Luc-Olivier Merson
Nicolas Luc-Olivier Merson né à Paris le Modèle:Date- et mort dans la même ville le Modèle:Date- est un peintre et illustrateur français.
Biographie
Fils du peintre et critique d'art Charles-Olivier Merson (1822-1902)<ref>Selon la reconnaissance parentale de 1863 inscrite dans l'état civil en mairie du Modèle:6e de Paris.</ref>,<ref name="Bret">Modèle:Ouvrage.</ref> et de Félicie Joséphine Talbot, Luc-Olivier Merson étudie auprès de Gustave Adolphe Chassevent-Bacque à l'École de dessinModèle:Laquelle puis auprès d'Isidore Pils à l'École des beaux-Arts de Paris. Il expose pour la première fois au Salon de 1866 et obtient le grand prix de Rome de peinture en 1869<ref group=Note>Le grand prix de Rome lui est remis par le surintendant des beaux-arts Émilien de Nieuwerkerke. Ce même surintendant qui, trois ans plus tôt avait dit au père du jeune Luc-Olivier en réponse à une demande d'exemption à la conscription : Modèle:Citation — Revue de Bretagne, de Vendée et d’Anjou, Société des Bibliophiles Bretons, Modèle:36e, Tome VII, Modèle:6e, Modèle:Date-, Modèle:P. Modèle:Lien web).</ref> avec Le Soldat de Marathon<ref group=Note>Modèle:Citation — Charles Saunier, Les Grands Prix de Rome depuis la fondation des Prix de Rome, Paris, Revue Encyclopédique, 1896, Modèle:P..</ref>. Luc-Olivier Merson obtient une médaille de première classe au Salon des artistes français de 1875, et une médaille d'or lors de l'Exposition universelle de 1889.
En 1892, il est élu à l'Académie des beaux-arts. Peu avant sa mort, il reçoit la médaille d'honneur du Salon des artistes français pour l'ensemble de son œuvre.
De 1905 à 1911, il est chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris. Chevalier de la Légion d'honneur en 1881, puis promu officier en 1900, il est promu commandeur du même ordre à titre posthume en 1920.
Luc-Olivier Merson pratique principalement la peinture religieuse et la peinture d'Histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Collections publiques
- New York, Metropolitan Museum of Art : La Danse des Fiançailles, 1885, vitrail en trois panneaux réalisé par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot d'après un dessin de Luc-Olivier Merson, Modèle:Dunité, commandé par Adélaïde Mott Bell, veuve d'Isaac Bell, légué en 1901<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Beauvais, musée départemental de l'Oise : Leucothoé et Anaxandre, 1866, huile sur toile.
- Biarritz, église Sainte-Eugénie : vitraux.
- Castres, musée Goya : Apollon exterminateur, 1868, huile sur toile.
- Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry : L'Annonciation, 1908, huile sur toile.
- Lille, palais des Beaux-Arts : Le Loup d'Agubbio, 1877, huile sur toile.
- Nantes, musée des Beaux-Arts : Le sacrifice des poupées, 1871, huile sur toile.
- Nice, musée des Beaux-Arts : Le Repos pendant la fuite en Égypte, 1880, huile sur toile.
- Paris :
- basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : mosaïques.
- hôtel de ville : peintures murales.
- musée Pasteur, bâtiment historique de l'Institut Pasteur : chapelle d'inspiration byzantine, crypte du tombeau de Louis Pasteur et de son épouse : les dessins et cartons évoquant les différents travaux et domaines d'activité du savant ont servi à la réalisation des mosaïques, décorant la chapelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- musée d'Orsay :
- Saint Louis entre l'Église et saint Thomas d'Aquin, vers 1888, huile sur toile <ref>Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.</ref> ;
- La Vérité, 1901, huile sur toile<ref>Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.</ref> ;
- La Famille, 1901, huile sur toile<ref>Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.</ref> ;
- La Fortune, 1901, huile sur toile<ref>Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.</ref> ;
- Danse de fiançailles, triptyque, huile sur toile<ref>Notice de l'œuvre sur le site du musée d'Orsay.</ref>.
- Opéra-Comique : peintures murales.
- Riom, musée Mandet : Saint Michel terrassant le dragon, 1875, huile sur toile.
- Rouen, musée des Beaux-Arts : Saint Isidore, le laboureur, 1878, huile sur toile<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Troyes, musée des Beaux-Arts : Saint Edmond roi d'Angleterre, martyr, 1871, huile sur toile.
Collections particulières référencées
- New York, vitrail dans le Modèle:Lien, résidence du milliardaire américain William Kissam Vanderbilt, au 660 de la Cinquième Avenue (palais démoli en 1926). Le vitrail dessiné par Luc-Olivier Merson a été réalisé en 1882, par l'atelier du peintre-verrier Eugène-Stanislas Oudinot.
- Newport, (Rhode Island), Modèle:Lien : les vitraux de la Chapelle Belmont (1890), située dans le cimetière de l'île : les vitraux du chœur, dessinés par Luc-Olivier Merson, ont été réalisés par l'atelier d'Eugène-Stanislas Oudinot. Trois vitraux dans la nef, dessinés par Luc-Olivier Merson ont été réalisés par l'atelier de Félix Gaudin (successeur d'Eugène Oudinot en 1890)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Illustration d'ouvrage et de périodique
- José-Maria de Heredia, Les Trophées,
- Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, illustrations gravés par Adolphe-Alphonse Géry-Bichard,
- Collaborations à La Mosaïque et à la Revue illustrée.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
Timbres, monnaies et cartes postales
- Merson a dessiné des timbres-poste de France et de Monaco, dont une série de timbres d'usage courant, le Type Merson,
- Il est l'auteur de billets de banque français, le 50 et le 100 francs des années 1920-30, et dont le billet de 50 francs<ref>Le billet de 50 francs Merson contre la Banque de France</ref> fit l’objet d’une longue procédure judiciaire entre ses héritiers et la Banque de France.
- Il inaugure la Collection des cent en 1901.
- Œuvres de Luc-Olivier Merson
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Le Soldat de Marathon (1869), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
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La Vision (1872), palais des Beaux-Arts de Lille.
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En collaboration avec Eugène-Stanislas Oudinot, La Danse des Fiançailles (1885), vitrail, New York, Metropolitan Museum of Art.
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Illustration pour le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (avant 1889).
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La Vérité (1901), Paris, musée d'Orsay.
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L'Annonciation (1908), Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry.
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En collaboration avec Henri-Marcel Magne, Christ en gloire (1923), mosaïque, Paris, basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.
Élèves
Luc-Olivier Merson, enseignant à l'École des beaux-arts de Paris ainsi qu'à l'Académie Vitti, eut entre autres pour élèves : Modèle:Colonnes
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Adolpe Giraldon, Luc Olivier Merson - Une noble vie d'artiste, 1929 (en ligne sur archive.org).
- École nationale des beaux-arts, Exposition de l'œuvre de Luc Olivier Merson, Modèle:Date- (en ligne sur archive.org).
- Flagel et Meynial, Livres sur les Beaux-Arts ayant appartenu à Luc-Olivier Merson, Membre de l'Institut, 1921 (en ligne sur archive.org).
Articles connexes
- Timbres au type Merson
- Le billet de 100 francs Luc Olivier Merson
- Le billet de 50 francs Luc Olivier Merson
Liens externes
- Site consacré à l'artiste sur coppoweb.com.