant Alpes du Nord et Alpes du Sud, entre les massifs des Arves et des Écrins au sud. Le col marque également la limite entre les communes de Villar-d'Arêne et du Monêtier-les-Bains.

La pente relativement douce qui permet d'accéder au col s'explique par l'origine de ce relief, modelé par le glacier Romanche-Guisane<ref>Au maximum glaciaire würmien, ce glacier était commun aux vallées de la Guisane et de la Romanche. Quand la déglaciation a commencé, entre –15 et Modèle:Unité, la langue de la Guisane, coulant vers l’est, s’est séparée de la langue de la Romanche, coulant vers l’ouest. Ces deux langues sont désormais 400 mètres plus bas.</ref> qui se déversait de part et d'autre sur les deux vallées. Vestige de ce glacier, des moraines de fond déposées dans ce col grâce au transport sous-glaciaire. Le col est ainsi un « seuil de diffluence glaciaire ». De ce couloir émergent des buttes plates et dénudées constituées de marnocalcaires avec bélemnites (la plus visible est la Serre Orel dont les calcaires sont séparés par des lits plus schisteux). Les bases de ces buttes, en calcaire du Lias plus dur, expliquent qu'elles ont été dégagées par le glacier des schistes tendres voisins<ref>Jacques Debelmas, Le cadre géologique du col du Lautaret, 2007, p.3</ref>.

Fichier:HACIA EL PARQUE NACIONAL - panoramio.jpg
L'accès au col du Lautaret depuis la vallée de la Guisane ; en arrière-plan, le massif de La Meije.
Fichier:Environs lautaret sous combeynot (cropped).jpg
Vue depuis le vallon de combeynot : au premier plan, Serre Orel, puis le col et le jardin alpin du Lautaret en amont de celui-ci. Les montagnes en arrière-plan sont au centre : la crête de Chaillol (Modèle:Unité), suivie à l’est du pic Blanc du Galibier (Modèle:Unité), du Petit Galibier (Modèle:Unité) et du Rocher<ref>Montagne constituée de lames de quartzites triasiques.</ref> (Modèle:Unité), sommets dans les nuages ; à l’est le col du Galibier (Modèle:Unité).

La petite route empierrée qui se dirige vers les grands cônes d'éboulis descendant du Combeynot serpente entre des dépôts morainiques et des buttes liasiques et aboutit aux ruines d'une ancienne exploitation de graviers, sous un chalet de bergers (chalet des Couchettes)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le col du Lautaret est utilisé depuis longtemps comme voie de communication entre Grenoble et Briançon, voire pour accéder à l'Italie à travers les Alpes. La route du col du Galibier, versant sud, part du col du Lautaret. La Guisane prend sa source au col du Lautaret. Ce col fait également partie du tracé de la route des Grandes Alpes.

Histoire

Préhistoire

Les découvertes archéologiques ont mis au jour plusieurs sépultures de l'âge du Fer sur ce chemin entre le Bas Dauphiné et le Briançonnais. La richesse relative du mobilier funéraire suggère un trafic important à cette époque. Dans les Alpes du Nord, les Hallstattiens développent probablement le commerce entre la France de l'Est et l'Italie en utilisant les montagnards comme porteurs, guides et convoyeurs sur les divers cols de cette région. Les montagnards qui constituent le « groupe de l'Oisans-Rochefort » sont placés sur la voie de pénétration intra-alpine entre la cluse de Grenoble et le col du Lautaret<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Antiquité, Moyen Âge et époque moderne

Fichier:Guide pittoresque 092 Col du Lautaret cropped.jpg
Hospice du Lautaret, vers 1838.

De par sa situation et son accessibilité, le col du Lautaret est déjà un lieu de passage fréquenté dans les Alpes à l'époque romaine. Une voie romaine le traverse, permettant de rallier Gratianopolis (Grenoble) à Brigantium (Briançon)<ref name="jardinalpindulautaret">Modèle:Lien web</ref>. Dans les siècles suivants, le col du Lautaret reste l'un des lieux de passage pour traverser les Alpes françaises ; un hospice royal, permettant d'accueillir les personnes de passage, y est créé. L'habitat permanent n'est que récent sur ce site de haute montagne. Le géographe André Allix note que deux actes fondent l'habitat au col (dont l'hospice) : l'un au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'autre en 1863, et ce, afin de surveiller, protéger et exploiter le passage sur la route<ref>Modèle:Article</ref> ; au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, seules deux familles peuplent ce hameau à l'année : celles des aubergistes du col.

