Blesmes

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Modèle:Infobox Commune de France

Blesmes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Blesmois.

Géographie

Localisation

Le village est situé dans la zone d'appellation Champagne de l'Aisne, à Modèle:Unité à l'est de la ville de Château-Thierry. La commune de Blesmes s'étend sur 970 hectares et à une altitude qui va de 67 à 229 mètres, soit un dénivelé de 162 mètres. Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont la rivière de la Marne, le Ruisseau de Chierry, le ru Moret, le ru Tonnant. Le village est délimité géographiquement par les communes de Chierry, de Fossoy, de Courboin, de Pétret Nesles la Montagne.

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Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Blesmes est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), forêts (15,6 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Ernest Nègre (Toponymie générale de la France) y voit le nom de la déesse gauloise BelisamaModèle:Refnec.

Histoire

Protohistoire et période romaine

Modèle:Section à sourcer « La Roche aux Fées » ou « Pierre aux Fées », à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lors de l'aménagement de l'aqueduc de la Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques présentent quelques gravures d’époques différentes.

La voie romaine Reims - Château-Thierry - Meaux, traversait la commune. Une occupation romaine, en relation avec une installation portuaire fluviale, fut également observée lors de prospections au sol à Blesmes, sur la rive droite de la Marne. Enfin, un rapport a été établi en 1903 sur une petite collection de vieilles monnaies et médailles par M. Morégnaux dans l'A.S.H.A.C.T.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des fouilles archéologiques ont été également effectuées à Blesmes, dans le cadre de l’extension vers le nord de la zone artisanale qui se situe au nord du village, entre la RD 1003 et la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg, dans l’ancien parc du Château, aujourd’hui détruit. Cette opération a été menée, en décembre 2006 et janvier 2007, par l’unité d’Archéologie du service du patrimoine de la ville de Château-Thierry, en convention avec l’Inrap, sur une superficie de Modèle:Unité. Cela a permis de mettre au jour de nombreux fragments de céramiques à usage culinaire (gobelet caréné à pâte noire lissée, avec décor en deux bandes de molette simple à petit carré et, une fibule skeuomorphe de type peltoïde, dont la datation est communément admise et comprise entre 25 apr. J.-C et 100 apr. J.-C. Ces données apportent ainsi des éléments supplémentaires à la connaissance de l’occupation antique de Blesmes.

Du XVIIe siècle à la Révolution française

Modèle:Section à sourcer Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Blesmes, à la limite de Chierry, il existait une maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés). Cette maladrerie était attenante au ru de Chierry, le long de la route d'Allemagne (route D 1003). Elle était située à Modèle:Unité à l'ouest du village au niveau du Moulin des Prés de Blesmes. C'est actuellement une pépinière et un jardin botanique. Le village de Blesmes appartenait autrefois à l'abbaye de Chézy-sur-Marne, de même que le moulin des Prés de Blesmes. Entre 1695 et 1698, le roi Louis XIV ordonna le rattachement d'une vingtaine de maladreries aux alentours à l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Blesmes.

Sur la commune de Blesmes, de nombreuses fermes sont situées sur la route de Courboin, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

  • La ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite, ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche, architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue.
  • La ferme du Houy : Louis Marquet de Mont-Saint-Peyre, receveur général des finances, acheta cette ferme en 1751 à Suzanne d'Argouges, veuve de Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il imposa au laboureur le marnage des terres. Après, pendant plus d’un siècle, la ferme fut cultivée par plusieurs générations de Hourdry. Aujourd’hui, et ce, depuis 1935, elle est le domaine des descendants d’Émile Saint.
  • La ferme des Aulnes Bouillants a appartenu à l'oncle de Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine en parle dans une lettre qu'il a adressé le 16 mars 1658 à son oncle monsieur JannartModèle:Refnec.
  • La ferme du « Mont de Blesmes » : au « Mont de Blesmes », une ferme est située à Modèle:Unité au sud du village, à 700 mètres de la ferme de la Tuèterie. Modèle:Qui écrit en 1865 : Modèle:CitationModèle:Refnec. Une partie des bâtiments d'exploitation utilise encore des restes de la maladrerie. La chapelle de la maladrerie existe toujours, c'est une espèce de petite chambre au premier étage, faisant corps, au nord, avec la maison d'habitation. Dans l'intérieur on y remarque une inscription, à la gauche en rentrant, écrite sur le mur, ainsi conçue : Modèle:Citation.

