Bassoues
Modèle:Infobox Commune de France
Bassoues (Bassoas en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Auzoue, la Guiroue, la Baradée et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bassoues est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1831. Ses habitants sont appelés les Bassouais ou Bassouaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le donjon, classé en 1840 puis inscrit en 1944, le château, inscrit en 1943, la halle, inscrite en 2004, la Basilique Saint-Fris, inscrite en 2016, et l'église de la Nativité-Notre-Dame, inscrite en 2016.
Géographie
Localisation
Commune de Gascogne située dans l'Astarac à Modèle:Unité à l'ouest d'Auch. La plaine creusée par les vallées parallèles de la Baradée et de la Guiroue est barrée à l'ouest par la crête d'une colline sur laquelle la bastide est implantée.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Bassoues se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par l'Auzoue, la Guiroue, la Baradée, le pépic, le ruisseau d'Ayris, le ruisseau de Coumau, le ruisseau de Grate-Loup, le ruisseau de Guillembounet, le ruisseau de Petit Hil, le ruisseau de Toy, le ruisseau du Bois et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Auzoue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mascaras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Réaup-Lisse, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Guiroue, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Christaud et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Osse à Vic-Fezensac, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Baradée, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Christaud et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Guiroue à Castelnau-d'Anglès, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lupiac », sur la commune de Lupiac, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « bois de Bassoues » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le « lac de la Baradée et coteau » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bassoues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,6 %), forêts (16,2 %), terres arables (15,6 %), prairies (3,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,1 %), zones urbanisées (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bassoues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 245 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Histoire
Le village de Bassoues (Bassoa) est fondé sur le sol d'une forêt antique ("basoa" signifie 'forêt' en Basque), séjour de rituels autour d'une divinité, remplacée plus tard par le dieu Mars, d'où vient le nom Marsoulés qui existe toujours dans la localité.
Le temps et la civilisation ont fait disparaître une partie des forêts primitives et le culte de saint Fris hâte la destruction de celle de Bassoues, remplacée par une ville élevée autour d'un sanctuaire, le plus vénéré de toute la contrée.
C'est au lieu-dit Moulin de l'Étendard que saint Fris, neveu de Charles Martel, plante sa bannière pour rallier les Francs.Modèle:Référence nécessaire Écrasés par les Sarrasins sur les hauteurs du village voisin de Lupiac, ils s'opposent à nouveau aux troupes ennemies non loin de Bassoues et sortent cette fois-ci victorieux.Modèle:Référence nécessaire La valeur guerrière et l'héroïsme de saint Fris lui valent ainsi la postérité. Mais, atteint d'une flèche mortelle, il meurt près du Pont-au-Chrétien.Modèle:Référence nécessaire Son corps, enseveli à la hâte, est redécouvert deux cents ans plus tard, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, par des pâtres. Ses reliques sont placées dans un cercueil de marbre et une église est édifiée en son honneur. La renommée et les « miracles » du saint attirent de nombreux pèlerins sur la via Tolosane des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Un "castrum" existait au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il est cédé en 1020 à l'abbaye Saint-Michel de Pessan.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Bassoues devient une bastide, fondée par les archevêques d'Auch, propriétaires des terres situées autour d'un couvent bénédictin. En 1295, un archevêque accorda des coutumes aux habitants de Bassoues.
L'archevêque Arnaud Aubert (entre 1356 et 1371), neveu du pape Innocent VI et camérier de l'Église romaine depuis 1361, a fait édifier les remparts de la ville, le château situé à l'angle nord-est avec le grand donjon. Les comptes de construction conservés dans les Archives du Vatican sont connus pour l'année 1370-1371, témoignage de la vie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Les logis du château ont été remaniés par un archevêque d'Auch de la famille de Lévis qui a été titulaire du siège entre 1425 et 1462. Ses armoiries figurent sur le bâtiment.
L'archevêque d'Auch Henri de La Mothe-Houdancourt, archevêque entre 1666 et 1684, fit construire un nouveau bâtiment à un seul étage contre le donjon, flanqué de deux tourelles d'angle.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Foire : 17 janvier<ref name=gglt>Modèle:Gers Guide de La Torre.</ref> ;
- Fête patronale : Sainte Trinité<ref name=gglt/>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (65,2 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 125 en 2013 et 136 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 112, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,9 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 112 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 69,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 8,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 20,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
42 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Bassoues au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 42 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
7 | 16,7 % | (12,3 %) |
Construction | 5 | 11,9 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
15 | 35,7 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,4 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
5 | 11,9 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
3 | 7,1 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 5 | 11,9 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 42 entreprises implantées à Bassoues), contre 27,7 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Etablisements Louit, commerce de gros (commerce interentreprises) de céréales, de tabac non manufacturé, de semences et d'aliments pour le bétail (Modèle:Unité)
Commerces de proximité :
- Bar-Restaurant du Centre : situé le long de la halle, en face de l'église Sainte Marie, tenu par Mr Patrick Vivier.