Époque contemporaine

Fréquentation par des botanistes

Fichier:Exterieur van een berghut, met op de achtergrond de Pics de Combeynot Chalet du Lautaret et le Cambeynot. France (titel op object), RP-F-F06548.jpg
Chalet du Lautaret et le Combeynot, France, vers 1860-1880.

L'intendant général du Dauphiné, Bouchu, indique en 1698 que les montagnes de La Grave font l'objet de visites de personnes connaissant bien les simples (plantes médicinales)<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. Le botaniste Dominique Villars note en 1779 que le Lautaret est un lieu important pour la flore alpine<ref name=":2" />.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Lautaret est fréquenté par les botanistes : Modèle:Citation (Victor Cassien et Alexandre Debelle, Album du Dauphiné, 1837)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Réalisation de la route moderne, tourisme et expérimentations scientifiques

Fichier:Affiche Lautaret Bourgeois.jpg
Le Lautaret, Dauphiné, affiche d'Eugène-Victor Bourgeois (1855-1909).

La route permettant d’accéder au Lautaret est rectifiée en 1881. La concurrence du chemin de fer (ligne Grenoble-Briançon) entraîne la fermeture hivernale à partir de 1885<ref>Écomusée du pays de la Roudoule, La Route des Grandes Alpes, Édition de l’écomusée du pays de la Roudoule, Puget-Rostang Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>. Cependant, la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle marque aussi les débuts du tourisme dans la région, le développement des infrastructures consacrées à celui-ci au col et la desserte de celui-ci par des véhicules de transport collectif<ref name="jardinalpindulautaret" />. Jusque-là, les personnes de passage et les premiers alpinistes faisaient halte dans l'hospice national ; à partir de 1893, un premier hôtel ouvre ses portes au col. En 1914, s'y adjoint le chalet-hôtel de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)<ref>Modèle:Article</ref>.

Affiche de la compagnie PLM pour le Lautaret, en 1900
« Le Lautaret », extrait de La Lorraine artiste du Modèle:Date-, fascicule Modèle:N°, p. 128

En mars 1908<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, les rudes conditions hivernales du col du Lautaret servent de lieu d'essai aux trois véhicules motorisés à chenilles de Jean-Baptiste Charcot et Robert Falcon Scott qui s'illustrèrent lors de l'expédition Terra Nova en Antarctique. En 1913, après la mort de Scott au retour de son expédition au pôle Sud<ref name=":0" />, Charcot décide de construire un cairn en son hommage sur le site du jardin alpin du Lautaret. L'inauguration a lieu le 5 février 1914 devant 200 personnes venues de Grenoble et Briançon. Le lieutenant de vaisseau Francis Drake, compagnon de Scott, fait un discours au pied du cairn lors de cette cérémonie.

Fichier:ETH-BIB-Col du Lautaret mit Hospiz aus 4800 m Höhe-Mittelmeerflug 1928-LBS MH02-05-0121.tif
Vue aérienne du col du Lautaret en mai 1928.

Le Modèle:Date, le général Joseph Brugère meurt d'une rupture d'anévrisme dans l'automobile qui le conduit en excursion au col du Lautaret. Le Modèle:Date, l'explorateur français Paul-Émile Victor franchit le col du Lautaret avec ses chiens de traîneau pendant une traversée des Alpes durant laquelle il teste ses animaux ; il assure ce jour-là la liaison postale Le Monêtier-les-Bains - La Grave et retour, tandis que le col enneigé est fermé à la circulation<ref name=":0" />.

Seconde guerre mondiale

Fichier:Col du Lautaret -555.jpg
Chapelle des Fusillés.

Le Modèle:Date, une colonne de soldats allemands du [[Troisième Reich|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Reich]], en retraite entre Briançon et Grenoble, rafle sur son trajet 17 hommes de la vallée (alors que ceux-ci étaient occupés à faire les foins dans les près le long de la route). En représailles des attaques des FFI subies, la colonne s'arrête au col et fusille ces 17 otages après leur avoir fait creuser leurs tombes. Puis, elle incendie l'hôtel PLM, pénètre dans l'Institut botanique et vole des objets, avant de continuer sa route vers l'Isère, emmenant avec elle en otage tous les hommes de Villar-d'Arêne. Six d'entre eux et un soldat allemand furent tués par l'explosion d'une mine dans le tunnel du Chambon, près de La Grave. Le 14 et 15 août, la même troupe exécuta au Bourg-d'Oisans des Juifs, des résistants et des otages. Au col, la chapelle dite des Fusillés a été construite sur le lieu de l'exécution. Sur son mur, on peut lire « C'est ici que sont tombés pour que vive la France, 17 patriotes lâchement torturés et fusillés le 11/08/1944 par les hordes nazies »<ref>Chapelles de Provence, chapelle du col du Lautaret.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les paysans occupés à leur travaux des champs le long de la route, l'un échappa à la rafle en s'enfuyant dans la montagne après avoir vu approcher la colonne ; il ne réapparaît au village du Monêtier-les-Bains que deux jours plus tard, à la joie de sa famille qui l'avait cru mort.

