Boissy-l'Aillerie
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Boissy-l’Aillerie est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Buxeriens. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Boissy-l'Aillerie est un village périurbain de la vallée de la Viosne dans le Vexin français et aux portes de l'agglomération de Cergy-Pontoise, à environ Modèle:Unité au nord-ouest de Paris, à Modèle:Unité au nord de Poissy et à Modèle:Unité au sud-est de Gisors.
Il est inclus dans le parc naturel régional du Vexin français
La commune est desservie par la gare de Boissy-l'Aillerie desservie par les trains de la ligne J du Transilien de la liaison Gare de Paris-Saint-Lazare - Gare de Gisors-Embranchement. Elle est aisément accessible par l'autoroute A15 et le tracé initial de l'ancienne route nationale 15 (actuelle RD 915 de Pontoise à Dieppe)
L'aéroport de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, destiné aux avions de tourisme et de loisir, est situé en partie sur le territoire de la commune.
Communes limitrophes
-
Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Hydrographie
La commune est drainée par les bras de la Viosne, un affluent droit de l'Oise, donc un sous-affluent du fleuve la Seine, ainsi que ses zones humides et étangs.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1946 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Urbanisme
Typologie
Boissy-l'Aillerie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Bussiacum-Lalheri en 1202, Boissi l’Ailleri<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Buxiaco en 1202, Le nom de la commune provient du latin buxetum «ensemble de buis», dont -x- est traité comme -sc-, la finale -iaco et une latinisation erronée<ref>Toponymie générale de la France, Ernest Nègre, page 334</ref>, ou de l'anthroponyme latin Buttius, Buccius ou du latin buxus (buis, buisson), et d'aillerie (terrain marécageux et buissonneux).
Histoire
Inclus au départ dans le périmètre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, le village en est volontairement retiré par la suite. Il est resté une commune rurale du Vexin, possédant néanmoins une importante zone industrielle au nord de la commune.
Politique et administration
Organisation administrative
La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le Modèle:Date-, de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le Modèle:Date- par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune dispose de l’école Jean-de-la-Fontaine et de sa cantine<ref name="GVO21022020"/>.
Culture
La médiathèque communale a été implantée en 2020 dans les anciens locaux du bureau de poste<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="GVO21022020"/>.
Santé
Un centre médical et paramédical existe depuis 2019 dans la commune, avec en 2020, dix-huit professionnels de santé<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="GVO21022020"/>..
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Boissy-l'Aillerie compte deux monuments historiques sur son territoire : Modèle:Article détaillé
- Église Saint-André (inscrite monument historique par arrêté du 16 juin 1926<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>)
- L'église occupe l'emplacement d'un temple gallo-romain dédié à Cybèle. Le premier sanctuaire chrétien est édifié sous Nicaise de Rouen. L'archevêque de Rouen, Jean d'Ivry, donne l'église à l'abbaye de Saint-Denis en 1071. Une nouvelle église est construite au {{#switch: XIII
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}}, mais elle est presque entièrement détruite en 1433, quand les Anglo-Normands chassés de Pontoise l'incendient. Subsistent toutefois le mur nord et quelques éléments intérieurs. L'église est reconstruite à l'identique et consacrée de nouveau en 1463. Avec la seigneurie de Boissy, elle passe en 1691 à la Maison royale de Saint-Louis. En 1781, le clocher est foudroyé et s'écroule sur la nef quinze ans plus tard, le Modèle:Date-. Il ne sera plus jamais reconstruit, et l'église restera en ruine pendant une trentaine d'années. Le chœur de l'église est finalement reconstruit entre 1848 et 1850, alors que la nef est définitivement abandonnée, tout comme la moitié du transept initial. L'édifice se compose ainsi d'une nef de deux travées et demi de grande hauteur, accompagnée de ses deux collatéraux et se terminant par un chevet plat. Il n'y a donc plus de distinction visible entre nef et chœur, ni de transept. L'extérieur se distingue par les arcs-boutants s'élevant au-dessus des collatéraux pour consolider les murs de la nef, disposition rare pour une église villageoise. Les baies des collatéraux sont des lancettes simples en arc brisé ; les baies hautes de la nef sont des lancettes géminées surmontées d'une rose et s'inscrivant dans une arcade en tiers-point commune. La baie haute de la façade occidentale construite en 1848 est conçue selon le même modèle, alors que le chevet est éclairé d'un triplet surmonté par une rosace de grandes dimensions, mais dont le remplage s'est perdu lors d'un bombardement en 1944. L'intérieur de l'église est marqué par les hautes arcades faisant communiquer nef et collatéraux, et le triforium qui court en dessus de ces arcades, à gauche et à droite, sur toute la longueur de l'édifice. Les chapiteaux des colonnettes des piliers et du triforium sont sculptés en feuilles d'acanthe notamment<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
- Manoir de Réal, route d'Ableiges (RD 92), près de la limite avec la commune d'Osny (inscrit monument historique par arrêté du 25 février 1974<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>)
- Le hameau de Réal est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Toutes ses terres, jusqu'alors biens de l'église, sont rachetés par Pierre de Guillon, intendant de [[Henri Ier de Bourbon-Condé|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon-Condé]]. Il transforme alors le manoir Le Boucher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, travaux qui durent jusqu'en 1587. La famille garde la seigneurie jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le manoir actuel, près de la rive droite de la Viosne, est un bâtiment rectangulaire de deux à trois niveaux couvert d'un toit à deux croupes. Les façades n'offrent aucun intérêt particulier : ce sont les quatre tours rondes qui confèrent un certain caractère à l'édifice. Deux tourelles à seulement un étage précèdent la façade orientale, reliées aujourd'hui entre elles par une véranda. Une tour plus épaisse et haut de deux étages se dresse devant la façade occidentale, face à l'entrée de la cour. De l'autre côté, se trouve une tour isolée, penchée vers la Viosne<ref name="Flohic"/>. Un moulin est adjoint au manoir, mais il se situe déjà sur le territoire communal d'Osny.
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Église Saint-André.
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Intérieur de l'église.
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Triforium.
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Tour penchée.
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Manoir de Réal.
On peut également signaler :
- Croix pattée dite croix de Saint-Éloi, à gauche du portail de l'église : Cette croix datant probablement de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été découverte au bois de la Croisette, et érigée en 1971 à son emplacement actuel. Ces croix servaient de bornes et n'avaient probablement pas de vocation religieuse. La date de 1411 gravée sur la croix doit faire référence à une opération de bornage<ref name="Flohic"/>.
- Lavoir couvert, rue Veuve-Quatremains : Ce lavoir est d'origine particulièrement ancienne, puisqu'il remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a reçu son aspect actuel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais l'installation actuelle n'est qu'une reconstitution en réemployant quelques éléments anciens. Le bassin rectangulaire est alimenté par un ruisseau. Des murs l'entourent à gauche, au fond et à droite. Les espaces dédiés aux lavandières, à gauche et à droite, sont protégés par des toits en appentis, tout comme l’extrémité du bassin côté rue. Côté bassin, ils prennent appui sur des piliers en bois<ref name="Flohic"/>.
- Grand moulin ou moulin banal, sur une dérivation canalisée de la Viosne : Un moulin est attesté en cet endroit dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est un moulin banal, c'est-à-dire que les habitants ont l'obligation de faire moudre leur grain dans ce moulin. Plusieurs fois agrandi, les bâtiments actuels de la minoterie sont construits à neuf en 1856. L'établissement cesse de fonctionner dans l'après-guerre, puis est converti en logements après dix ans d'abandon. La grande roue à aubes, les turbines et la machine à vapeur d'appoint en disparu, mais la chute d'eau libre subsiste. Les silos en béton ont été démolis en 1979<ref name="Flohic"/>.
- Moulin Vaugon ou Petit Moulin : Ce moulin n'est fondé qu'en 1790 par Pierre Vaugon, et conserve son bâtiment d'origine. Dès 1905, le moulin à eau est converti pour tournage sur bois et menuiserie. L'emplacement de la roue à aubes reste visible sur la rive sud du canal<ref name="Flohic"/>.
- Bâtiment-voyageurs de la gare de Boissy-l'Aillerie
- Il date de 1867/68, quand est construite la ligne de Pontoise à Dieppe. Le bâtiment est construit sur un plan-type de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, avec une façade rythmé par des bandeaux et chaînages en brique rouge, et des trumeaux couverts d'un enduit de couleur claire. Boissy-l'Aillerie est l'un des rares exemplaires dans la région à conserver son aspect d'origine, n'ayant jamais subi de modifications notables<ref name="Flohic"/>.
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Croix pattée.
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Fontaine et lavoir.
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Grand moulin.
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Bâtiment-voyageurs de la gare.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Gabriel Blétel (1878-1940), peintre paysagiste et dessinateur humoristique, élève de Luc-Olivier Merson et de Désiré-Lucas, y est né.
- Danielle Godet (1927-2009), actrice de théâtre, cinéma et télévision, y est enterrée.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Boissy-l'Aillerie au cinéma et à la télévision
- 1955 : Les Héros sont fatigués d'Yves Ciampi<ref name="APC">Aérodrome de Pontoise-Cormeilles situé sur les communes de Cormeilles-en-Vexin, Boissy l’Aillerie et Génicourt</ref>
- 1959 : La Verte moisson de François Villiers
- 1963 : L'Honorable Stanislas, agent secret de Jean-Charles Dudrumet<ref>La gare de Boissy au départ de l’autorail Gisors Pontoise</ref>
- 1973 : Prêtres interdits de Denys de La Patellière
- 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner<ref name="APC"/>
- 1998 : Trafic d'influence de Dominique Farrugia<ref name="APC"/>
- 2001 : Les Fantômes de Louba de Martine Dugowson<ref>Boissy l’Aillerie est rebaptisé
Thiviers un village du Périgord</ref>
- 2017 : Seuls de David Moreau
- 2017 : Alibi.com de Philippe Lacheau<ref name="APC"/>