Bombardement de Dresde
Le bombardement de Dresde eut lieu du Modèle:Date au Modèle:Date, selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique sur le bombardement de zone du Modèle:Date-, devenue avec l'USAAF la Modèle:Lien en 1943. Il détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde, dans le cadre d'un bombardement combiné en Modèle:Langue. L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires notamment à la thermite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'emploi du phosphore étant lui discuté. Les bombes classiques et à retardement furent aussi utilisées. L'évaluation actuelle du nombre des victimes se situe autour de Modèle:Nombre (dont Modèle:Nombre identifiés)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Motifs de l'attaque de février 1945
Motifs stratégiques et Opération Thunderclap
Les services de renseignements occidentaux étaient arrivés à la conclusion que la Wehrmacht allait déplacer 42 divisions (un demi-million d'hommes) vers le front de l'Est, alors proche de la ville, et les services soviétiques avaient signalé d'importants mouvements de trains sur le centre de triage de Dresde (en fait, des trains de réfugiés fuyant l'avance de l'Armée rouge qui effectuait l'offensive Vistule-Oder). Les états-majors pensèrent que la ville servirait de nœud logistique pour ce transfert<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frederick Taylor, Dresden: Tuesday, February 13, 1945, HarperCollins, 2004, Modèle:P..</ref>.
La ville (Modèle:Nombre en 1939) comprenait en effet plusieurs gares et centralisait des réseaux téléphoniques vitaux pour le front de l'Est ; en raison des circonstances, elle aurait été intégrée tardivement au projet opération Thunderclap en [[Août 1944 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]] qui proposait originairement de frapper Berlin<ref>Modèle:Ouvrage</ref> de manière décisive<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ce plan, qui n'a jamais été appliqué tel quel, rejeté comme irréaliste<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et « terroriste », conçu par les états-majors américain et britannique, proposait une intensification des bombardements jusqu'à Modèle:Nombre, pour saper définitivement le moral<ref>Les villes japonaises d'Hiroshima et Nagasaki furent anéanties par des bombes atomiques (Modèle:Date-) de l'aviation américaine pour des raisons comparables (ce que le général Eisenhower laisse entendre dans ses mémoires d'après-guerre).</ref> des troupes allemandes. Attendant des effets déterminants du débarquement de Normandie, les Alliés avaient en effet été surpris par la résistance farouche des Allemands dans la bataille des Ardennes, du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La stratégie allemande faisait de l’ensemble des grandes villes sur le front de l’Est Modèle:Incise un rempart. La ville de Dresde partagea ainsi le même sort que Berlin et Breslau, qui furent réduites en cendres, mais essentiellement par l’artillerie et les chars soviétiques.
Motifs géopolitiques
Il est possible aussi que les États-Unis et le Royaume-Uni aient voulu impressionner l'URSS : ce bombardement a eu lieu quelques jours après la clôture de la conférence de Yalta, et il aurait eu une force dissuasive sur Staline, dans le contexte naissant de la guerre froide. Cette thèse est notamment défendue par Jacques Pauwels<ref>Retour sur la destruction de Dresde du 13-14 février 1945.</ref>. À l'inverse, des études de l'USAF insistent sur les demandes répétées des Soviétiques de bombardements sur les nœuds ferroviaires de l'Est de l'Allemagne pour faciliter la progression de l'Armée rouge<ref>http://www.memoire-net.org/article.php3?id_article=268.</ref>.
Les raids
En une nuit et deux jours, près de Modèle:Nombre ont largué Modèle:Unité (tons) de bombes « HE » (Modèle:Lang, à grand pouvoir explosif, comportant un régime de détonation supersonique), et Modèle:Unité de bombes « IB » (Modèle:Lang, soit des centaines de milliers de bombes incendiaires), lors de trois raids principaux (Modèle:Date- et Modèle:Date-) et d'un dernier raid le Modèle:Date-, soit plus de Modèle:Unité d'engins explosifs et incendaires<ref name="afhistory.af.mil">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 1945 - Bombings of Dresden », 23 mai 2013 (documents militaires américains déclassifiés), afhistory.af.mil Modèle:Pdf.</ref>. Les deux premiers raids de la RAF furent de 243 puis Modèle:Nombre (bombardiers de nuit en raison de leur conception moins défensive – cible : ville « Modèle:Lang ») ; le troisième, le lendemain 14, par l'USAF, était de Modèle:Nombre (bombardiers conçus pour opérer de jour avec des défenses efficaces à bord, et avec précision – cible : triages « marshalling yards ») accompagné de 100 à Modèle:Nombre ; le quatrième raid, le Modèle:Date-, de L'USAF, était de Modèle:Nombre – cible : triages<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Historical Analysis of the 14-15 February 1945 Bombings of Dresden », prepared by the USAF Historical Division, Research Studies Institute, 1945, Modèle:P. : « Authoritative tabulation of all Allied bombings on Dresde » Modèle:Pdf.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Date | Cible | Force | Avions | Tonnes
Bombes HE |
Tonnes
Bombes incendiaires |
Total
tonnes |
---|---|---|---|---|---|---|
7 octobre 1944 | Triage | US Modèle:8th AF | 30 | 72.5 | — | 72.5 |
16 janvier 1945 | Triage | US Modèle:8th AF | 133 | 279.8 | 41.6 | 321.4 |
14 février 1945 | Centre ville | RAF BC | 772 | 1477.7 | 1181.6 | 2659.3 |
14 février 1945 | Triage | US Modèle:8th AF | 316 | 487.7 | 294.3 | 782.0 |
15 février 1945 | Triage | US Modèle:8th AF | 211 | 465.6 | — | 465.6 |
2 mars 1945 | Triage | US Modèle:8th AF | 406 | 940.3 | 140.5 | 1080.8 |
17 avril 1945 | Triage | US Modèle:8th AF | 572 | 1526.4 | 164.5 | 1690.9 |
17 avril 1945 | Zone
industrielle |
US Modèle:8th AF | 8 | 28.0 | — | 28.0 |
Conséquences de l'attaque
Dès l'annonce de l'attaque, l'étonnement et le malaise de pilotes de la RAF
Alors que les pilotes de l'USAF ne connaissaient généralement pas la ville de Dresde, certains de la RAF connaissaient le caractère artistique et touristique de la capitale de l'ancien Royaume de Saxe (d'où son surnom « Elbflorenz » : la Florence de l'Elbe) concrètement illustré par les manufactures de porcelaine de Saxe, appelée en anglais « Dresden China ». Rien n'indiquait un rôle militaire décisif pour cette ville ancienne, qui avait, pour cette raison, été épargnée pendant cinq ans. Ainsi la RAF ne disposait même pas de carte précise de la ville. L'historien Alexander McKee souligne le caractère inusuel du raid, jusqu'aux feuilles de routes masquées dans les cockpits jusqu'au dernier moment<ref>Alexander McKee, ibid, Modèle:P. : Modèle:Citation étrangère</ref>.
Le bombardement qui ne « pouvait pas avoir lieu ».
Les historiens sont unanimes pour souligner la beauté de la ville. La croyance des habitants dans l'impossibilité d'une attaque massive était très répandue et les réfugiés de l'Est s'y dirigeaient spontanément.
De plus, la ville était appelée par la propagande « Lazarett-Stadt » (la ville-hôpital) avec 22 hôpitaux, des écoles et bâtiments publics convertis pour soigner les blessés du front, ayant été ajoutés aux grands hôpitaux<ref>Grands hôpitaux de Dresde : Stadtkrankenhaus Friedrichstadt, Stadtkrankenhaus Dresden-Johannstadt, Klinik St. Joseph Stift, Krankenhaus Carolahaus (1878). Exemple d'école convertie : Vitzthumschule.</ref> de la ville. Leur toit était peint en blanc avec une croix rouge, rassurant encore davantage les habitants. Contrairement aux autres grandes villes, il n'y avait donc pas eu de plan étendu de protection avec grands abris anti-aériens<ref>Alexander McKee, ibid, Modèle:P. (protections absentes), Modèle:P. (marquage visible des hôpitaux). </ref>.