Déneigement hivernal et ouverture à l'année à la circulation

À partir de Modèle:Date, des essais de machines de déneigement modernes sont effectués au col du Lautaret ; en avril de cette année, une fraiseuse à neige Laffly équipée de chenilles ouvre la voie dans une couche de onze mètres de neige au niveau de la Marionnaise<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Bien que le département ait envisagé une ouverture de la route toute l'année dès 1953, celle-ci tarde à être mise en œuvre ; en mai 1955, la route est par exemple encore enneigée et fermée<ref name=":1" />. Le déneigement hivernal complet du col est officiel depuis 1957, bien que sur la période 1957-1965, il ne puisse parfois être fait entre 10 et 30 jours par an<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par la suite, le col est ouvert à l'année, n'étant plus soumis à des fermetures qu'exceptionnellement (en cas de chutes de neige très importantes, tempêtes de type « tourmente », coulées d'avalanches ayant barré la route, ou risque avalancheux élevé). La circulation automobile peut aussi parfois être perturbée par la formation de congères sur la route à certains endroits.

Au printemps 2015, un éboulement, au niveau du lac du Chambon, coupe l'accès avec la vallée de la Romanche, contraignant par ailleurs les organisateurs du Tour de France à modifier la [[20e étape du Tour de France 2015|Modèle:20e]] de l'édition 2015, le col du Galibier étant remplacé par le col de la Croix-de-Fer.

Activités

Travaux de recherche sur l'écologie et la botanique et présentation au public

Modèle:Article connexe

Fichier:Col du Lautaret -546.jpg
Porche d'entrée du jardin botanique alpin du Lautaret.
Fichier:Saxifraga cebennensis 01.jpg
Saxifraga cebennensis, dans le jardin botanique alpin du Lautaret.

La station alpine Joseph-Fourier est une structure de l'Université Grenoble-Alpes et du CNRS. Elle se compose de trois entités<ref>Station alpine Joseph-Fourier</ref>, dont deux au col du Lautaret :

Le jardin botanique présente des plantes de la région du col du Lautaret et des autres montagnes du monde<ref>Texte suivant les panneaux d'information à l'entrée du jardin botanique alpin</ref>. Les collections du jardin présentent plus de 2 000 espèces. Il s'insère dans un environnement naturel lui-même marqué par des conditions climatiques spécifiques et une importante biodiversité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Différentes études scientifiques ont été et sont menées dans le secteur, en lien avec la station alpine Joseph-Fourier et d'autres organismes de recherche scientifique. Les Cahiers illustrés du Lautaret sont l'exemple d'une restitution au public de travaux menés en lien avec cette station, par le biais de documents édités<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2016, les installations situées au col du Lautaret ont été complétées par la galerie de l'Alpe, édifice plus adapté aux activités d'accueil du public, de recherche et de formation de la station alpine que les chalets existants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Recherche sur les avalanches

Fichier:2007-02-15-CLB-Couloir2-c.JPG
Une petite avalanche entre le col du Lautaret et le col du Galibier.

L'Institut national de recherches en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA) utilise depuis 1972 un site sur la montagne de Chaillol entre le col du Lautaret et le col du Galibier pour des expérimentations en situation réelle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Consacré à ses débuts à la mise au point de dispositifs de déclenchement des avalanches, il est à présent utilisé dans l'étude de la sollicitation des avalanches sur les ouvrages de génie civil et la dynamique des avalanches<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accueil touristique

Dans le bâtiment de l'ancien hospice du Lautaret, le centre d'accueil et d'information du parc national des Écrins, ouvert en été, propose de la documentation, des projections et des ouvrages publiés par le parc concernant celui-ci<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le hameau du col comporte plusieurs hôtels, des restaurants, des débits de boissons, un atelier de fabrication de miel et des commerces délivrant des produits locaux, certains ouverts toute l'année, tandis que d'autres ne sont ouverts qu'en période estivale.