- Tabac-Presse-Restaurant L'inattendu, situé entre la halle et l'école.
- Épicerie : tenue par Dany et Georges Barrès, en face de l'école.
- Salon de coiffure, situé en face du tabac.
Agriculture
La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 46 en 2000 puis à 33 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 30 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 40 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La halle<ref>Modèle:Base Mérimée : Halle</ref>, l'église Sainte-Marie, les vieilles maisons à colombages, la basilique Saint-Fris et le donjon sont les vestiges d'un passé vieux de six cents ans.
Donjon et château
Modèle:Article détaillé Un donjon<ref>Modèle:Base Mérimée, ancien château</ref>,<ref>Gallica BnF : Ch. Samaran, A. Branet, Le château et les deux tours de Bassoues d'après les comptes de construction inédits (1370-1371), Bulletin de la Société archéologique du Gers, Auch, 1902</ref> à 5 niveaux du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (hauteur de 43 mètres), a été élevé vers 1370 par Arnaud Aubert, neveu du pape Innocent VI. Dans les comptes de 1370-1371 sont notés comme maîtres d'œuvre le tailleur de pierre (latomus) Pierre Joc et le charpentier Étienne de Pradères. Les comptes semblent montrer que le donjon était pratiquement terminé à la mort d'Arnaud Aubert. Son aspect massif est accentué par la présence aux quatre angles d'épais contreforts couronnés par une ceinture de mâchicoulis.
Les restes du château des Archevêques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle/ Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec ses tours rondes à mi-hauteur et ses fenêtres à vitraux, tempèrent l'aspect un peu lourd du gros donjon qui le surplombe. Le château faisait partie des constructions entreprises par Arnaud Aubert, mais ses ordres précisaient que le château ancien devait être englobé dans les nouvelles constructions. Il en reste les murs extérieurs, le portail du sud, le puits. Mais ses successeurs ont modifié le château. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le château était en ruine quand l'archevêque d'Auch, [[Henri de La Mothe-Houdancourt|Modèle:Mgr]] décida de le relever. Il a augmenté la construction d'un grand corps de maison entre les deux tours du côté du levant.
Halle
Modèle:Article détaillé Passé le donjon, la rue principale s'engouffre sous une longue halle, bordée par un alignement de couverts à colombages s'appuyant sur des piliers de bois. De l'autre côté, l'espace plus ouvert laisse la place à un puits monumental, juste devant l'église Sainte-Marie, légèrement en contrebas.
Église de la Nativité-Notre-Dame
L'église de la Nativité-Notre-Dame ou de Sainte-Marie date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son clocher du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est de la même pierre brune que le château. Quelques marches dévalent vers le porche d'entrée orné d'un blason et d'un bénitier sculpté du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Entièrement polychrome, l'intérieur conserve une chaire en pierre sculptée du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un grand tableau représentant saint Fris bataillant contre les Sarrasins, une pietà et plusieurs statues en bois doré.
Basilique Saint-Fris
Modèle:Article détaillé La Basilique Saint-Fris est plus ancienne encore (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle). Simple église à l'origine, elle fut embellie et agrandie par l'archevêque d'Auch en 1520, qui la dota, entre autres, de ses portes Renaissance. La basilique possède un curieux plan : au bout de la nef centrale, un escalier mène à une crypte où se trouve le sarcophage de saint Fris. À l'extrémité de chaque collatérale, un escalier double monte vers une chapelle supérieure.
Personnalités liées à la commune
- Arnaud Aubert (?-1371) : archevêque d'Auch responsable de la construction du donjon de Bassoues ;
- Joseph Marie Tennet de Laubadère (1745-1809) : général de division de la Révolution française né à Bassoues ;
- Germain Félix Tennet de Laubadère (1749-1799) : général de division de la Révolution française né à Bassoues et frère du précédent.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Communes du Gers 3
- Jacques Gardelles, Bassoues, Modèle:P., dans Congrès archéologique de France. Modèle:128e. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Site officiel de Bassoues
- Communauté de communes "Cœur d'Astarac en Gascogne"
- École publique de Bassoues
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes