Bob Cousy

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Joueur de basket-ball

Robert Joseph Cousy, dit Bob Cousy, né le Modèle:Date à New York, est un joueur américain de basket-ball. Surnommé « Cooz », il joue l’essentiel de sa carrière dans les années 1950 au sein des Celtics de Boston. Ambidextre, il est le meneur de la franchise pendant une grande partie de sa suprématie sur la National Basketball Association (NBA).

Durant sa carrière universitaire, Bob Cousy est élu à trois reprises Modèle:Langue. Sélectionné en troisième position de la draft 1950 par les Tri-Cities Blackhawks, il ne doit son destin avec les Celtics de Boston de Red Auerbach qu'à un tirage au sort. Meneur spectaculaire d'une équipe évoluant principalement en contre-attaque, Cousy dispute sept finales NBA consécutives, de 1957 à 1963, et remporte six titres en 1957 puis de 1959 à 1963.

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur, Bob Cousy devient entraîneur de l'équipe de basket-ball du Boston College. Il reste six saisons dans l'encadrement des Eagles de Boston College avant de revenir en NBA à la tête des Royals de Cincinnati. Cousy effectue un bref retour sur les terrains comme joueur pour améliorer les ventes de billets de la franchise.

À titre individuel, Bob Cousy termine à dix reprises dans le premier cinq de la NBA et deux fois dans le deuxième cinq. Nommé Modèle:Langue (MVP) en 1957, il remporte également cette saison-là son second titre de MVP du All-Star Game après celui de 1954. Cousy participe d'ailleurs à tous les Modèle:Langue durant sa carrière de joueur. Pour le cinquantenaire de la NBA, il est inscrit sur la liste des meilleurs joueurs établie à cette occasion.

Biographie

Jeunesse

Robert Joseph Cousy naît le Modèle:Date- à New York. Son père Joseph est né à Belfort et grandit en Alsace-Lorraine, alors province allemande, et combat pendant la Première Guerre mondiale<ref name="Reynolds23">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lequipe2018">Modèle:Lien web.</ref>. Sa première femme meurt d'une pneumonie après la guerre ; il se remarie avec Julie Corlet en 1927, une institutrice dijonnaise<ref name="Reynolds23"/>,<ref name="ManAndGame">Modèle:Article.</ref>. Le couple émigre aux États-Unis, à New York, où naît leur seul fils un mois plus tard<ref name="Reynolds23"/>,<ref name="ManAndGame"/>.

À New York, Joseph Cousy est chauffeur de taxi ; il travaille la nuit pour gagner plus d'argent<ref name="Kirkpatrick9">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Julie, institutrice, ne commence à apprendre l'anglais qu'à l'âge de Modèle:Nobr<ref name="Kirkpatrick9"/>. Fils d'immigrants français, le jeune Cousy parle français lors de ses premières années<ref name="Reynolds24">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Robert, surnommé Bob et le Modèle:Langue pour sa tendance à rouler les « r », grandit dans les rues des quartiers de Manhattan, influencé par la grande diversité de langues, coutumes et religions du voisinage<ref name="Lequipe2018"/>,<ref name="CaptainFantastic">Modèle:Lien web.</ref>. Il n'apprend l'anglais qu'à partir de l'âge de Modèle:Nombre, à son entrée en école primaire<ref name="ManAndGame"/>,<ref name="Reynolds24"/>.

La famille Cousy déménage en 1940 pour un quartier proche du Queens. À Modèle:Nombre, Bob se fracture le bras droit<ref name="Kirkpatrick14">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Pour compenser, il apprend à manier le ballon de handball avec la main gauche<ref name="Kirkpatrick14"/>. Pas à pas, il réussit à saisir le ballon des deux mains et devient même ambidextre<ref name="Kirkpatrick14"/>. Il attire l'œil de son ancien entraîneur du lycée, Morty Arkin, qui lui apprend à garder la balle hors de portée des défenseurs<ref name="Kirkpatrick20">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il intègre l'équipe de basket-ball de l'école et, en à peine un an et demi, devient l'un des plus réputés jeunes joueurs new-yorkais. Lors de sa dernière année de lycée, il obtient le titre de meilleur marqueur du championnat<ref name="CaptainFantastic"/>.

Carrière de joueur de basket-ball

Carrière universitaire

O'Kane Hall du campus du Modèle:Langue.
Bob Cousy choisit de rejoindre le campus du Modèle:Langue.

Courtisé par Modèle:Langue et Modèle:Langue, Bob Cousy décide de rejoindre une autre université, le Modèle:Langue de Worchester dans le Massachusetts<ref name="ManAndGame"/>. Lors de sa première année, il est utilisé par son entraîneur Alvin « Doggie » Julian comme remplaçant, se voyant offrir comme les autres joueurs de première année de l'équipe entre dix minutes et une mi-temps sur le terrain par rencontre, le plus souvent dans les deuxième et quatrième quarts temps avec le deuxième cinq de l'équipe<ref name="ManAndGame"/>. Lors de cette saison 1946-1947, l'équipe d'Holy Cross remporte le titre de champion NCAA en l'emportant Modèle:Nobr face aux Sooners de l'Oklahoma<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré ce faible temps de jeu, Cousy termine troisième marqueur d'équipe remplie de nombreux jeunes joueurs talentueux avec un total de Modèle:Nobr<ref name="ManAndGame"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Sous les ordres de Doggie Julian, il a sa première opportunité d'improviser librement<ref name="ManAndGame"/>. Entraîneur de football américain, il a pris le contrôle de l'équipe par défaut et n'a pas d'idées précises sur le style de jeu de son équipe<ref name="ManAndGame"/>.

Dès la saison suivante, Cousy intègre le cinq majeur. Il progresse de Modèle:Unité à Modèle:Unité en moyenne par match. Toutefois, l'entraîneur n'est toujours pas convaincu et limite son temps de jeu<ref name="nbabio">Modèle:Lien web.</ref>. Bob Cousy, frustré, envisage de rejoindre l'université de Saint John à New York, mais Joe Lapchick, l'entraîneur de Saint John, le convainc de rester à Holy Cross<ref name="nbabio"/>. L'équipe est de nouveau invitée au tournoi NCAA mais s'incline de huit points contre les Wildcats du Kentucky<ref name="ManAndGame"/>.

La place de Bob Cousy dans l'effectif de l'équipe universitaire change lors du match contre l'Université Loyola de Chicago au Boston Garden le Modèle:Date-. Alors qu'il reste cinq minutes à jouer, la foule se met à chanter Modèle:Citation étrangère<ref group="note">En français : « Nous voulons Cousy ! Nous voulons Cousy ! ».</ref>,<ref name="nbabio"/>. Doggie Julian obéit et le fait entrer sur le terrain ; Bob Cousy saisit sa chance et inscrit Modèle:Nobr dont le tir victorieux après un dribble derrière le dos qu'il tente pour la première fois en match<ref name="nbabio"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il obtient sa première nomination Modèle:Langue, récompense qu'il reçoit également les deux années suivantes. Lors de celles-ci, il améliore encore sa moyenne de points avec 17,8 puis 19,4 unités<ref name=stats>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de sa dernière saison, il termine même deuxième du National Invitation Tournament.

Après quatre années au niveau universitaire, Bob Cousy établit un nouveau record de points d'un joueur de Holy Cross avec Modèle:Nobr en Modèle:Nobr, soit une moyenne de Modèle:Nobr par rencontre<ref name="ManAndGame"/>. Étudiant consciencieux, il est diplômé en administration des entreprises et développe un intérêt croissant pour la sociologie, sa thèse de fin d'études s'intitule même Modèle:Citation étrangère<ref group="note">En français, « La persécution des groupes minoritaires ».</ref>,<ref name="ManAndGame"/>. Ses années à l'université l'amènent à surpasser sa timidité en public et à se faire de nombreux amis proches<ref name="ManAndGame"/>.

Débuts en NBA

Draft et arrivée aux Celtics (1950)
Portrait de Red Auerbach.
Red Auerbach ne sélectionne pas Cousy lors de la draft 1950 de la NBA mais devient son entraîneur après une draft de dispersion.

Le nouvel entraîneur des Celtics de Boston, Red Auerbach, décide de ne pas choisir Bob Cousy lors de la draft 1950 de la NBA bien que les Celtics possèdent le premier choix de cette draft. Walter Brown, propriétaire de la franchise, souhaite que Cousy joue pour les Celtics mais la franchise a besoin d'un pivot et préfère recruter Charlie « Chuck » Share<ref name="Kirkpatrick57">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les Celtics se préparent alors pour leur première saison en Modèle:Langue après avoir évolué en Modèle:Langue. La presse locale critique Auerbach pour son choix de ne pas recruter Cousy<ref name="Kirkpatrick59">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Pour le nouvel entraîneur des Celtics, Bob Cousy n'est pas assez grand pour jouer en NBA<ref name="Kirkpatrick59"/>.

Cousy est recruté en troisième position par les Tri-Cities Blackhawks<ref name="CaptainFantastic"/>,<ref name="Kirkpatrick57"/>,<ref name="Kirkpatrick67">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>, ancienne franchise entraînée par Auerbach. Mais Cousy, qui désire créer une école de conduite à Worchester, demande un contrat plus important pour compenser son éloignement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le propriétaire des Tri-Cities Blackhawks, Ben Kerner, offre 6 500 dollars américains à Bob Cousy qui en demande 10 000<ref name="Kirkpatrick60">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Deux semaines après un premier échec des négociations, les deux parties s'entendent sur un contrat d'un an de 9 000 dollars américains<ref name="Kirkpatrick60"/>. Les Blackhawks ne peuvent honorer le contrat et ils transfèrent alors les droits de recrutement de Cousy aux Stags de Chicago contre Gene Vance. La franchise de Chicago fait faillite peu après<ref name="Kirkpatrick60"/>.

Trois joueurs de la franchise restent alors : Bob Cousy, Max Zaslofsky et Andy Phillip. Une draft de dispersion est organisée ; les Knicks de New York, les Warriors de Philadelphie et les Celtics de Boston sont les franchises impliquées<ref name="Reynolds69">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Chacune des équipes tire au sort un joueur et personne ne veut de Bob Cousy dont le prix est fixé à Modèle:Nobr<ref name="Reynolds69"/>. Zaslofsky atterrit aux Knicks, les Warriors sélectionnent Phillip<ref name="Reynolds69"/>. Il ne reste que le propriétaire des Celtics de Boston, Walter Brown, qui obtient les services du joueur local Bob Cousy<ref name="CaptainFantastic"/>,<ref name="Reynolds69"/>.

Premières saisons NBA (1950-1952)

En 1950, Bob Cousy n'est pas la seule recrue des Celtics de Boston. En plus de Chuck Share qui a primé sur Cousy, les Celtics ont sélectionné Chuck Cooper qui devient le premier joueur noir à jouer dans la NBA<ref name="Reynolds87">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Bob Cousy devient très proche de Cooper et lutte contre le racisme<ref name="Reynolds91">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La star des Celtics de Boston est alors Ed Macauley<ref name="Reynolds93">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Pour sa première saison professionnelle, Bob Cousy contribue avec Modèle:Unité<ref group="note">Tous les paniers ont comme valeur deux points. Les paniers à trois points n'existent pas alors.</ref>, Modèle:Unité et Modèle:Unité par match au renouveau de sa nouvelle franchise qui termine la saison avec un bilan de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr et une participation aux séries éliminatoires<ref name=stats/>. Les Celtics s’inclinent face aux Knicks de New York. Il reçoit également sa première invitation pour participer au NBA All-Star Game<ref name=nbabio/>.

La saison suivante, ses statistiques progressent pour atteindre Modèle:Unité et Modèle:Unité. Bob Cousy termine troisième meilleur marqueur et deuxième passeur<ref name="Kirkpatrick66">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les Celtics sont de nouveau éliminés lors du premier tour de la phase finale par le même adversaire, New York<ref name=nbabio />. Au cours des séries éliminatoires, sa moyenne de points atteint 31,0<ref name=stats/>. Il est nommé pour la première fois dans la première équipe NBA comme meilleur meneur<ref name="Kirkpatrick66"/>.

Réussites individuelles et échecs collectifs (1952-1955)

Lors de la saison 1952-1953, Walter Brown a une bonne équipe et souhaite gagner un championnat. Bob Cousy répond aux attentes des supporters et réalise une moyenne de Modèle:Unité, performance importante à une époque où la règle de l’horloge n’a pas encore été introduite<ref group="note">La règle des 24 secondes est introduite lors de la saison 1954-1955 sous l’impulsion du propriétaire des Nationals de Syracuse Danny Biasone.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'octroie son premier titre de meilleur passeur de la ligue. Grâce au trio composé de Bob Cousy, Bill Sharman et Ed Macauley, les Celtics marquent plus de points que n'importe quelle autre équipe<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>.

Façade extérieur du Boston Garden.
Bob Cousy réussit à inscrire 50 points en phase finale au Boston Garden.

Lors du premier tour des séries éliminatoires, dans une opposition entre les Celtics de Boston et les Nationals de Syracuse, Bob Cousy réalise le premier exploit marquant de sa carrière. Après une première victoire, les Celtics ont l'occasion de passer le premier tour pour la première fois de leur histoire<ref name="Reynolds105106">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La rencontre a lieu au Boston Garden. Devant les Modèle:Nobr présents dans la salle, Cousy se révèle décisif à plusieurs reprises. Il permet à son équipe d'égaliser en marquant deux lancers francs à deux secondes de la fin du quatrième quart temps<ref name="Reynolds105106"/>. Lors de la première prolongation, Cousy inscrit six des huit points des Celtics et notamment un lancer franc égalisateur à une seconde de la fin de la prolongation<ref name="Reynolds105106"/>. Pour la troisième fois, il maintient son équipe dans la partie en marquant deux points grâce à un lay-up dans les dernières secondes de la deuxième prolongation<ref name="Reynolds105106"/>. En troisième prolongation, les Celtics sont menés de cinq points et il ne reste que Modèle:Unité, Cousy marque un panier et un lancer franc puis égalise d'un tir de longue distance<ref name="Reynolds105106"/>. Enfin, il inscrit neuf des douze points de Boston dans la dernière prolongation. Au total, il marque Modèle:Nobr dans la partie en 64 minutes de jeu, dont Modèle:Nobr aux lancers francs<ref name="Reynolds105106"/>. Boston gagne la partie sur le score de Modèle:Nobr après quatre prolongations, ce qui permet à la franchise de passer au tour suivant. C’est finalement de nouveau les Knicks de New York qui mettent un terme à la saison des Celtics lors de la série suivante<ref name="CaptainFantastic"/>. Malgré l'élimination de son équipe, Bob Cousy est sélectionné dans la All-NBA First Team avec Ed Macauley.

Un homme tenant un ballon de basket-ball au-dessus de sa tête.
Portrait de Bob Cousy ballon en main sous le maillot des Celtics de Boston vers 1950.

Le meneur de jeu des Celtics de Boston dispute la saison 1953-1954 avec les mêmes ambitions de titre pour la franchise du Massachusetts. Le Modèle:Date, la police doit mettre fin à une bagarre entre Bob Cousy et Neil Johnston<ref name="encyclo25">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date, il orchestre un retour dans les dernières secondes de la rencontre contre les Knicks de New York, interceptant deux fois la balle pour arracher une prolongation dans laquelle son équipe l'emporte<ref name="SI1956">Modèle:Article.</ref>. Pour sa quatrième participation consécutive au Modèle:Langue en 1954, il s'illustre en inscrivant dix des quatorze points de son équipe en prolongation, lui permettant d'arracher le titre de Modèle:Langue promis à Jim Pollard après le temps réglementaire<ref name="SI1956"/>,<ref name="encyclo25"/>. Ses statistiques lors de cette rencontre, remportée par la Conférence Est sur le score de Modèle:Nobr, sont de Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nouveau qualifiée en phase finale, l'équipe menée par Bob Cousy échoue une nouvelle fois lors de la finale de la Conférence face à Syracuse sur le score de deux victoires à zéro. Les statistiques de Bob Cousy au cours de la saison sont de Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name=stats/>. Pour la deuxième année consécutive, le meneur des Celtics termine meilleur passeur du championnat.

Lors de la saison 1954-1955, Bob Cousy et ses coéquipiers permettent aux Celtics de Boston de devenir la première équipe à inscrire plus de 100 points en moyenne par match sur une saison<ref name="Kirkpatrick72">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les Celtics ne possèdent cependant pas une bonne défense : ils laissent leurs adverses inscrire Modèle:Unité en moyenne<ref name="Kirkpatrick72"/>. Cousy remporte son troisième titre de meilleur passeur de la ligue avec Modèle:Unité auxquelles il ajoute Modèle:Unité<ref name=stats/>. Sa saison se termine de nouveau face à Syracuse en finale de Conférence, finale remportée trois victoires à une. Lors du tour précédent, les Celtics ont éliminé les Knicks en trois manches, deux victoires à une.

Dynastie des Celtics

Meilleur joueur de la saison et premier titre (1956-1957)
Bill Russell, le numéro 6 des Celtics de Boston avec son maillot vert, défend sur Wilt Chamberlain qui tient le ballon de basket-ball dans ses mains.
L'arrivée de Bill Russell (à gauche) a un impact positif sur le niveau de la défense des Celtics de Boston.

La draft de 1956 permet aux Celtics de Auerbach d’acquérir trois joueurs qui vont s’avérer importants : l’ailier Tom Heinsohn, l’arrière K.C. Jones et surtout le pivot Bill Russell que Red Auerbach parvient à récupérer en échange de son pivot All-Star Ed Macauley. Les Celtics pratiquent un jeu d’attaque performant mené par Bob Cousy<ref name="Kirkpatrick72"/>. Si l'équipe est faible aux rebonds, elle acquiert une nouvelle assise défensive grâce à l'arrivée de Russell en cours de saison<ref group="note">Bill Russell ne rejoint les Celtics de Boston qu'au mois de décembre car il participe aux Jeux olympiques avec la sélection nationale américaine.</ref>,<ref name="Kirkpatrick72"/>.

La NBA commence à devenir l'un des championnats majeurs des États-Unis. Après la mise en place de la règle des Modèle:Unité, le jeu est rendu plus intéressant<ref name="Reynolds170">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Des rencontres sont diffusées à la télévision le samedi et quelques franchises deviennent rentables, comme les Knicks dès 1954 ou les Celtics une année plus tard<ref name="Reynolds170"/>. Bob Cousy fait la couverture du magazine Sports Illustrated le Modèle:Date- et devient le premier joueur des Celtics et de la NBA à faire la une du journal<ref name="SI1956"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Six jours plus tard, Cousy est également nommé MVP du NBA All-Star Game 1957<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Celtics terminent la saison régulière avec le meilleur bilan de la NBA : Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr<ref name="Kirkpatrick72"/>. Russell termine la saison avec une moyenne de Modèle:Unité tandis que Cousy termine à nouveau meilleur passeur avec Modèle:Unité et huitième marqueur de la ligue avec Modèle:Unité. Il est alors nommé NBA Most Valuable Player, récompense personnelle attribuée au meilleur joueur du championnat lors d'une saison<ref name="Kirkpatrick72"/>.

Une équipe en maillots blancs assis dont la moitié est assise sur un banc et l'autre se tient debout.
L'effectif de 1967-1957 est la première équipe des Celtics à être championne NBA. Bob Cousy (Modèle:N°) se tient à côté de son entraîneur, en costume et tenant un ballon.

Les Celtics se débarrassent de Syracuse sur le score de trois à deux et s’offrent une place en finale NBA face à la franchise des Hawks de Saint Louis. La première rencontre de la finale est disputée au Boston Garden et remportée par les Hawks après deux prolongations sur le score de Modèle:Nobr, en s'appuyant sur les Modèle:Unité de leur joueur clef, l’ailier fort Bob Pettit<ref name="Reynolds154">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de la deuxième rencontre, les Celtics s’appuient sur leur défense pour prendre leur revanche en l’emportant Modèle:Nobr. Saint-Louis reprend la tête de la série en l’emportant Modèle:Nobr grâce à un tir à longue distance de Pettit. Les Celtics égalisent de nouveau, Cousy inscrivant Modèle:Unité pour faire face aux Modèle:Unité de Pettit, puis prennent enfin l’avantage en l’emportant Modèle:Nobr lors de la cinquième rencontre<ref name="Launch Their Dynasty">Modèle:Lien web.</ref>. Saint-Louis limite l’apport de Cousy à Modèle:Unité lors de la sixième rencontre. Celui-ci manque même un lancer-franc qui peut donner la victoire aux Celtics avant que Hagan ne réussisse une claquette qui permet aux Hawks d’égaliser dans la série grâce à une victoire 96 à 94<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le septième et ultime match de la série a lieu le Modèle:Date au Boston Garden. Cousy manque la rencontre, ne réalisant que Modèle:Nobr<ref name="Launch Their Dynasty"/>. Ce sont finalement les débutants des Celtics qui prennent le relais : Russell marque Modèle:Nobr et capte Modèle:Nobr, et Heinsohn Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Alors qu'il ne reste que Modèle:Unité, les Celtics mènent d'un point et Bob Cousy obtient deux lancers francs<ref name="Reynolds150">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Après qu'il a réussi le premier, les Hawks demandent un temps mort. Cousy, qui est un des meilleurs dans l'exercice, devient alors nerveux<ref name="Reynolds150"/>. Il échoue lors du second sans que le ballon ne touche le cercle<ref name="Reynolds150"/>. Pettit réussit sur l'action suivante deux lancers francs et arrache la prolongation. La rencontre, qui reste parmi les meilleures rencontres décisives de finale NBA, est remportée en double prolongation par les Celtics Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Défaite en finale contre les Hawks (1957-1958)

Lors de sa huitième saison professionnelle, Cousy termine avec une moyenne de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, terminant ainsi pour la sixième fois en tête du classement des passeurs<ref name="Reynolds173">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il figure de nouveau dans l’équipe type de la NBA et participe au All-Star Game où il marque Modèle:Nobr, capte Modèle:Nobr et délivre Modèle:Nobr<ref name=stats/>. Pour la deuxième saison consécutive, les Celtics présentent le meilleur bilan à l’issue de la phase régulière avec 49 victoires pour 23 défaites<ref name="Reynolds172">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=bostonStats>Modèle:Lien web.</ref>. Les Celtics affrontent de nouveau en finale les Hawks de Saint-Louis. Lors de la troisième manche de la finale, les Hawks prennent l'avantage avec deux victoires à une dans un match pendant lequel les Celtics perdent Bill Russell en raison d’une blessure à la hanche<ref name="Reynolds172"/>. À la suite de cette blessure, les Celtics de Boston s'inclinent en six rencontres après un dernier revers Modèle:Nobr qui permet aux Hawks de remporter le titre NBA<ref name="Reynolds172"/>,<ref name="nba19571958">Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux journalistes expliquent la défaite finale de son équipe par l'absence de Russell, ce que conteste l’entraîneur de Boston : Modèle:Citation étrangère<ref name="nba19571958"/>,<ref group="note">En français : Modèle:Citation.</ref>.

Nouveaux titres NBA (1958-1962)
Deux jours de basket-ball en veste tiennent et regardent ensemble un programme officiel.
Bob Cousy, à droite, tient un programme officiel avec Dolph Schayes, la vedette des Nationals de Syracuse, en 1959.

Après une nouvelle participation au All-Star Game, avec des statistiques de Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, Cousy termine de nouveau la saison 1958-1959 dans le cinq majeur et avec le titre de meilleur passeur du championnat pour une moyenne de Modèle:Unité. Il marque également Modèle:Unité et capte Modèle:Unité<ref name=stats/>. Pour la troisième année consécutive, Boston finit avec le meilleur bilan de la ligue avec Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. En Modèle:Date-, Cousy établit un nouveau record NBA avec Modèle:Nobr lors d'une rencontre opposant les Celtics aux Lakers, rencontre remportée Modèle:Nobr<ref name="Reynolds213">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref group="note">Ce record a depuis été battu par le joueur d'Orlando Scott Skiles avec 30 passes en 1990.</ref>. Lors de ce même match, Cousy bat un autre record NBA avec 19 passes décisives lors d'une seule mi-temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En playoffs, les Celtics deviennent champions de la conférence Est en battant Syracuse Modèle:Nobr lors de la septième et dernière manche de la série. En finale, ils sont opposés aux Minneapolis Lakers qui ont éliminé les tenants du titre, Saint-Louis. L'équipe de Minneapolis reste sur 18 défaites consécutives face à Boston. Malgré la présence de la jeune recrue de talent Elgin Baylor<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>, les Celtics de Boston dominent les Lakers en quatre manches. C'est la première fois qu'une équipe réalise le Modèle:Langue<ref group="note">Le Modèle:Langue est une large victoire en série éliminatoire lors de laquelle l'adversaire perdant ne remporte aucune rencontre.</ref> en finale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de la saison 1959-1960, Cousy établit sa meilleure moyenne de passes avec 9,5, remportant un nouveau titre de meilleur passeur. Il ajoute également Modèle:Unité et marque Modèle:Unité par rencontre. Boston, qui termine une nouvelle fois la saison régulière en tête des bilans avec Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, rencontre les Warriors de Philadelphie de Wilt Chamberlain en finale de la conférence est. Les Celtics l'emportent Modèle:Nobr et sont de nouveau opposés aux Hawks en finale. Dans la première manche disputée au Garden et remportée Modèle:Nobr par Boston, Cooz inscrit dix paniers<ref name="Cooz1960">Modèle:Article.</ref>. Lors des trois rencontres suivantes, incluant la défaite subie au Garden au match 2, le meneur est en difficulté, ses passes sont molles, sa réussite au tir faiblit fortement (sept tirs réussis sur quarante-six)<ref name="Cooz1960"/>. Les Celtics reprennent l'avantage dans la salle des Hawks, avant que ceux-ci n'égalisent à nouveau avec une victoire Modèle:Nobr. Cousy retrouve sa magie dans la cinquième rencontre, disputée au Garden<ref group="note">Le format des finales NBA est à l'époque « 2-2-1-1-1 » : deux rencontres chez l'équipe avec le meilleur bilan, puis deux rencontres chez l'adversaire. Les éventuelles rencontres suivantes se déroulent ensuite de manière alternée.</ref>, marquant Modèle:Nobr dans la victoire des Celtics<ref name="Cooz1960"/>. Les Hawks égalisent à domicile après une deuxième mi-temps totalement dominée dans laquelle Bob Cousy n'inscrit pas le moindre point<ref name="Cooz1960"/>. La rencontre décisive se conclut sur le score de Modèle:Nobr à l'avantage des Celtics<ref name="Cooz1960"/>. Cousy marque Modèle:Nobr et délivre Modèle:Nobr lors de cette ultime rencontre<ref name="Cooz1960"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le meneur termine la phase finale avec des statistiques de Modèle:Unité, Modèle:Unité, et Modèle:Unité en Modèle:Nobr<ref name=stats/>.

Fichier:Boston celtics 1960.JPG
L'équipe des Celtics de Boston en 1960. Bob Cousy est le Modèle:2e assis en partant de la gauche.

Lors de la saison 1960-1961, le joueur des Royals de Cincinnati Oscar Robertson met un terme à la série de huit titres consécutifs de meilleur passeur de la NBA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bob Cousy termine la saison à la troisième place de ce classement avec Modèle:Unité. Il marque également Modèle:Unité et capte Modèle:Unité<ref name=stats/>. Cousy termine toutefois une nouvelle fois dans le cinq majeur de la ligue. Les Celtics terminent avec un bilan de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr. En finale de conférence, ils l'emportent face à Syracuse, qui ont éliminé les Warriors au tour précédent, sur le score de Modèle:Nobr. Pour la quatrième fois en cinq ans, l'affiche de la finale est constituée des Celtics et des Hawks de Saint-Louis, qui ont éliminé les Lakers qui viennent de réaliser leur première saison dans leur nouvelle ville de Los Angeles. La finale débute dès le lendemain de la victoire des Hawks qui s'inclinent lors de la première rencontre disputée à Boston. Les Celtics enchaînent par une nouvelle victoire à domicile. Les Hawks de Saint-Louis gagnent la troisième manche avant que les Celtics remportent les deux dernières manches, d'abord à Saint-Louis puis Boston<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'entrée du Los Angeles Memorial Sports Arena.
Bob Cousy et les Celtics de Boston se déplacent régulièrement au Los Angeles Memorial Sports Arena pour affronter les Lakers de Los Angeles en finale.

Lors de la saison 1961-1962, les Celtics terminent avec le meilleur bilan de la phase régulière pour la sixième année consécutive avec Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr. En finale de conférence, ils éliminent lors d'une septième manche décisive les Warriors de Chamberlain qui vient de réaliser une saison à Modèle:Unité de moyenne. Avant le début des séries éliminatoires, Bob Cousy est de nouveau troisième meilleur passeur de NBA derrière Oscar Robertson et le joueur des Warriors Guy Rodgers avec Modèle:Unité. Il est le quatrième marqueur de sa franchise avec Modèle:Unité derrière Tom Heinsohn, Bill Russell et Sam Jones. En plus, il prend Modèle:Unité en moyenne par match.

En finale, les Celtics sont opposés aux Lakers de Los Angeles menés par Elgin Baylor et Jerry West. Les six premières rencontres ne départagent pas les deux équipes. La manche décisive, disputée à Boston, voit les deux équipes atteindre la fin de la rencontre sur le Modèle:Nobr partout. Les Celtics l'emportent finalement lors de la prolongation sur le score de Modèle:Nobr. Lors de cette rencontre, Bill Russell réussit Modèle:Nobr et capte Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors des séries éliminatoires, la moyenne de passes décisives de Cousy est de 8,8 passes. Il marque Modèle:Unité et prend Modèle:Unité<ref name=stats/>.

Fin de carrière de joueur de basket-ball (1962-1963)

Après le quatrième titre consécutif obtenu lors de la saison 1961-1962, Bob Cousy se voit offrir le poste d'entraîneur au Boston College. Ce poste lui permettrait de rester près de sa famille à Boston et d'aborder le monde du basket-ball sous un autre angle. Mais alors qu'il est près de se retirer de l'effectif, Walter Brown demande à Cousy de jouer une année de plus avec les Celtics de Boston<ref name="Reynolds223">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Bob Cousy annonce en octobre donc qu'il se retirera à l’issue de la saison 1962-1963<ref name="encyclo26">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peter Bjarkman, Modèle:Langue, Modèle:Opcit, Modèle:P.26.</ref>. Son temps de jeu diminue, il joue entre Modèle:Nobr par match<ref group="note">En NBA, les rencontres de basket-ball dure quatre fois 12 minutes soit 48 minutes.</ref>,<ref name="Reynolds231">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date, à l'occasion de la dernière rencontre de saison régulière jouée par Cousy au Garden, les Celtics décrètent un Modèle:Citation étrangère et organisent une cérémonie exceptionnelle pour célébrer sa carrière<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="NYTGoodbye">Modèle:Article.</ref>,<ref name="marketconsult">Modèle:Lien web.</ref>. Alors que le meneur doit donner un discours, il n'y arrive pas. Un long silence s'installe, finalement brisé par un supporteur du balcon supérieur qui crie : Modèle:Citation étrangère<ref name="encyclo26"/>,<ref name="marketconsult"/>,<ref group="note">En français : Modèle:Citation.</ref>. Avec Modèle:Unité par match, Cousy reste l'un des meilleurs passeurs du championnat. Il ajoute en moyenne Modèle:Unité et Modèle:Unité.

Lors des rencontres de phase finale, Cousy fait progresser ses moyennes avec 14,1 points et 8,9 passes par partie<ref name=stats/>. Les Celtics terminent la saison avec Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. En finale de Conférence Est, ils sont opposés aux Royals de Cincinnati qui les contraignent à disputer sept rencontres pour atteindre la finale. De nouveau opposés aux Lakers de Los Angeles, les Celtics de Boston remportent les deux premières rencontres à domicile pour mener deux à zéro. Les Lakers réduisent l’écart en l’emportant à Los Angeles avant qu'une nouvelle victoire des Celtics n'établisse le score à Modèle:Nobr ; ils sont alors à une victoire du titre. Lors de la cinquième manche disputée à Boston, les Lakers l’emportent pour s’offrir une sixième manche à Los Angeles. Lors de celle-ci, les Celtics prennent l’avantage grâce à une série de onze points du débutant John Havlicek. Cousy doit quitter la rencontre à onze minutes de la fin en raison d’une blessure à la hanche gauche, alors que les Celtics mènent encore de neuf points<ref name="Kirkpatrick86">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Mais il revient sur le parquet à cinq minutes du terme alors que les Lakers mènent d'un point. Bien qu’il ne marque aucun point durant cette période, sa présence influence le jeu et les Celtics l'emportent Modèle:Nobr<ref name="Kirkpatrick86"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quinze jours après avoir remporté son cinquième titre NBA, Cousy entame une tournée de démonstrations en France<ref name="Lequipe2018"/>. Accompagné de sa femme Missie et de ses deux filles, il reste dans l'Hexagone six mois, retrouvant sa famille française<ref name="Lequipe2018"/>.

Sur l'ensemble de sa carrière NBA<ref group="note">Pour tous les matchs de NBA, y compris les sept rencontres disputées en 1969-1970.</ref>, Bob Cousy dispute Modèle:Nobr, inscrit Modèle:Unité, soit une moyenne de 18,4 points par rencontre disputée, Modèle:Unité (5,2 par match) et Modèle:Unité (7,5 passes décisives par match)<ref name="Kirkpatrick86"/>. En 2011, il fait partie des vingt meilleurs passeurs de l'histoire de la NBA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors des Modèle:Langue, ses moyennes sont de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité par match<ref name=stats/>.

Carrière d'entraîneur

Apprentissage universitaire au Boston College

Fichier:Boston College with Boston skyline.jpg
Bob Cousy commence sa carrière d'entraîneur avec l'équipe universitaire du Boston College.

Après la fin de sa carrière de joueur, Bob Cousy entame une carrière d’entraîneur en rejoignant l’université privée de Boston College comme prévu depuis un an. La star locale accepte de réduire son salaire de 35 000 à 12 000 $<ref name="Reynolds243">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il mène l'équipe à deux participations au tournoi final de la National Collegiate Athletic Association (NCAA) en 1967 puis 1968. En 1967, son équipe atteint les finales régionales, Modèle:Langue, battue par les North Carolina Tar Heels<ref name="posteagles">Modèle:Lien web.</ref>. La saison suivante, l’équipe échoue au premier tour<ref name="posteagles"/>. En 1969, après deux défaites en début de saison, il annonce son retrait en fin d'année. Son équipe enchaîne ensuite Modèle:Nobr consécutives, s'appuyant sur l'ailier Terry Driscoll<ref name="Litwack">Modèle:Article.</ref>. Cousy et son équipe parviennent en finale du National Invitation Tournament où ils sont battus par les Owls de Temple sur le score de Modèle:Nobr<ref name="posteagles"/>,<ref name="Litwack"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec les Eagles de Boston College, qu’il dirige pendant six saisons, il présente un bilan de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr. Quatre des six saisons se terminent avec un différentiel de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Retour en NBA et échecs

À la fin de la saison universitaire 1967-1968, le commissionnaire de l'American Basketball Association, George Mikan, demande à Bob Cousy s'il souhaite entraîner les Nets de New York<ref name="Reynolds255">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Les rumeurs se multiplient sur ses possibilités de prendre la tête des Nets pour une somme d'argent importante, un éventuel poste à la télévision ou sa possibilité de jouer de nouveau à l'étranger, en Italie, en Espagne ou en France<ref name="Litwack"/>. Peu de temps après, les Royals de Cincinnati lui offre le poste d'entraîneur de l'équipe NBA avec un contrat de Modèle:Unité par an pendant trois années<ref name="Reynolds255"/>. Malgré le désaccord de sa famille, Bob Cousy accepte l'offre des Royals et retourne en NBA<ref name="Reynolds255"/>.

Il prend donc en charge les Royals de Cincinnati, l'équipe dont la vedette est Oscar Robertson. Bob Cousy rejoue lors de sept rencontres pendant la saison 1969-1970 afin de relancer les ventes de billets des matchs à domicile de la franchise<ref name="NYTGoodbye"/>. Durant ceux-ci, Cousy délivre Modèle:Unité, marque Modèle:Unité et capte Modèle:Unité en moyenne pour seulement Modèle:Unité disputées par rencontre<ref name=stats/>. Il reste à la tête de l’équipe jusqu'au début de la saison 1973-1974. À son départ, il présente un bilan négatif de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr.

Carrière de dirigeant

Premier président de l'association des joueurs de NBA

Durant l'année 1954, Bob Cousy devient le premier président de la Modèle:Langue, association des joueurs de la National Basketball Association (NBA) qui permet à ceux-ci de pouvoir négocier auprès des instances de la ligue et des propriétaires des franchises. Il occupe ce poste de 1954 à 1958, année où son mandat est repris par son ancien coéquipier des Celtics Tom Heinsohn<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cousy reste impliqué dans le monde du basket-ball après la fin de son mandat. En 1962, il rédige une tribune pour critiquer un calendrier trop chargé, dégoûtant selon lui les spectateurs et les joueurs, alors que le calendrier des Celtics contient Modèle:Nobr en six mois<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dirigeant d'instances sportives

Bob Cousy devient le premier vice-président et administrateur du Basketball Hall of Fame. Il devient en mai 1989 le premier membre du Hall of Fame à en devenir le président<ref name="marketconsult"/>. Cousy accepte même un second mandat en février de l’année suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également commissionnaire de l'Modèle:Langue de 1975 à 1980<ref name="marketconsult"/>.

Consultant télévisuel

Bob Cousy réalise sa première expérience en étant consultant à la télévision pour les rencontres NBA diffusées sur la chaîne américaine ABC alors qu'il est entraîneur pour Boston College<ref name="Reynolds269">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Après avoir quitté les Royals de Cincinnati, Bob Cousy commente une partie des matchs télévisés des Celtics de Boston dès 1974<ref name="Reynolds269"/>. Il travaille lors de sa première année avec Dick Stockton et est rémunéré à hauteur de Modèle:Unité par rencontre commentée<ref name="Reynolds269"/>. Cousy travaille à la télévision pendant vingt-cinq années, collaborant avec Dick Stockton, Len Berman, Roger Twibell et Gil Santos avant de se mettre en retrait en 2000<ref name="Reynolds270">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Pour les neuf années qui suivent, Cousy travaille comme consultant au bord du court lors de dix rencontres par saison des Celtics sur la chaîne de télévision Comcast SportsNet avant d'être viré en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

Cousy se marie avec Marie « Missie » Ritterbusch le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Reynolds84">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Parents de deux filles, Marie née en Modèle:Date- et Mary Patricia dit « Ticia » née en Modèle:Date-<ref name="Reynolds101">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>, ils vivent ensemble à Worcester dans le Massachusetts jusqu'à le mort de Missie en 2013<ref name="DailyMissie">Modèle:Lien web.</ref>. Sur la dernière décennie de sa vie, sa femme est atteinte de démence mais l'ancien joueur de basket-ball fait tout pour qu'elle ne se croit pas malade : plaçant des fleurs artificielles dans le jardin par exemple en lui disant qu'elle les avait fait pousser ou encore envoyant son véhicule en Floride pendant l'hiver pour lui faire croire qu'elle était toujours capable de conduire<ref name="DailyMissie"/>.

Palmarès, records et récompenses

Fichier:Celtics14.png
Le numéro 14 des Celtics de Boston est retiré en hommage à sa carrière.

Bob Cousy est le meneur de jeu des Celtics de Boston pendant la dynastie de la franchise et sa domination sur la NBA. Ainsi, il remporte avec son équipe six titres de champion NBA en sept années : en 1957, 1959, 1960, 1961, 1962 et 1963.

Le meneur des Celtics obtient des récompenses personnelles pendant sa carrière. Avant de remporter un titre, il est élu meilleur joueur du All-Star Game 1954. Lors de la saison 1956-1957, Bob Cousy cumule, en plus du titre de champion NBA, les récompenses de meilleur joueur du All-Star Game et celle de meilleur joueur de la saison régulière 1956-1957 (MVP). Cousy est l'un des joueurs les plus réguliers de la NBA. Au cours de sa carrière, il ne rate aucun des 13 All-Star Games organisés entre 1951 et 1963<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Entre la saison 1952-1953 et la saison 1959-1960, Bob Cousy est le joueur qui distribue le plus grand nombre de passes décisives dans la NBA.