Prises en considération de l'attaque
Le Modèle:Date-, Winston Churchill s'interrogea dans une note d'état major sur l'opportunité de ce bombardement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La manière de considérer ces attaques aériennes varie selon le point de vue. À l'époque déjà, le ministère de la Propagande de Joseph Goebbels avait utilisé le bombardement de Dresde pour relativiser la responsabilité de l'Allemagne dans la guerre et placer les Allemands dans un rôle de victimes. Au cours de la guerre froide, les préjugés idéologiques empêchèrent une étude objective du déroulement des événements.
Bilan humain
Des milliers de réfugiés qui fuient l’avancée de l’Armée rouge et de soldats blessés, qui sont soignés dans Modèle:Nombre, s’entassent dans la ville dont il est difficile de déterminer précisément le nombre d'habitants. Selon des estimations, la ville est passée de Modèle:Nombre à un regroupement de plus d’un million de personnes à l'époque, un flux de quatre millions de réfugiés de Silésie fuyant notamment sur ordre<ref>À Breslau, le Modèle:Date-, le Gauleiter Karl Hanke avait ainsi donné par haut-parleur l'ordre d'évacuation immédiate de Breslau vers l'ouest, pour les femmes, les enfants et les personnes ne pouvant combattre, la plupart partant à pied par des températures glaciales («Frostbite march » en anglais, titre d'un chapitre de Alexander McKee, The devil Tinderbox, Modèle:Op. cit., Modèle:P.).</ref> le front russe allant alors d'est en ouest<ref>Alexander McKee, ibid, Modèle:P.</ref>. L'évaluation du nombre de morts a beaucoup fluctué. Le recensement des survivants restés sur place, selon le décompte du Modèle:Date-, deux mois après l'attaque, fait état de Modèle:Nombre<ref>Voir : Modèle:Lien), se référant à Stadtverwaltung Dresden (administration municipale de Dresde).</ref>. Le compte de Modèle:Nombre avancé par l'écrivain négationniste David Irving était appuyé sur un rapport de police (Tagesbefehl -TB- Nr. 47) considéré actuellement comme falsifié<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, une copie<ref>Modèle:Ouvrage</ref> de l'original ayant été retrouvée à Dresde par Götz Bergander.
Une estimation à Modèle:Nombre a été avancée par les Soviétiques. Le chercheur allemand Jörg Friedrich fait état de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage (à la Modèle:P. de l’édition de poche List [2004]). Traduction française Modèle:Ouvrage</ref>.
Des estimations élevées se réfèrent souvent à des déclarations de témoins oculaires qui ne peuvent plus être réexaminées, ainsi qu'à des informations de sources aux motifs divers (parfois négationnistes) :
- un document du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1946 a donné le chiffre le plus élevé de plus de Modèle:Nombre. Ce nombre n'était cependant pas le résultat d'investigations propres, mais émanait de rapports basés sur des sources issues des indications de l'administration nazie<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- l'ancien officier d'état-major de Dresde Modèle:Lien, qui avait alors été chargé de travaux de déblaiement, a affirmé en 1992 que, jusqu'au Modèle:Date-, Modèle:Nombre auraient été pleinement identifiés, 50 000 en partie et 168 000 pas du tout<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces chiffres auraient été communiqués à Adolf Hitler en sa présence. Mais il n'existe aucune preuve écrite qui pourrait confirmer cela et on doute aussi que Hitler ait demandé une telle communication le jour de son suicide. Des journaux (Süddeutsche Zeitung, Die Welt, Frankfurter Allgemeine) ont souvent publié des chiffres difficiles à certifier, variant de Modèle:Unité, jusqu'à la quasi-clôture du débat entre historiens après le décompte des victimes (Modèle:Lang) défini le Modèle:Date- à la suite du travail de la commission historique.
