Bernard Bosson

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Bernard Bosson, né le Modèle:Date à Annecy (Haute-Savoie) et mort le Modèle:Date dans le 8e arrondissement de Lyon<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, est un homme politique français.

Membre de l'Union pour la démocratie française, il est maire d'Annecy de 1983 à 2007 et plusieurs fois député de Haute-Savoie et ministre.

Biographie

Origines et formation

Fils de Charles Bosson, maire d'Annecy, député et sénateur centriste, il est diplômé d'études supérieures en droit du travail et en droit public<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière

Il exerce à partir de 1972 comme avocat<ref name="Dictionnaire d 1989">Fiche sur le Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie, Editions Amboise, 1989, Modèle:2e, p.100.</ref>.

Il entre en politique en 1977 comme conseiller municipal au côté d'André Fumex, alors maire d'Annecy qui a succédé à Charles Bosson en 1975 après la démission de celui-ci. Bernard Bosson devient maire d'Annecy en 1983, en obtenant 58 % des suffrages dès le premier tour.

Affilié à l'UDF-CDS, c'est sous ces couleurs qu'il participe aux élections législatives de 1986<ref name="Dictionnaire d 1989"/>. Il est élu à l'Assemblée nationale et entre au gouvernement Jacques Chirac (2) comme secrétaire d'État auprès ministre de l'Intérieur, chargé des collectivités locales. En 1986, après le remaniement du gouvernement, il devient ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes.

En 1989, il participe au courant des Rénovateurs<ref>Modèle:Article.</ref>.

En octobre 1991, il devient le secrétaire général du CDS, lors du congrès d'Angoulême, succédant à Jacques Barrot avec 780 voix (soit 85,2 %)<ref>Article Modèle:Citation, édition du Monde du Modèle:Date.</ref>. En décembre 1994, alors ministre de l'Équipement dans le gouvernement Balladur, il autorise la fin de la tarification kilométrique et de la logique de péréquation tarifaire de la SNCF<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il postule la même année à la présidence du mouvement mais perd face à François Bayrou, ministre de l'Éducation nationale et secrétaire général de l'UDF<ref>Article de Gilles Paris, Modèle:Citation, édition du Monde du Modèle:Date.</ref>.

Bernard Bosson, au titre de secrétaire général du CDS, est mis en examen en 1997 pour « recel d'abus de biens sociaux et recels d'abus de confiance », puis en 1998, avec Pierre Méhaignerie (ancien président du mouvement) et Jacques Barrot, au sujet d'un financement occulte du parti<ref>Brève du Monde éditions du Modèle:Date et du Modèle:Date.</ref>. Les trois anciens dirigeants font l'objet, en février 2000, d'une condamnation par le tribunal correctionnel de Paris<ref>Article de Philippe Broussard, « Les anciens dirigeants de l'ex-CDS condamnés à des peines de prison avec sursis », édition du Monde du 25 février 2000.</ref> amnistiée par la loi no 95-884 du 3 août 1995 portant amnistie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2001, il est réélu maire d'Annecy au deuxième tour avec moins de 50 % des voix.

À l'occasion de la présidentielle de 2002, il fait partie des 109 parlementaires UDF et DL appelant à voter Jacques Chirac<ref>Article de J-B de Montvallon, Modèle:Citation, édition du Monde du Modèle:Date.</ref>.

En 2002, en tant que maire d'Annecy, il s'oppose à la tenue de l'université d'été du FN à l'Impérial Palace<ref>Brève : Modèle:Citation, édition du Monde le Modèle:Date.</ref>.

Le Modèle:Date-, un amendement à la loi sur le développement des territoires ruraux<ref>Voir le Projet de loi relatif au développement des territoires ruraux sur le site du Sénat.</ref> permet de Modèle:Citation. Le maire d'Annecy s'oppose alors dans les médias locaux à ce projet, lance un site internet<ref>Lac-Annecy-Bosson.</ref> et une pétition, et s'oppose ainsi frontalement à 8 maires riverains du lac d'Annecy, menés par Bernard Accoyer, maire (UMP) d'Annecy-le-Vieux, et président du groupe UMP de l'Assemblée nationale<ref>Article de Gaëlle Dupont, "Bataille entre élus sur la protection des rives du lac d'Annecy ", édition du Monde du Modèle:Date, voir aussi l'article de KC dans l'édition du Figaro Modèle:Date-.</ref>. Cet acte isole désormais politiquement le maire d'Annecy (UDF) des autres acteurs politiques du bassin annécien appartenant à l'UMP.

Bernard Bosson défend, en juillet 2005, auprès du ministre des Sports Jean-François Lamour et du Comité national olympique et sportif français, la candidature d'Annecy comme ville organisatrice pour les Jeux olympiques d'hiver de 2014 (l'idée avait émergé en 2003), mais le projet est refusé, arguant une candidature prématurée<ref>Brèves du Monde éditions du Modèle:Date,Modèle:Citation.</ref>.

En janvier 2007, Bernard Bosson démissionne de son mandat de maire d'Annecy<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il soutient la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007, puis apporte son soutien à Nicolas Sarkozy au second tour. En désaccord avec la ligne de François Bayrou, il rejoint les rangs du Nouveau Centre<ref>Tribune de Jean-Pierre Abelin, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Modèle:Citation, dans l'édition du Monde du Modèle:Date.</ref> et c'est sous cette étiquette qu'il se présente aux législatives de 2007. Il est battu par Lionel Tardy<ref>Bernard Bosson n'a recueilli que 44,45 % des suffrages au second tour de cette élection.</ref>, candidat divers droite soutenu par Pierre Hérisson, le sénateur-maire UMP de Sévrier<ref>Modèle:Citation, édition du Modèle:Date du Figaro.</ref>. Il annonce alors son retrait de la vie publique et politique<ref>Le Monde du Modèle:Date.</ref>, démissionnant de ses mandats de président de la communauté de l'agglomération d'Annecy et du centre hospitalier<ref>Site du candidat aux législatives.</ref>. Le 21 juin 2011, il annonce se mettre au service de François Bayrou dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012<ref>" l'ancien ministre Bernard Bosson (UDF) qui se met au service de François Bayrou pour la présidentielle. " http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-centristes-220611.html.</ref>.

Le Modèle:Date-, il meurt, à l'âge de 69 ans, dans un hôpital à Lyon des suites d'un cancer<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mandats locaux

Mandats nationaux

  • 02/04/1986 - 02/04/1986 : Député de la Haute-Savoie (scrutin proportionnel) (puis nommé Secrétaire d'État puis Ministre délégué au Gouvernement)
  • 23/06/1988 - 01/04/1993 : Député de la [[Deuxième circonscription de la Haute-Savoie|Modèle:2e de la Haute-Savoie]]
  • 02/04/1993 - 01/05/1993 : Député de la Modèle:2e de la Haute-Savoie (puis nommé Ministre au Gouvernement)
  • 25/09/1995 - 21/04/1997 : Député de la Modèle:2e de la Haute-Savoie
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : Député de la Modèle:2e de la Haute-Savoie
  • 19/06/2002 - 25/06/2007 : Député de la Modèle:2e de la Haute-Savoie (non réélu)

Fonctions gouvernementales et ministérielles

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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