Activités pastorales

Fichier:Col du Lautaret-3250 - Flickr - Ragnhild & Neil Crawford.jpg
Troupeau de vaches paissant aux abords du col du Lautaret.

Ce col est situé au niveau d'alpages et des activités agricoles et pastorales s'y déroulent.

Sport

Cyclisme

Tour de France

Le col du Lautaret a été franchi au total à douze reprises par le Tour de France sans compter les combinaisons Lautaret-Galibier (montée depuis Grenoble ou Briançon) et Galibier-Lautaret (en descente). Il a été classé alternativement en Modèle:1re, Modèle:2e ou Modèle:3e. Voici les coureurs qui ont franchi les premiers le col<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le dico du Tour - Le col du Lautaret dans le Tour de France depuis 1947.</ref> :

Fichier:Col du Lautaret -562.jpg
Vue du col du Lautaret depuis la route du col du Galibier.
Profil de l'ascension

L'ascension de ce col est considérée comme une des plus faciles à réaliser pour un col à plus de Modèle:Unité d'altitude, malgré sa longueur, quel que soit le versant.

Par le versant est, depuis Briançon, l'ascension totalise Modèle:Unité à 3,1 %<ref name="Col du Lautaret CC">Cycling Cols – Col du Lautaret.</ref> depuis le croisement (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Géoportail.</ref> entre les routes D2 ET N94 à Briançon. Ceci peut être légèrement raccourci pour ceux provenant du col de Montgenèvre ou de la vallée de la Clarée avec Modèle:Unité<ref name="Lautaret pass A4E">Alpes4ever – Col du Lautaret</ref> depuis le rond-point (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Géoportail</ref> entre les routes N94 et D1091, au-dessus de la ville. Mais les 14 premiers kilomètres jusqu'au Monêtier, à un peu moins de Modèle:Unité d'altitude, offrent un quasi faux plat, ne dépassant pas les 3 % si ce n’est à la sortie de Briançon<ref name="Col du Lautaret CC"/>,<ref name="Lautaret pass A4E"/>. Et la route grimpe à peine plus dans les Modèle:Unité suivants Le Monêtier-les-Bains<ref>Briançonnais – Col du Lautaret.</ref>. Il est d’ailleurs fréquent que sur le Tour de France, les coureurs roulent lorsqu’ils descendent vers Briançon alors qu’ils reposent leurs jambes dans la plupart des descentes. Seuls les dix derniers kilomètres jusqu'au col du Lautaret sont un peu plus difficiles mais cela reste modeste, la pente oscillant entre 4 et 6 %<ref name="Col du Lautaret CC"/>.

Il est également possible d'effectuer l'ascension par le versant ouest, depuis le pont Saint-Guillerme (Modèle:Unité)<ref name="Géoportail Barrage du Clapier">Modèle:Géoportail</ref> à côté du barrage de Clapier, non loin du Bourg-d'Oisans. L'ascension est alors de Modèle:Unité à 3,85 % de moyenne. L’ascension entre rapidement dans le vif du sujet avec trois premiers kilomètres assez difficiles à près de 7 %<ref name="Col du Lautaret CC"/> dont des passages à 8 et 9 % et un premier tunnel après seulement quelques hectomètres. La route suit au début les gorges de l'Infernet. Au niveau du lieu-dit « Le Garcin » (Modèle:Unité)<ref name="Géoportail Barrage du Clapier"/> la pente se fait plus roulante et à partir d’un oratoire (Modèle:Unité) Modèle:Unité plus loin, la route redescend et s’aplanit sur Modèle:Unité pour parvenir jusqu’au Freney d’Oisans, à près de Modèle:Unité d’altitude, au km 6,6.

La route grimpe ensuite sur Modèle:Unité à un peu plus de 5 % pour déboucher au-dessus du lac du Chambon (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Géoportail</ref>. Au km 9,4, la route D1091 croise la D25 montant au col de Sarenne. À ce niveau la route longe le lac par une grande portion très roulante incluant le grand tunnel du Chambon, long de près d’un kilomètre<ref name="Lautaret pass A4E"/>. Par la suite, jusqu’au kilomètre suivant la sortie de La Grave, la pente oscille entre 2 et 6 %<ref name="Col du Lautaret CC"/>. La pente devient par la suite plus régulière, entre 5 et 7 %<ref name="Lautaret pass A4E"/>, avec d’autres tunnels à franchir au passage et autrefois pas très bien éclairés. Enfin l’ascension se termine par près de Modèle:Unité à 4,1 % de moyenne.

