La Meije
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La Meije est une montagne du bassin de l'Oisans, en bordure nord-ouest du massif des Écrins. Elle est située à la limite des départements des Hautes-Alpes et de l'Isère.
Toponymie
La Meije a été attestée sous les formes Ruppis Mediana (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, latin) puis Aiguille-du-Midi-de-la Grave (date inconnue, français)<ref name="Suter1">Modèle:Lien web</ref>. En occitan elle est appelée Modèle:Lang Modèle:MSAPI<ref name="TDF">Modèle:Ouvrage. Modèle:Commentaire biblio</ref> ou Modèle:Lang Modèle:MSAPI<ref name="Suter1" />.
C'est le premier nom occitan, Modèle:Lang, qui s'est imposé, avant d'être francisé puis simplifié pour donner le nom français actuel, la Meije. Le premier élément, Modèle:Lang, signifie « aiguille » et est un nom commun désignant toute montagne particulièrement pointue<ref name="DicodOc1">Modèle:Lien web.</ref>, tandis que le deuxième élément, Modèle:Lang, signifie « demie, milieu, moitié »<ref name="TDF" />,<ref name="DicodOc2">Modèle:Lien web.</ref>. Le village de La Grave étant situé directement au nord de la Meije, du point de vue gravarot le soleil passe directement au-dessus de cette montagne à midi ; elle est donc l'aiguille du milieu [de la journée]<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Refnec.
Le deuxième nom occitan « Modèle:Lang » était plus fréquent par le passé, souvent sous sa traduction française « aiguille du Midi ». Ce nom était la préférence du géographe et alpiniste grenoblois Henri Ferrand, qui voulut nommer la montagne l'Oeille de Medjour (une graphie personnelle, correspondant au nom occitan), forme plus proche du nom utilisé par les Gravarots selon lui. Malgré d'amples disputes, notamment avec William Auguste Coolidge, la montagne a fini par garder le nom de la Meije car, selon Coolidge, s'il fallait écrire tous les noms de montagnes conformément Modèle:Citation
D'autres toponymes semblables peuvent être relevés : le pic du Midi à Bagnères-de-Bigorre (Modèle:Lang en occitan), le pic du Midi à Siguer (Modèle:Lang en occitan), ou l'aiguille du Midi à Chamonix (Modèle:Lang en arpitan). De plus, Chamonix possède une deuxième pointe nommée en fonction de la position du soleil au cours de la journée : le dôme du Goûter<ref name="Suter2">Modèle:Lien web</ref>.
À La Bérarde, village situé au pied de la Meije, en versant sud, on l'appelle traditionnellement le Bec des Peignes<ref name="CTC">Modèle:Lien web.</ref>, toponyme qui serait une référence au dieu celtique Penn<ref>Modèle:Ouvrage</ref> dont l’étymologie est issue du gaulois *penno- « tête, extrémité ».
En 1712, la Meije était désignée sous la forme pointe Malaval. Ce nom est resté pour désigner la vallée de la Romanche, en contrebas : c'est la combe de Malaval, dominée de plus de Modèle:Unité par le plateau d'Emparis au nord, et de plus de Modèle:Unité par le Dôme de la Lauze au sud<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'écrivain Henri Ferrand vouait un culte particulier à la Meije et insistait pour que le sommet soit orthographié avec un « d », en respectant le patois local<ref name=pays>Auguste Favot, Édouard Estaunié, et Hippolyte Müller, Au pays de La Grave, Édition Transhumances, 2017 Modèle:Lire en ligne</ref>.
Géographie
Topographie
La Meije est composée de trois principaux sommets : le point culminant, le Grand pic de la Meije à Modèle:Unité (deuxième sommet majeur des Écrins après la barre des Écrins qui culmine à Modèle:Unité), le Doigt de Dieu ou Pic Central de la Meije (Modèle:Unité) surplombant le versant Sud et la Meije orientale (Modèle:Unité), gros épaulement neigeux.
Glaciers
La seconde photo est révélatrice de la phase actuelle de recul des glaciers alpins — comme ceux de La Meije — surtout en partie basse mais également en partie haute. Modèle:Précision nécessaire.
Modèle:Référence nécessaire. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les glaciers du Lautaret, du Tabuchet et celui de la Meije ont des langues terminales très aplaties dont le front se rétracte haut en altitude.
