Bloc de gauche
Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
Le Bloc de gauche (en Modèle:Lang-pt, abrégé en BE) est un parti politique portugais socialiste.
Histoire
Fondation
Il résulte de la fusion, en Modèle:Date, de deux partis politiques d'extrême gauche et d'un mouvement politique<ref name=":0">Modèle:Article</ref>:
- Union démocratique populaire (UDP), formation maoïste<ref name=":0" />, fondée le Modèle:Date ;
- Parti socialiste révolutionnaire (PSR), parti trotskiste<ref name=":0" />, lui-même issu de la fusion de la Ligue communiste internationaliste et du Parti révolutionnaire des travailleurs, fondé le Modèle:Date et lié à la [[Quatrième Internationale - Secrétariat unifié|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} Internationale]] ;
- Modèle:Lien, issue de la dissolution du Mouvement démocratique portugais, fondée le Modèle:Date.
En 2000, le Bloc de gauche est rejoint par un parti de moindre dimension, le Ruptura/FER, lié à la Ligue internationale des travailleurs - Quatrième Internationale puis par d'autres petites organisations telles que le Parti maoïste pour la reconstruction du prolétariat.
La constitution du Bloc de gauche met fin à l'émiettement historique des mouvements d'extrême gauche portugais, divisés sur leurs programmes et avec lesquels les grands partis de gauche refusaient tout accord. Elle intervient dans un contexte de crise du Parti communiste et d’insatisfaction face au gouvernement socialiste d'António Guterres. La constitution du Bloc de gauche est aussi le résultat de la mobilisation de la société civile lors du référendum de 1998 sur la dépénalisation de l’avortement qui a contribué à renforcer la coopération entre les différentes forces de la gauche radicale<ref name="lisi" />.
Débuts
Se présentant pour la première fois en 1999, le Bloc de gauche obtient 2,44 % des voix. En 2002, il obtient trois députés (2,75 %) après la démission d'António Guterres. En 2004, il obtient également un siège de député européen pour Miguel Portas, inscrit au groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique.
Montée en puissance
Il a obtenu huit sièges et 6,38 % le 20 février 2005, obtenant le meilleur résultat depuis sa création. Le Bloc de gauche a effectué une percée lors des élections européennes de 2009, envoyant trois eurodéputés siéger au Parlement européen avec 10,7 % des suffrages exprimés.
Il confirme ce score lors des élections législatives de septembre 2009, en obtenant Modèle:Nombre (9,85 %, +3,47) et un total de Modèle:Nombre (+8).
Contre-coup de 2011
Avec seulement 5,17 % des voix aux élections législatives anticipées du 5 juin 2011, il connaît le premier frein à sa progression depuis sa création, en perdant huit de ses seize députés, dont son chef de file parlementaire, Modèle:Lien. Le Modèle:Date-, Francisco Louçã, coordinateur du BE depuis sa fondation, est remplacé par Modèle:Lien et Catarina Martins, issus du même courant que lui.
Cette chute s'amplifie lors des élections municipales de 2013, le Bloc perdant sa seule mairie et n'ayant plus aucun élu au conseil de Lisbonne, Semedo ayant été incapable de sauver son siège. Elle est confirmée par le résultat des élections européennes de 2014, au cours desquelles le Bloc perd deux de ses trois sièges au Parlement européen avec seulement 4,6 % des suffrages exprimés (cinquième parti du pays).
Soutien au gouvernement socialiste minoritaire
Aux élections législatives de 2015, le Bloc de gauche, emmené par la tête de liste Catarina Martins recueille 10,19 % des voix et a ainsi droit à Modèle:Nombre. Dans la foulée, le Bloc de gauche, ainsi que le Parti communiste et les écologistes, acceptent de soutenir un gouvernement socialiste sans toutefois y participer. Cette alliance de gauche, inédite au Portugal depuis la chute de Salazar, s’explique par la volonté de ne pas reconduire le Premier ministre de droite Pedro Passos Coelho, arrivé en tête aux élections, mais dont la politique d’austérité est décriée<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sans se désolidariser du gouvernement socialiste, le Modèle:Date-, le Bloc de gauche vote contre le projet gouvernemental de diminution d'une taxe sociale acquittée par les sociétés sur le salaire minimum<ref>Modèle:Article.</ref>.
Opposition
Les divergences avec le gouvernement Costa se font sentir quand le e Bloc de gauche et le Parti communiste s'abstiennent lors du vote du budget pour l'année 2021. La rupture est consommée un an plus tard, quand les deux formations votent cette fois contre, reprochant à l'exécutif de consacrer trop peu de fonds aux services publics et à l'amélioration du pouvoir d'achat. Le Parlement est dissous par le président de la République et des élections législatives anticipées se tiennent le Modèle:Date-. Le Bloc de gauche, tout comme le Parti communiste, subit une sévère défaite avec 4,43 % des voix et perd quatorze sièges pour n'en conserver que cinq, alors que le Parti socialiste remporte la majorité absolue.
Le 14 février 2023, Catarina Martins annonce ne pas se représenter comme candidate au poste de coordinatrice du parti lors des élections internes de la même année, citant notamment pour catalyseur la défaite du parti lors des élections législatives de 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 28 mai suivant, Mariana Mortágua est désignée nouvelle coordinatrice nationale du Bloc<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Idéologie
Le Bloc de gauche critique le modèle capitaliste de croissance économique.
