Bikini Kill

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Modèle:Infobox Musique (artiste)

Bikini Kill est un groupe de punk rock américain originaire d'Olympia, État de Washington. Formé en octobre 1990, le groupe est considéré comme précurseur du mouvement riot grrrl. De par son propos anti-sexiste et radical, Bikini Kill a inspiré de nombreux groupes punk féminins des années 1990, 2000 et 2010 (Doll Fight! et Pussy Riot, entre autres).

Biographie

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Kathleen Hanna avec Bikini Kill à Sydney, en Australie, en 1996.

Bikini Kill est formé à l'Université Evergreen par Kathleen Hanna, Kathi Wilcox et Tobi Vail, qui travaillent d'abord sur un fanzine intitulé Bikini Kill<ref name=tps>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Punk Singer de Sini Anderson, États-Unis, 2013 (présentation en ligne).</ref>. Billy Karren, ancien membre de The Go Team, les rejoint. Hanna, qui travaille dans un centre d'accueil de femmes victimes de violence conjugale et/ou de viol<ref name=twp>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chris Richards, « Bikini Kill was a feminist punk group ahead of its time », sur The Washington Post, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>,<ref name=nyt>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alexandria Symonds, « Kathleen Hanna revisits her riot grrrl past », sur The New York Times, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>, écrit la plupart des chansons et inscrit le groupe dans une démarche résolument féministe ; cela se traduit, notamment, par l'incitation à venir près de (voire sur) la scène, ou prendre la parole.

Le féminisme radical du groupe lui vaut l'hostilité machiste (insultes, menaces, et projectiles) d'une partie du public. La ville de Washington (D.C.), où le groupe se pose de l'été 1991 à l'été 1992, fait figure d'exception<ref name=twp />.

Après une première cassette démo diffusée au printemps 1991, Revolution Girl Style Now, Bikini Kill publie, en octobre 1992, l'EP Bikini Kill sur le label indépendant Kill Rock Stars. Produit par Ian MacKaye de Fugazi, ce mini-album permet au groupe d'accroître son public. En mars 1993, le groupe sort un split et tourne en Grande-Bretagne avec Huggy Bear<ref name=tgb>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Bikini Kill live », sur tigerbomb.net, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>. Cette tournée commune fait l'objet d'un documentaire par Lucy Thane intitulé It Changed My Life: Bikini Kill In The UK<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} In March 1993 Bikini Kill toured the U.K.: “It changed my life” de Modèle:Lien, Royaume-Uni, 1993.</ref>. Bikini Kill et le mouvement riot grrrl en général attirent à cette époque une attention croissante des médias. Le groupe considère toutefois que ceux-ci pervertissent le mouvement et appelle ce dernier au silence médiatique.

De retour aux États-Unis, le groupe enregistre avec Joan Jett (ex The Runaways), qu'Hanna décrit comme un exemple de l'esthétique riot grrrl. Jett produit le single New Radio, qui sort en septembre 1993. En octobre sort le premier album de Bikini Kill, Pussy Whipped, enregistré un an auparavant. Deux singles suivent, The Anti-Pleasure Dissertation, à l'été, puis I Like Fucking à l'automne 1995. En avril 1996 sort le second album, Reject All American. Le groupe se sépare en 1997. Une compilation des trois singles sort l'année suivante sous le titre The Singles.

Après séparation

Kathleen Hanna se reconstruit dans un projet solo, et publie un album sous le pseudo Julie Ruin en septembre 1998. À New York, elle fonde, la même année, Le Tigre, qui produit trois albums, entre 1999 et 2004. En 2009, Hanna constitue The Julie Ruin, où elle retrouvera la bassiste Kathi Wilcox<ref name=tps />,<ref name=tjr>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Bio[graphy] », sur The Julie Ruin, 2016 (consulté le Modèle:Nobr).</ref>.

Tobi Vail, Kathi Wilcox et Billy Karren poursuivent The Frumpies, groupe formé à Olympia avec la batteuse Molly Neuman (Bratmobile, The PeeChees) en 1992, et actif jusqu'en 2000. Wilcox collabore ensuite avec la guitariste et chanteuse Christina Billotte (Autoclave, Slant 6, Quix*o*tic) au sein du groupe The Casual Dots, qui publie un album en 2004. En 2010, Wilcox rejoint The Julie Ruin. Vail contribue à de nombreux projets, entre autres, Spider and the Webs, actif entre 2005 et 2015, puis girlSperm (gSp), en 2017<ref name=dbc>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Katie Alice Greer, « gSp bring chaotic, spontaneous joy to feminist punk », sur Bandcamp Daily, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>.