Histoire
Le Grand pic est un des sommets les plus difficiles des Alpes car il s'atteint par une traversée et du fait qu'il n'existe pas d'itinéraire « facile ».
Dans l'histoire de l'alpinisme, La Meije occupe une place particulière : ce fut le dernier sommet majeur des Alpes à être gravi, après dix-sept tentatives menées entre 1870 et 1877<ref>Hervé Champollion, Le Dauphiné, éditions Ouest-France, coll. « Aimer », mai 1996 Modèle:ISBN, pages 54-58.</ref>, et cette première ascension fut réalisée par un Français alors que la plupart des autres grandes premières dans les Alpes furent réalisées par des alpinistes britanniques : Whymper, Coolidge etc.
Pour ces raisons et aussi grâce à l'esthétique de sa silhouette remarquable (qualifiée de « parfaitement dissymétrique » par le compositeur Olivier Messiaen), la Meije occupe une place de choix dans l'imaginaire des alpinistes. D'ailleurs, on l'appelle parfois « La Reine Meije » ou « Sa Meijesté ».
La première ascension du Grand pic fut effectuée le Modèle:Date par Emmanuel Boileau de Castelnau avec Pierre Gaspard et fils<ref>Modèle:Lien web</ref> après plusieurs essais infructueux ; elle suit l'arête du promontoire en face sud, c'est-à-dire la voie « normale ». Ils descendirent par la voie de montée, abandonnant des cordes sur certains passages (la technique du rappel ne fut inventée que plus tard).
La première ascension sans guide, en 1879, est au crédit de Frederick Gardiner en compagnie de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington.
La première ascension sans bivouac et en moins de vingt-quatre heures a été réalisée en 1883 par les pyrénéistes Henri Brulle, Jean Bazillac et Célestin Passet, accompagnés du père Gaspard et de son fils Maximin.
La première traversée des arêtes de la Meije a été faite dans le sens est-ouest (du Doigt de Dieu au Grand pic) le Modèle:Date par Ludwig Purtscheller, Otto et Emil Zsigmondy. Il descendirent en rappel et en plantant des pitons de la première dent à la brêche au pied du Grand pic (aujourd'hui appelées dent et brèche Zsigmondy). Ils redescendirent par l’arête du Promontoire, en empruntant la dalle des Autrichiens, qui est la seule modification de l'itinéraire aujourd'hui utilisé par rapport à celui de Gaspard et Castelnau. Emil Zsigmondy chuta et se tua quelques jours plus tard, lors d'une tentative en face sud des arêtes, après avoir emprunté la grande bande de neige qui traverse cette face (banquette des Autrichiens). Il est enterré au cimetière de Saint-Christophe-en-Oisans, à côté d'Ernest Thorant.
En 1891, J.-H. Gibson, Ulrich Almer et F. Boss firent la première traversée des arêtes (dans le sens ouest-est), qui est devenu l'itinéraire classique, et considéré comme l'un des plus beaux des Alpes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait partie des 100 plus belles courses dans le massif des Écrins<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La face nord de la Meije par le couloir du Z (voie du Z) a été gravie par Maurice Fourastier et Casimir Rodier en 1933.
En 1935, Pierre Allain et Raymond Leininger tracent la directissime à la face sud du Grand pic. Une autre face sud, celle du Doigt de Dieu, est gravie pour la première fois par Victor Chaud et Jean Walden le Modèle:Date.
Le Modèle:Date, un bouquetin a été photographié à plus de Modèle:Unité d’altitude dans la face sud de la Meije<ref>Antoine Chandellier, Un bouquetin grimpe la face sud de la Meije, Le Dauphiné libéré, 10 août 2017</ref>,<ref>Anne Hédiard, Le mystère du bouquetin alpiniste de la Meije, en Isère, France 3, 11 août 2017</ref>,<ref>"L'affaire" du jeune bouquetin "Dibona" qui a grimpé la face Sud de la Meije !</ref>. Son cadre d'évolution est habituellement compris entre 500 et Modèle:Unité.
