Bersac-sur-Rivalier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bersac-sur-Rivalier est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation

Fichier:Bersac-sur-Rivalier.jpg
Le village vu depuis les hauteurs du bois des Échelles.

La commune de Bersac-sur-Rivalier est située dans les « montagnes » (au pied des monts d'Ambazac, dans le Massif central) entre Laurière (anciennes mines d’or gallo-romaines à la Bezassade) et Bessines-sur-Gartempe, près de l’autoroute l’occitane (A 20), à 38 km au nord-est de Limoges, près du département de la Creuse.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire communal est arrosé par la Gartempe<ref>Modèle:Sandre.</ref>, l'Ardour<ref>Modèle:Sandre.</ref> et le Rivalier<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Modèle:Multiple image

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bessines », sur la commune de Bessines-sur-Gartempe, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bersac-sur-Rivalier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), zones agricoles hétérogènes (32,5 %), prairies (17,2 %), terres arables (5,7 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bersac-sur-Rivalier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:87013-Bersac-sur-Rivalier-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bersac-sur-Rivalier.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 29,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bersac-sur-Rivalier est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

La commune s’appelait autrefois Berciacus, peut-être du nom de son propriétaire, Bercius, à l’époque gallo-romaine<ref>Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, réédition Librairie Guénégaud, 1984</ref>. Sous les Mérovingiens (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) le village prendra le nom de Breciaco, puis deviendra Barçac et enfin Bersac. Les autochtones parlent toujours de « Barça » lorsqu’ils s’expriment en occitan vernaculaire. Il semble que Bersac-sur-Rivalier ait abrité un atelier monétaire comme l’indiquerait la découverte de plusieurs pièces marquées « Breciaco » et d’autres marquées « Bulbis » (qui serait, selon certains, devenu Beaubiat, petit hameau de la commune).

En fait « Bulbis » pourrait n’être que le nom d’un monétaire. La pratique de la signature des monnaies par le monétaire était courante à cette époque. En langue occitane malha désigne la monnaie, et farga la forge. Or, tout près de Beaubiat, non loin de Bersac, un hameau très ancien répond au nom de Maillofargueix, c’est-à-dire malha farga, en français forge à monnaie<ref>Promenade dans la brume, Roland Couty, 2009, Bibliothèque francophone multimédia de Limoges, fonds Limousin</ref>.

Histoire

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l’évêque Eustorge (évêque de Limoges, constructeur du château de Chalucet) rattache la paroisse de Bersac au monastère d’Aureil. L’église de Bersac devient un prieuré-cure.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs de Lage-Ponnet fondèrent une vicairie dans l’église de Bersac. Les vestiges du château de Lage-Ponnet (la forteresse des Ponnet) subsistent encore de nos jours dans les sylves environnant le hameau du Puy de Lage (la colline des fortifications). Toutefois, des siècles d’abandon, le pillage des matériaux (les pierres du château se retrouvent dans beaucoup de constructions du Puy de Lage) et des fouilles sauvages ont très fortement dégradé le site. Les vestiges du château de Lage-Ponnet voisinent avec le réservoir du Puy de Lage, ancienne mine d’uranium re-paysagée par la Cogema lors de la fermeture des sites limousins. Non loin, passait une voie romaine importante<ref>Promenade dans la brume, Roland Couty, 2009</ref>.

Le nom de Bersac est mêlé à la préhistoire et à l’époque gallo-romaine, comme en témoignent les outils et les monnaies qui se trouvent au musée de l’Évêché à Limoges, ainsi que les vestiges demeurant dans la commune.

Une "loge de berger" située près du hameau le Puy de Lage semble être datée à tort du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. D'après une historienne venue sur place examiner l'édifice, la voussure très caractéristique de la construction, ainsi que sa forme générale très étalée, et son implantation enterrée sous une rampe à usage indéterminé situeraient sa construction aux alentours de l'époque des invasions romaines.

Des traces d'occupation ancienne visibles sur des photographies aériennes sont présentes sur le site du Puy de Lage ainsi que plus haut en remontant vers Bersac, au lieu-dit la Garenne.

A la Garenne, non loin de la voie romaine (la route du Soleil) subsistent les vestiges d'un cimetière mérovingien, perdu dans les broussailles et les genêts, à quelques dizaines de mètres d'une ancienne scierie.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), partiellement classé aux Monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Portail