Il appelle à un renforcement du service public, notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la sécurité sociale. Il est partisan d’une réforme fiscale qui taxerait plus lourdement les grandes fortunes et d’une lutte plus sévère contre la corruption.
Dès ses débuts, le Bloc de gauche a également soulevé, pour la première fois dans l’arène politique portugaise, certaines questions sociétales qui lui ont valu la qualification de Modèle:Citation : droit à l’avortement, légalisation du cannabis et dépénalisation des drogues dures, légalisation de l’union des homosexuels et droit à l’adoption, lutte contre les violences conjugales...
La dimension écologique a pris une importance particulière avec la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} convention du parti, en 2007, qui a préconisé l’adoption d’un plan d’énergie durable et un commerce plus équitable entre les nations.
Dans le domaine de la politique étrangère, le Bloc de gauche est resté partisan de la construction européenne, tout en en critiquant les modalités. Ses positions sont devenues plus critiques dans le contexte de la crise de la dette publique grecque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il soutient la sortie de l'euro, obstacle selon lui à la souveraineté du Portugal et à une politique économique indépendante, la restructuration de la dette portugaise et la sortie de l’OTAN<ref>Modèle:Article.</ref>.
Organisation
Historique des coordinateurs
| Nom | Période | Notes | ||
|---|---|---|---|---|
| Francisco Louçã | Francisco Louçã | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Député de Lisbonne (1999-2015) Conseiller d'État (2015-2022) |
| João Semedo | Modèle:Lien | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Député de Porto (2006-2015) |
| Catarina Martins | Catarina Martins | Modèle:Date- | Députée de Porto (depuis 2009) | |
| Mariana Mortágua | Modèle:Lien | Modèle:Date- | En cours (au Modèle:Date-) |
Députée de Lisbonne (depuis 2013) |
Résultats électoraux
Élections présidentielles
| Année | Candidat | Modèle:1er | Modèle:2nd | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||
| 2001 | Fernando Rosas | 128 927 | 2,98 | Modèle:4e | colspan=3 rowspan=5 Modèle:N/A | ||
| 2006 | Francisco Louçã | 288 756 | 5,30 | Modèle:5e | |||
| 2011 | Soutien à Manuel Alegre | ||||||
| 2016 | Marisa Matias | 469 814 | 10,12 | Modèle:3e | |||
| 2021 | 165 127 | 3,96 | Modèle:5e | ||||
Élections législatives
| Année | Tête de liste | Voix | % | Rang | Sièges | Statut |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1999 | Francisco Louçã | 132 333 | 2,44 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XIVe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }}]]) |
| 2002 | 153 877 | 2,81 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XVe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:| }} }}]], [[XVIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2005 | 364 971 | 6,35 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XVIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2009 | 558 062 | 9,82 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XVIIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2011 | 288 973 | 5,17 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XIXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2015 | Catarina Martins | 550 892 | 10,19 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XXe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }}]]) |
| Soutien ([[XXIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIe{{#if:| }} }}]]) | ||||||
| 2019 | 500 017 | 9,52 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XXIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2022 | 244 603 | 4,40 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XXIIIe gouvernement constitutionnel portugais|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:| }} }}]]) |
Élections européennes
| Année | Tête de liste | Voix | % | Rang | Sièges | Statut |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1999 | Miguel Portas | 61 920 | 1,79 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Extra-parlementaire |
| 2004 | 167 313 | 4,91 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition (Barroso I) | |
| 2009 | 382 667 | 10,72 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition (Barroso II) | |
| 2014 | Marisa Matias | 149 628 | 4,56 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition (Juncker) |
| 2019 | 325 533 | 9,82 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition (von der Leyen) |
Élections régionales
Région autonome des Açores
| Année | Tête de liste | Voix | % | Rang | Sièges | Statut |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2000 | 1 387 | 1,38 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Extra-parlementaire | |
| 2004 | Zuraida Soares | 1 022 | 0,63 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | |
| 2008 | 2 972 | 3,30 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional des Açores|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2012 | 2 428 | 2,25 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional des Açores|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2016 | 3 410 | 3,66 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional des Açores|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2020 | António Lima | 3 962 | 3,81 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional des Açores|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }}]]) |
Région autonome de Madère
| Année | Tête de liste | Voix | % | Rang | Sièges | Statut |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 2004 | Paulo Martins | 5 035 | 3,66 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional de Madère|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }}]]) |
| 2007 | 4 186 | 2,98 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional de Madère|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2011 | Roberto Almada | 2 512 | 1,70 | Modèle:9e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Extra-parlementaire |
| 2015 | 4 849 | 3,80 | Modèle:6e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[Gouvernement régional de Madère|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}]]) | |
| 2019 | Paulino Ascenção | 2 489 | 1,74 | Modèle:6e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Extra-parlementaire |
| 2023 | Roberto Almada | 3 036 | 2,24 | Modèle:8e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Opposition ([[XIVe gouvernement régional de Madère|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }}]]) |
.jpg){kind=link}
.png){kind=link}