Un effondrement se produit le Modèle:Date- causé, d'après des spécialistes, par une forte dégradation du pergélisol présent derrière les tours. Les chaleurs du milieu d’été ont réchauffé cette zone et il n'y a eu que peu de températures négatives<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Activités
Tourisme
Par extension, on appelle « les vallons de la Meije » le domaine skiable original du village de La Grave (Modèle:Unité-Modèle:Unité), dont les itinéraires de descente, situés intégralement en hors-piste et non sécurisés, passent au pied des glaciers de la Meije et du Râteau. Les téléphériques des glaciers de la Meije, construits en 1976-1977, permettent d'atteindre l'altitude de Modèle:Unité en bordure du glacier de la Girose. De là, un téléski permet de rejoindre, le Dôme de la Lauze (Modèle:Unité) en passant par le glacier de la Girose. C'est ici que se trouvent les deux seules pistes damées et sécurisées du domaine skiable de La Grave, le plus haut de France.
Alpinisme
Voies d'accès
La Meije est un objectif de choix pour les alpinistes et on y dénombre de multiples itinéraires dans des styles très variés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'ascension se fait généralement par l'arête Sud du Promontoire<ref>La Meije - Grand Pic : Arête du Promontoire (voie normale), camptocamp.org.</ref> (D-) et est généralement enchaînée avec la traversée des arêtes jusqu'au doigt de Dieu. À la suite de l'effondrement le Modèle:Date- de la brèche Zsigmondy, qui s'est alors abaissée de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, l'itinéraire est devenu plus difficile, et le contournement de la première dent (dent Zsigmondy) a été équipé en 1971 de câbles métalliques pour faciliter et sécuriser le passage. Depuis l'éboulement massif du Modèle:Date- à partir du haut de la rive droite du glacier Carré, cet itinéraire est compromis en été, du fait de la fonte du pergélisol<ref name=":0" />.
La face Sud de la Meije est également le lieu de nombreuses voies rocheuses pour les amateurs d'escalade. On peut notamment citer :
- Voie des Marseillais (TD)
- Voie Allain-Leininger (TD)
- Face Sud intégrale du Doigt de Dieu avec la sortie Chaud (TD+)
- Mitchka (ED+)<ref>Modèle:Article</ref>
ainsi que de nombreuses voies dites « modernes » équipées à l'aide de pitons à expansion.
En face Nord, les voies sont généralement mixtes ou neigeuses :
- Voie du Z (D)
- Face Nord Directe (TD)
- Couloir Gravelotte (D), skié par Pierre Tardivel en 1997.
- Couloir des Corridors (D)
- Voie Biju-Duval (D)
Les autres sommets comme la Meije Orientale et le Doigt de Dieu sont plus faciles d'accès. Leur voie normale est sur le versant Nord et de niveau PD ; la Meije Orientale étant un itinéraire classique à ski.
Enfin, le tour de ce massif constitue certainement le raid à ski le plus parcouru du massif.
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Face ouest de La Meije.
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Face nord de La Meije, vue du hameau Ventelon.
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Face sud de La Meije depuis la Tête Nord du Replat.
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Face est de La Meije depuis le col du Lautaret.
Refuges
Deux refuges permettent d'accéder aux différents sommets de la Meije :
- le refuge du Promontoire (Modèle:Unité), situé à la base de l'arête du Promontoire, point de départ pour le Grand pic, pour la traversée des arêtes de la Meije et pour toutes les voies de la face sud ;
- le refuge de l'Aigle (Modèle:Unité) construit sur le haut du glacier du Tabuchet, permettant d'accéder à la face nord et aux itinéraires moins difficiles du Doigt de Dieu et de la Meije Orientale.
Dans les arts et la culture
Modèle:Section vide ou incomplète En 1911, paraît en feuilleton, dans La Revue politique et littéraire, la nouvelle Le cas de Jean Bunant, du romancier Édouard Estaunié — qui deviendra plus tard membre de l'Académie française : le récit se situe à La Grave et traite de la fascination croissante d'un homme venu de la ville pour la Meije<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Meije est une source d'inspiration du compositeur Olivier Messiaen qui résidait fréquemment à La Grave où se déroule depuis 1998 le festival international de musique contemporaine Messiaen au pays de la Meije<ref>Modèle:Article</ref>.
La Meije est une source d'inspiration aussi pour de nombreux romans dont l'intrigue se situe dans son secteur.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- Isabelle Scheibli, Le Roman de Gaspard de la Meije, Glénat, 2005 Modèle:ISBN