En 2012, le groupe entreprend la réédition de ses disques sur le label Bikini Kill Records d'ailleurs créé pour l'occasion<ref name=pfk0>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jenn Pelly, « Bikini Kill launch record label to reissue catalog », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>. En novembre sort la première réédition : Bikini Kill EP<ref name=pfk1>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carrie Battan, « Bikini Kill to reissue debut EP », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>,<ref name=pfk2>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lindsay Zoladz, « Bikini Kill: Bikini Kill EP album review », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>. Cette nouvelle édition contient un fanzine/poster, des notes d'accompagnement de Layla Gibbon (Skinned Teen), et des entretiens avec Ian MacKaye et Molly Neuman<ref name=pfk1 />. En avril 2014 est réédité le split album avec Huggy Bear intitulé Yeah Yeah Yeah Yeah<ref name=pfk3>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zoe Camp, « Bikini Kill announce Yeah Yeah Yeah Yeah reissue », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>,<ref name=pfk4>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jenn Pelly, « Bikini Kill: Yeah Yeah Yeah Yeah album review », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>. Le disque comprend sept morceaux live inédits, de nouvelles photos, ainsi que des notes signées David Feck (Comet Gain) et Erin Smith (Bratmobile)<ref name=pfk3 />.

En 2015<ref name=nyt />, le groupe réédite sa démo de 1991, Revolution Girl Style Now, accompagnée de trois titres inédits (Ocean Song, Just Once et Playground) et comprenant deux titres non réenregistrés par la suite (Candy et Daddy's L'il Girl).

En novembre 2017, Kathleen Hanna, Tobi Vail et Kathi Wilcox interprètent For Tammy Rae à l'occasion de l'événement « The Raincoats and friends » au lieu The Kitchen, à New York<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Evan Minsker et Amanda Wicks, « Bikini Kill reunite for the first time in 20 years: watch », sur Pitchfork, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The Raincoats and friends », sur The Kitchen, Modèle:Nobr (consulté le Modèle:Nobr).</ref>.

En septembre 2018 est rééditée la compilation The Singles, en disque compact et pour la première fois, en vinyle<ref name=pfk5>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sam Sodomsky, « Bikini Kill's The Singles gets new reissue », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>,<ref name=pfk6>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jenn Pelly, « Bikini Kill: The Singles album review », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>.

Reformation

Au printemps 2019 le groupe remonte sur scène et interprète le répertoire des années 90<ref name=pfk7>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jenn Pelly, « How Bikini Kill got back together », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>. Erica Dawn Lyle remplace Billy Karren à la guitare<ref name=pfk8>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Micco Caporale, « Meet Bikini Kill's new guitarist, punk hero Erica Dawn Lyle », sur Pitchfork, Modèle:Nobr.</ref>. Les deux albums sont réédités sur Bikini Kill Records.

Discographie

Albums studio

Compilations

  • 1994 : The C.D. Version of the First Two Records (Kill Rock Stars)
  • 1998 : The Singles (Kill Rock Stars)

EP et singles

  • 1992 : Bikini Kill (Kill Rock Stars)
  • 1993 : Yeah Yeah Yeah Yeah, split EP avec Huggy Bear (Kill Rock Stars/Catcall Records)
  • 1993 : New Radio/Rebel Girl (Kill Rock Stars)
  • 1995 : The Anti-Pleasure Dissertation (Kill Rock Stars)
  • 1995 : I Like Fucking/I Hate Danger (Kill Rock Stars)
  • 1996 : Capri Pants – spring tour 1996, split single avec Team Dresch (Banda Bonnot)

Distinctions

En 2012, le magazine américain Rolling Stone classe l'album The Singles parmi Modèle:Citation de la catégorie Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Women who rock: the 50 greatest albums of all time », sur Rolling Stone, 22 juin 2012 (consulté le Modèle:Nobr).</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

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Liens externes

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