Le bilan finalement admis est de Modèle:Nombre maximum (dont Modèle:Unité identifiés), établi par une commission d'historiens dirigée par Rolf-Dieter Müller et mandatée par la ville de Dresde en 2004-2010<ref>Voir Modèle:Epub Ian Kershaw, La Fin, Seuil, Paris, 2012 Modèle:ISBN, note 790, emplacement 12131 sur 16493 ; Rolf-Dieter Müller, Nicole Schönherr, Thomas Widera, Die Zerstörung Dresdens 13. bis 15. Februar 1945 – Gutachten und Ergebnisse der Dresdner Historikerkommission zur Ermittlung der Opferzahl, Hannah-Arendt-Institut. Berichte und Studien 58, Göttingen, 2010, Modèle:Isbn, ainsi que, sur le site de la ville de Dresde.</ref>.
Pour le parti d’extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AFD), le nombre officiel de victimes est largement sous-estimé. Pour son coprésident, Tino Chrupalla, le véritable bilan serait d'« environ Modèle:Nb »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réactions au bombardement
Dans la propagande nazie
Le gouvernement nazi utilisa ce bombardement à des fins de propagande. Le Modèle:Date-, le ministère de la Propagande publiait un communiqué de presse qui dessinait la ligne générale de la propagande nazie : Dresde n'avait aucune industrie de guerre, n'était qu'une ville de culture et d'hôpitaux. Le Modèle:Date-, une nouvelle note paraissait, accompagnée de photos d'enfants brûlés, sous le titre Dresde - Massacre de Réfugiés et indiquant que Modèle:Nombre étaient mortes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
D'après Frederick Taylor, le ministère fit gonfler le nombre de morts par un facteur dix<ref>Modèle:Citation (Modèle:Ouvrage).</ref>. Les diplomates allemands firent circuler dans les pays neutres des photographies des destructions, de morts et d'enfants grièvement brûlés. Par coïncidence, le jour précédant le raid, un document du ministère allemand des Affaires étrangères avait été mis en circulation dans les pays neutres, critiquant Arthur Harris comme le responsable des bombardements de terreur.
Comparaisons, « tempête de feu »
D'autres bombardements sur l'Allemagne (Berlin et Hambourg lors de l'opération Gomorrhe) furent aussi très meurtriers, mais celui de Dresde a plus profondément choqué les esprits, peut-être parce que la ville était davantage perçue comme une ville d'arts et de culture et qu'elle avait un intérêt stratégique moins important (ne pouvant justifier une attaque aussi lourde), d'autant plus que l'Albertstadt, le fort militaire de Dresde, n'a pas été bombardé. Les témoignages font aussi dramatiquement état de la présence d'une tempête de feu (Modèle:Lang) sur plusieurs kilomètres carrés, confirmée par les analyses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, avec des vents de la force d'une tornade<ref>Modèle:Ouvrage</ref> qui aspiraient vers le feu les victimes qui tentaient de se retenir<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. On possède des observations de telles tempêtes de feu pour le bombardement de Coventry (opération Mondscheinsonate) par l'Allemagne, celui de Hambourg<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (opération Gomorrhe), et pour les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki.