Son total en carrière s'élève à 16 468 passes décisives. Il détient le record NBA du plus grand nombre de passes décisives en une mi-temps lors d'un match de saison régulière avec 19 passes décisives contre les Lakers de Minneapolis le Modèle:Date. Lors de cette finale, Bob Cousy réalise Modèle:Nobr durant la série qui ne dure que quatre matchs, ce qui reste, avec 12,8 passes par match, le record NBA pour une finale disputée en quatre manches. Il est le joueur qui a réussi le plus grand nombre de lancers-francs en un match de phase finale avec Modèle:Nobr contre les Nationals de Syracuse le Modèle:Date lors d'un match gagné après quatre prolongations.

Le Modèle:Date, son Modèle:Nobr est retiré par les Celtics de Boston<ref name="encyclo26"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est le premier joueur à être honoré de cette manière par la franchise<ref name="NYTGoodbye"/>. Bob Cousy est introduit au Basketball Hall of Fame en 1971<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est nommé dans la meilleure équipe de tous les temps en 1970 à l'occasion du Modèle:25e de la création de la NBA. Dix années plus tard, il est également nommé dans l'équipe des 35 ans de la NBA. En 1996, il est désigné comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de la NBA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trois ans plus tard, ESPN sélectionne Cousy comme Modèle:94e sportif du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Style de jeu et personnalité

Photographie en noir et blanc d'un joueur dribblant un ballon de basket-ball en courant. Il est poursuivre par un adversaire qui porte un maillot sur lequel est écrit New York.
Bob Cousy (à gauche) court avec le ballon sous le maillot des Celtics de Boston en 1960.

Dans un article de l'édition du Modèle:Date du magazine Sports Illustrated, le joueur historique des Celtics de Boston Joe Lapchick décrit Bob Cousy comme le meilleur joueur qu'il ait vu jouer<ref name="SI1956"/>,<ref name="Reynolds129">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp, Modèle:Citation étrangère.</ref>. Selon lui, Cousy sait tout faire et montre toujours quelque chose de nouveau, quelque chose d'inédit<ref name="Reynolds129"/>. Dans cet article, le journaliste du magazine considère même que le joueur porte la ligue depuis la retraite de George Mikan à une prospérité qu'elle n'aurait pas connue sans lui<ref name="SI1956"/>.

Le meneur des Celtics est unanimement reconnu comme le meilleur dribbleur de son époque<ref name="SI1956"/>. Cousy rend plus populaires certaines techniques de dribble, comme les renversements de dribbles pour être dos au défenseur et les dribbles derrière le dos<ref group="note">En anglais, Modèle:Langue et Modèle:Langue.</ref>. Il réussit aussi en l'air à faire passer la balle de la main droite à la main gauche derrière son dos puis à réaliser un lay-up avec la main gauche<ref name="Reynolds130">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Alors que la possession de balle est importante avant la mise en place de la règle des Modèle:Unité par possession, Bob Cousy est l'un des meilleurs protecteurs de balle, qu'il l'ait en mains ou en dribblant<ref name="encyclo101">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peter Bjarkman, Modèle:Langue, Modèle:Opcit, Modèle:P.101.</ref>.

Bob Cousy est décrit par la NBA comme le premier « magicien de la passe » de la ligue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa vision du jeu, ses réflexes, sa capacité à mener l'attaque et surtout sa qualité de passe le sépare des autres meneurs de son époque<ref name="SI1956"/>. Dans la dominante équipe des Celtics des années 1960, chaque joueur a son rôle et celui de Bob Cousy est d'orchestrer la contre-attaque et de mener le jeu offensif<ref name="Reynolds184">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. La qualité de passe en courant de Cousy est reconnue comme l'une des meilleures<ref name="encyclo101"/>. Il est également le premier à multiplier les passes à l'aveugle<ref group="note">On appelle passe à l'aveugle une passe envoyée à un coéquipier sans le regarder, la rendant plus imprévisible.</ref>,<ref name="SI1956"/>.

En 1963, un mois avant de prendre sa retraite, Bob Cousy déclare : « Je pense que le tir en suspension est la pire chose qui soit arrivée au basket-ball en dix ans »<ref group="note">Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref name="Marvel">Modèle:Lien web.</ref>.

Physiquement, Cousy est l'un des joueurs les plus petits de la ligue<ref name="SI1956"/>. Les spectateurs, le comparant avec ses coéquipiers et adversaires, l'estiment régulièrement plus petit qu'il est<ref name="SI1956"/>. Pourtant, il mesure Modèle:Unité et surprend hors des terrains par un corps plus physique que laissent imaginer ses épaules tombantes et sa longue nuque maigre<ref name="SI1956"/>. Ses jambes et ses cuisses sont particulièrement puissantes et endurantes, lui permettant de courir d'un bout à l'autre du terrain pendant toutes les rencontres de basket-ball<ref name="SI1956"/>.

Dans la culture populaire

Bob Cousy est très populaire dans la région de Boston et même nationalement. Tom Heinsohn dit même plus tard en parlant des années 1960 : Modèle:Citation<ref name="Reynolds197">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp, Modèle:Citation étrangère</ref>. Après son record de 28 passes décisives, le joueur des Lakers de Los Angeles Rod Hundley dit de Cousy qu'il est le meilleur de tous les temps<ref name="Reynolds213" />. Cette notoriété se traduit par de nombreuses couvertures de magazines et une campagne publicitaire pour Hood Milk<ref name="Reynolds213"/>. À l'occasion des cérémonies de la fin de carrière de Bob Cousy en 1963, le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy envoie un télégramme avec le message suivant : « Le jeu porte une empreinte indélébile de vos compétences rares et votre esprit compétitif »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp, Modèle:Citation étrangère.</ref>.

En Modèle:Date-, le magazine sportif américain Sports Illustrated consacre un article à Bob Cousy dans son numéro spécial imaginant les anciennes vedettes sportives si elles jouaient dans les années 1990<ref name="TodayNBA">Modèle:Article.</ref>. Le journaliste Alexander Wolff évoque sa possible adaptation au jeu moderne en citant Karl Malone qui compare son coéquipier du Jazz de l'Utah John Stockton à un « Bob Cousy sans accent » mais le principal concerné évoque les différences physiques et d'adresse entre son époque et ce qu'est devenue la NBA<ref name="TodayNBA"/>. En 1994, Cousy est payé Modèle:Unité pour faire une apparition dans le film Modèle:Langue<ref name="Reynolds267">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>. Il joue le rôle d'un dirigeant sportif et Nick Nolte celui d'entraîneur dans le film qui a pour thème la corruption dans le basket-ball universitaire américain<ref name="Reynolds267"/>. Sa principale scène dans le film est lorsqu'il tire des lancers francs alors que cette scène n'est pas prévue dans le scénario initial<ref name="Reynolds267"/>.