Sur la route d’Allemagne (D 1003) s'élevait une demeure seigneuriale. Antoine Nicolas Duchesne en 1775, lorsqu'il se rendit à Reims pour assister au sacre du roi Louis XVI en parla en ces termes « un petit fief qui est isolé et entouré d’eau vive sur le bord du grand chemin »Modèle:Refnec. Cette demeure seigneuriale fut la propriété au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de Louis-Nicolas Lesguisé de Dormans, seigneur d’Aigremont. Elle fut vendue en 1804 à Charles David du Temple de Rougemont. Elle fut ensuite détenue par divers propriétaires. Devenue, au fil des ans, une ruine, elle fut entièrement démolie en 2001 et, ainsi, disparaissaient plusieurs siècles d’histoire. C’est aujourd’hui une jardinerie « Jardiland ».

L'an II (entre 1793 et 1794) fut terrible à plus d'un titre ; la grêle avait compromis les plus belles récoltes, entraînant une pénurie des denrées alimentaires de première nécessité. A la ferme du Mont de Blesmes, donnée par Jeanne d'Évreux en 1337 à l'Hôtel Dieu, les blés produits en faible quantité, furent réquisitionnés et destinés à la halle d’Egalité-sur-Marne (Château-Thierry) ainsi qu’aux magasins à grains de la capitale pour nourrir le peuple de Paris qui avait faim.

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Blesmes - le Cahier - Jean-Baptiste Levasseur.

{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:|  }} }} siècle

Modèle:Section à sourcer Un aérodrome est établi dès le 19 septembre 1914. Il était occupé alors par la Modèle:5e armée, il était établi sur les communes de Blesmes et Courboin, délimité au Modèle:Angle, Modèle:Angle. Il avait d’autres appellations : Ferme des Grèves ou Plateau de Nesles, il était situé à environ Modèle:Unité au sud-est de la ville de Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service aérien, a utilisé cet aérodrome du 4 août 1918 au 6 septembre 1918 et du 9 septembre 1918 au 12 septembre 1918. Il était alors affecté au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Corps de la Modèle:1re Armée américaine. Les services techniques de la Modèle:6e Armée française avaient préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L’aérodrome n’avait aucune défense contre les raids aériens autres que l’artillerie antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la photographie du groupe, à l'aide d'une caméra de 50 centimètres montée sur un support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur. L’aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en novembre 1918. Après l’Armistice, l’aérodrome est retourné à l’agriculture, sans indication de son utilisation pendant la guerre.

Décorations françaises

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Blesmes est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Place de la Mairie. La mairie de la commune de Blesmes, sous l’influence de son maire Jules Joseph Bertrand, fut édifiée en 1879. « L’ensemble du conseil municipal se prononça alors sur la construction d’une maison d’école mixte et d’une mairie ».
  • L'église du village, l'église Saint-Cyr de Blesmes est placée sous le patronage de saint Cyr et de Sainte-Julitte, elle se composait dans son état primitif d’une simple nef terminée par un chœur à chevet plat. Il ne subsiste de cette église que le chœur et le portail. On attribue ces parties à la seconde moitié du règne de Louis VI (vers 1130). La nef fut reconstruite entre la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, après avoir été détruite par un incendie, on y ajouta un collatéral côté sud. Souliac Boileau mentionne en 1860 une légende sur la source Saint-Cyr située à environ 15 mètres du portail de l'église, lui attribuant la guérison de la fièvre et de la jaunisse. En 1858, le conseil municipal décida la construction du clocher actuel.
  • Les lavoirs.
  • L'abreuvoir aux bestiaux.
  • La place des Marronniers au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Le siphon de la Dhuis dans le Bois Pierre. L'aqueduc de la Dhuis est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France, construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt Modèle:Unité presque à l'horizontale, de la commune de Pagny la Dhuis, pour aboutir au réservoir de Ménilmontant, il alimente la ville de Paris et le complexe de Disneyland Paris. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et Modèle:Unité au moyen d'autant de siphons. Le siphon du Bois Pierre est situé entre les communes de Blesmes et de Chierry, il est l’un d'entre eux.

Personnalités liées à la commune

  • Henri Germain (1855-1918), auteur de nouvelles publiées dans des journaux de Paris et de province, de vaudevilles et de pièces de théâtre. Il a habité à la villa Les Bruyères, rue des Roinsettes à Blesmes.
  • Frédéric Gabriel (1970- ), ancien coureur cycliste, professionnel de 1995 à 2007, est né à Blesmes.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

Notes

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Cartes

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Références

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