Comparaison concernant les sept plus grandes villes allemandes
Ville | Population (1939) |
Tonnage | ||
---|---|---|---|---|
USAF | RAF | Total | ||
Berlin | 4 339 000 | 22 090 | 45 517 | 67 607 |
Hambourg | 1 129 000 | 17 104 | 22 583 | 39 687 |
Munich | 841 000 | 11 471 | 7 858 | 19 329 |
Cologne | 772 000 | 10 211 | 34 712 | 44 923 |
Leipzig | 707 000 | 5 410 | 6 206 | 11 616 |
Essen | 667 000 | 1 518 | 36 420 | 37 938 |
Dresde | 642 000 | 4 441 | 2 659 | 7 100 |
La question récurrente du « crime de guerre » ; les responsabilités
Un historien comme Jörg Friedrich considère que les destructions des zones habitées par "Area Bombing" sont des crimes de guerre. D'autres considèrent que tous les moyens devaient être utilisés pour mettre fin le plus rapidement à la guerre et en définitive, épargner des vies humaines.
Quoi qu'il en soit Winston Churchill s'est inquiété de l'opportunité du bombardement quelques semaines après, le 28 mars 1945<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans un memorandum adressé à l'état major britannique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sir Arthur Harris affirma que la décision avait été prise à un échelon très supérieur au sien<ref>"Je sais que la destruction d’une ville aussi grande et splendide à cette étape avancée de la guerre a été jugée inutile même par un grand nombre de personnes qui admettaient que nos attaques précédentes étaient aussi justifiées que toutes les autres opérations de guerre. Ici, je dirai seulement que l'attaque de Dresde était à l'époque considérée comme une nécessité militaire par des personnes beaucoup plus importantes que moi." Lire en ligne: Archives nationales du Royaume Uni. http://www.nationalarchives.gov.uk/education/heroesvillains/g1/cs3/default.htm </ref>.
En 1949, voulant apporter son témoignage, le photographe Richard Peter, habitant de Dresde, publie Dresden, eine Kamera klagt an (Dresde, un appareil photo accuse)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
S'ils conviennent aux historiens, les résultats de la Commission historique sont régulièrement remis en cause sur internet, notamment par les nationalistes. Selon Gert Bürgel<ref>Il a été demandé au service des archives de la ville de Dresde en juin 2013 l'accès aux documents de travail, il a été répondu qu'ils sont bloqués pour trente ans, et les témoignages pour 80 ans. Lien en allemand : http://www.dresden-dossier1945.de/archivsperrungen.php</ref>, les témoignages entendus et les matériaux de travail de la commission sont inaccessibles, couverts par le secret et ne peuvent donc pas être l'objet d'étude critique. Sont accessibles principalement<ref>Outre le rapport final de 96 pages, sont aussi disponibles, toujours en allemand : a) en 42 pages, un état des connaissances actuelles sur la recherche et l'enregistrement des personnes décédées durant le bombardement (Matthias Neutzner); b) le projet Mathildenstrasse, 12 pages, (Anton Tuch) avec l'étude d'une rue comme exemple; c) un document de 101 pages (Helmut Schnatz) sur les attaques de civils à la mitrailleuse depuis des avions à basse altitude, attaques dont la réalité est alléguée et non prouvée, aucune découverte archéologique de balles de calibre 50 -12,7mm- près de l'Elbe, par exemple, n'ayant été faite. Le tout est disponible sur Internet: http://www.dresden.de/de/leben/stadtportrait/110/ereignisse/03/historikerkommission/02_materialien.php et représente, avec l'ouvrage publié, un ensemble de près de 500 pages. </ref> le rapport final (Abschlussbericht) sur Internet; le projet Mathildenstrasse, étude d'une rue-témoin du centre-ville<ref>http://www.dresden.de/de/leben/stadtportrait/110/ereignisse/03/historikerkommission/02_materialien.php</ref>, et l'ouvrage publié par l'Institut Hannah Arendt de Dresde.
Survivants célèbres
- L'écrivain américain Kurt Vonnegut (1922-2007), qui travaillait comme prisonnier de guerre dans un abattoir de la ville lors du bombardement, en réchappa en se réfugiant dans les caves du bâtiment. De cette expérience apocalyptique, il tire son roman Abattoir 5. Un film, Abattoir 5 (titre original : Modèle:Lang), réalisé par George Roy Hill en fut tiré en 1972.