Randonnée pédestre

Plusieurs sentiers de randonnée passent au col du Lautaret, permettant différentes randonnées pédestres en moyenne et haute montagne<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont le GR 50 (Tour du Haut Dauphiné)<ref name="IGN"/>. Un « sentier découverte » (aussi nommé « sentier d'interprétation des Crevasses ») a été aménagé par le parc national des Écrins au départ du col du côté vallée de la Romanche : il permet d'admirer les paysages et la flore locale tout en présentant diverses informations, notamment paysagères et géologiques. Des randonnées plus longues, et pour certaines présentant une réelle difficulté, peuvent être, parmi d'autres, l'accès à l'Alpe de Villar-d'Arêne par le sentier des Crevasses, le Tour du Combeynot, les sources de la Romanche ou le glacier et le lac glaciaire d'Arsine<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="IGN" />.

Certaines zones sont protégées et font l'objet d'une réglementation, comme la réserve naturelle nationale des Pics du Combeynot et le parc national des Écrins. Cela permet notamment la sauvegarde d'espèces végétales et animales<ref>Modèle:Article</ref>, ainsi que des biotopes et des paysages.

Ski de randonnée

Le col du Lautaret étant un des plus hauts cols déneigés de France, c'est un point d'accès privilégié pour les skieurs de randonnée, spécifiquement en début de saison.

Snowkite

Fichier:Col du Lautaret Kitesurf.JPG
Snowkite à proximité du col du Lautaret.

Le col est un lieu classique de pratique du snowkite<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des compétitions ont également lieu sur le site<ref name="salvatrice">Modèle:Article</ref>.

Cette activité est soumise à une réglementation, notamment quant aux espaces accessibles dans la montagne (par rapport aux zones protégées, à la faune sauvage et au parc national des Écrins)<ref>Modèle:Article</ref>.

Des écoles de snowkite proposent des cours sur le site.

Ski de piste

Fichier:Col du Lautaret 3.JPG
Vue des alentours du col du Lautaret en hiver.

Pendant plusieurs décennies, entre les années 1970 et la première moitié des années 2000, le col du Lautaret accueille une petite station de sports d'hiver, composée de deux téléskis (TKD de Laurichard et TKD de Roche Gatipel) et des pistes de ski (niveaux bleu et rouge), plus un fil neige pour les débutants. La station est aujourd'hui fermée et les installations ont entièrement été démontées en 2013<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle était située légèrement en contrebas du col sur la commune de Villar-d'Arêne.

Ski nordique

Depuis quelques années, pour pallier les aléas des chutes de neige dans les villages voisins, une ou des pistes de ski de fond sont tracées près du col lorsque les pistes situées plus bas dans les vallées de la Romanche et de la Guisane ne peuvent être empruntées par les skieurs<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name="salvatrice" />.

Promenades en traîneau à chien

Le site accueille des promenades en traîneau à chien.

Patrimoine

Plusieurs lieux et bâtiments situés au col ou à proximité sont l'objet de classements et protections, comme c'est le cas pour le parc national des Écrins (le Lautaret étant dans sa zone périphérique), réserve naturelle nationale des Pics du Combeynot, le jardin alpin.

Plusieurs ouvrages bâtis sont cités à l'Inventaire général du patrimoine culturel, dont : l'hospice Sainte-Madeleine dit hospice de la Madeleine, fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les dauphins pour abriter les voyageurs franchissant le col, reconstruit à la suite de sa destruction par une avalanche et amélioré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, abandonné depuis 1921 et actuellement en ruines<ref>Modèle:Lien web</ref> ; le « refuge Napoléon »<ref>Modèle:Lien web</ref>, un ancien refuge de montagne dont la construction actuelle date de 1856 et ayant repris à l'époque les fonctions de l'hospice du Lautaret qui datait du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref> ; le tunnel du col de Lautaret, ouvrage destiné à protéger la route des congères hivernales, jamais terminé, qui aurait été commencé sous l'Occupation durant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'ancien chalet-hôtel du PLM, qui avait été construit vers 1920, est sur cet inventaire<ref>Modèle:Lien web</ref>, bien qu'il ait été détruit par un incendie et que son emplacement soit depuis quelques années occupé par la galerie de l'Alpe liée au jardin botanique alpin ; il en est de même pour l'ancien hôtel des Glaciers<ref>Modèle:Lien web</ref> (sinistré par un incendie et dont l'emplacement est occupé par un nouvel hôtel de même nom). Les monuments commémoratifs dédiés pour l'un à Scott, l'autre à Henri Desgrange figurent également sur cet inventaire.

Dans la littérature

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Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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