En 2004, le Naismith Memorial Basketball Hall of Fame créé le Modèle:Langue, trophée qui récompense le meilleur universitaire évoluant au poste d’arrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours passionné de sports, Cousy reste en contact avec son ancienne franchise de Boston. Il entretient un rapport particulier avec l'entraîneur Brad Stevens qu'il félicite après chaque saison et rencontre occasionnellement<ref name="NBCAnnuelLetter">Modèle:Lien web.</ref>. Au début de la saison 2018-2019, il rencontre l'ensemble de l'équipe des Celtics<ref name="NBCAnnuelLetter"/>.

Statistiques

Champion NBA
MVP de la saison
Meilleur joueur de cette catégorie statistique de la saison

Joueur

Saison régulière

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Bob Cousy pendant sa carrière professionnelle en saison régulière<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Saison Équipe Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
1950-1951 Boston 69 1 078 15,6 5,8 16,5 35,2 % 4,0 5,3 75,6 % 6,9 4,9 2,7
1951-1952 Boston 66 40,6 1 433 21,7 7,8 21,0 36,9 % 6,2 7,7 80,8 % 6,4 6,7 2,9
1952-1953 Boston 71 41,5 1 407 19,8 6,5 18,6 35,2 % 6,7 8,3 81,6 % 6,3 7,7 3,2
1953-1954 Boston 72 39,7 1 383 19,2 6,8 17,5 38,5 % 5,7 7,3 78,7 % 5,5 7,2 2,8
1954-1955 Boston 71 38,7 1 504 21,2 7,4 18,5 39,7 % 6,5 8,0 80,7 % 6,0 7,8 2,3
1955-1956 Boston 72 38,4 1 356 18,8 6,1 17,0 36,0 % 6,6 7,8 84,4 % 6,8 8,9 2,9
1956-1957 Boston 64 36,9 1 356 20,6 7,5 19,8 37,8 % 5,7 6,9 82,1 % 4,8 7,5 2,1
1957-1958 Boston 65 34,2 1 167 18,0 6,8 19,4 35,3 % 4,3 5,0 85,0 % 5,0 7,1 2,1
1958-1959 Boston 65 37,0 1 297 20,0 7,4 19,4 38,4 % 5,1 5,9 85,5 % 5,5 8,6 2,1
1959-1960 Boston 75 34,5 1 455 19,4 7,6 19,7 38,4 % 4,3 5,4 79,2 % 4,7 9,5 1,9
1960-1961 Boston 76 32,5 1 378 18,1 6,8 18,2 37,1 % 4,6 5,9 77,9 % 4,4 7,7 2,6
1961-1962 Boston 75 28,2 1 175 15,7 6,2 15,7 39,1 % 3,3 4,4 75,4 % 3,5 7,8 1,8
1962-1963 Boston 76 26,0 1 003 13,2 5,2 13,0 39,7 % 2,9 3,9 73,5 % 2,5 6,8 2,3
1969-1970 Cincinnati 7 4,9 5 0,7 0,1 0,4 33,3 % 0,4 0,4 100 % 0,7 1,4 1,6
Total carrière 924 35,3 16 960 18,4 6,7 17,8 37,5 % 5,0 6,2 80,3 % 5,2 7,5 2,4

Playoffs

Le tableau suivant présente les statistiques individuelles de Bob Cousy pendant sa carrière professionnelle en playoffs<ref name=":0" />.

Saison Équipe Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
1951 Boston 2 - 28 14,0 4,5 21,0 21,4 % 5,0 6,0 83,3 % 7,5 6,0 4,0
1952 Boston 3 46,0 93 31,0 8,7 21,7 40,0 % 13,7 14,7 93,2 % 4,0 6,3 4,3
1953 Boston 6 45,0 153 25,5 7,7 20,0 38,3 % 10,2 12,2 83,6 % 4,2 6,2 3,5
1954 Boston 6 43,3 126 21,0 5,5 19,3 28,4 % 10,0 12,5 80,0 % 5,3 6,3 3,3
1955 Boston 7 42,7 152 21,7 7,6 19,9 38,1 % 6,6 6,9 95,8 % 6,1 9,3 3,7
1956 Boston 3 41,3 79 26,3 9,3 18,7 50,0 % 7,7 8,3 92,0 % 8,0 8,7 1,3
1957 Boston 10 44,0 202 20,2 6,7 20,7 32,4 % 6,8 9,1 74,7 % 6,1 9,3 2,7
1958 Boston 11 41,5 198 18,0 6,1 17,8 34,2 % 5,8 6,8 85,3 % 6,5 7,5 1,8
1959 Boston 11 41,8 214 19,5 6,5 20,1 32,6 % 6,4 8,5 74,5 % 6,9 10,8 2,5
1960 Boston 13 36,0 199 15,3 6,2 20,2 30,5 % 3,0 3,9 76,5 % 3,7 8,9 2,1
1961 Boston 10 33,7 167 16,7 5,0 14,7 34,0 % 6,7 8,8 76,1 % 4,3 9,1 3,3
1962 Boston 14 33,9 224 16,0 6,1 17,2 35,7 % 3,7 5,4 68,4 % 4,6 8,8 3,1
1963 Boston 13 30,2 183 14,1 5,5 15,7 35,3 % 3,0 3,6 83,0 % 2,5 8,9 3,4
Total carrière 109 38,5 2 018 18,5 6,3 18,5 34,2 % 5,9 7,3 80,1 % 5,0 8,6 2,9

Entraîneur

Statistiques de Bob Cousy comme entraîneur dans le championnat universitaire
Équipe Saison Saison régulière Tournoi
Victoires Défaites % victoire Tournoi Résultat
Boston College 1963–1964 10 11 47,62 %
Boston College 1964–1965 21 7 75 % NIT Modèle:1er
Boston College 1965–1966 21 5 80,77 % NIT Quart de finale
Boston College 1966–1967 21 3 87,5 % NCAA Elite 8
Boston College 1967-1968 17 8 68 % NCAA Modèle:1er
Boston College 1968–1969 24 4 85,71 % NIT Finaliste
Total 114 38 75 %
Statistiques de Bob Cousy comme entraîneur en NBA
Équipe Année Saison régulière Phase finale
Victoires Défaites % victoire Classement Victoires Défaites % victoire Résultat
Royals de Cincinnati 1969-1970 36 46 43,9 % Modèle:5e de la conférence Est Non qualifié
Royals de Cincinnati 1970-1971 33 49 40,2 % Modèle:3e de la division centrale Non qualifié
Royals de Cincinnati 1971-1972 30 52 36,6 % Modèle:3e de la division centrale Non qualifié
Kings de Kansas City/Omaha 1972-1973 36 46 43,9 % Modèle:4e de la Midwest Division Non qualifié
Kings de Kansas City/Omaha 1973-1974 6 16 27,3 % -<ref group="note">Bob Cousy est viré en cours de saison après seulement 22 rencontres de saison régulière. La franchise termine dernière de sa conférence avec 33 victoires pour 49 défaites.</ref> - - - -
Total 141 209 40,3 % - - - - -


Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Pour approfondir

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Liens externes

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