- L'écrivain et philologue allemand Victor Klemperer (1881-1960) est aussi un des survivants du bombardement, qu'il évoque en 1947 dans son essai LTI-Lingua Tertii Imperii: Notizbuch eines Philologen.
- Le pianiste Peter Rösel est né à Dresde le 2 février 1945.
- Le philosophe et historien français Joseph Billig est un survivant de Dresde.
- l'écrivain Jean-Louis Foncine (nom de plume de Pierre Lamoureux), auteur de livres pour la jeunesse de la collection « Signe de piste », était à Dresde. Il raconte le bombardement dans ses souvenirs Un si long orage.
Le bombardement de Dresde dans la culture
Le bombardement de Dresde constitue la trame de fond du roman d'Henri Coulonges L'Adieu à la femme sauvage. L'héroïne Johanna survit au bombardement, mais pas sa grande sœur, ce qui fait perdre la raison à sa mère<ref name="Le grand prix du roman de l'Académie Française"> Modèle:Article.</ref>.
Photos de Dresde fin 1945
Les photos sont de Richard Peter, revenu à Dresde en septembre 1945.
-
indicationDeLangue}} : Modèle:Lien.</ref>.
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indicationDeLangue}} : http://www.dresden.de/media/pdf/presseamt/Faltblatt_Rathaus.pdf.</ref>.
-
La Josephinen-Strasse.
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La ligne de chemin de fer allant à Pirna.
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-
À l'arrière-plan, la manufacture de tabac Yenidze.
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Notes et références
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rolf-Dieter Muller, Nicole Schönherr, Thomas Widera (Hg.) Die Zerstörung Dresdens 13. bis 15. Februar 1945, Gutachten und Ergebnisse der Dresdner Historikerkommission zur Emittlung der Opferzahlen, Hannah-Arendt-Institut Dresden, Berichte und Studien 58, V & R unipress GmbH, Göttingen, 2010.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alexander McKee, Dresden 1945, The Worst Pre-atomic War Bombing Ever (Réédition de : Dresden 1945, The Devil Tinderbox, 1982), London, Granada, 1983.
- Modèle:Ouvrage.
- David Irving, La destruction de Dresde, Éd. Robert Laffont, collection Ce jour-là, 1964, et Éd. J'ai lu Leur aventure Modèle:N°/147, 1970.
- Maurice Guillot, La ville aux toits verts, Éd. Presses de la Cité, 1964 (roman).
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Matthias Gretzschel, Als Dresden im Feuersturm versank, Ellert & Richter, 2004.
- Modèle:Ouvrage.
Voir aussi
Annexes
Articles connexes
En lien avec les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et les choix stratégiques:Modèle:Début de colonnes
- Winston Churchill
- Arthur Harris
- Frederick Lindemann
- Directive sur le bombardement de zone du 14 février 1942
- Bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale
- Bombardement stratégique
- Offensive de bombardement combinée
- Bomber stream
- Tapis de bombes
- Bombes incendiaires
- Phosphore
- Tempête de feu
- La destruction de Dresde
Modèle:Fin de colonnes Autres bombardements des villes d'Allemagne: Modèle:Début de colonnes
Modèle:Fin de colonnes Suites, analyses
Sur la ville de Dresde: Modèle:Début de colonnes
- Église Notre-Dame de Dresde
- Église Sainte-Sophie de Dresde
- Dresde
- Dresde vue de la rive droite de l'Elbe en dessous du pont Auguste
- Dresde vue de la rive droite de l'Elbe au-dessus du pont Auguste
Liens externes
- Modèle:Lien brisé
- Retour à Dresden – Documentaire de Martin Duckworth, 1986, sur ONF.ca Modèle:Vid.
- Pour tenter d’en finir avec les idées fausses sur Dresde – Mémoire.net.