Bouvron (Meurthe-et-Moselle)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bouvron est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
D’après les données Corine land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le ban communal de 1000 hectares comprend en 2011, plus de 60 % de terres arables, 23 % de prairies, 12% de forêt et seulement près de 3% de zones urbanisées.
Le ban communal est aujourd’hui traversé par la route départementale 904 (ex Route nationale 404) à l'est du village, mais les chroniques archéologiques<ref name=":0" /> signalent un ancien chemin traversant la commune du nord au sud pour relier Toul à Pannes vers Bavay (parfois nommé Chemin Brabant car ce dernier a fait partie de la Lotharingie)
Géologie
On trouvait, sur le territoire de la commune le sulfate de strontiane, substance minérale assez rare que l'on ne rencontre que sur deux ou trois endroits en France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Comme d'autres communes dans la région touloise, Bouvron a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux ruisseaux) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Deux tuileries ont fonctionné sur ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ces argiles devaient également contenir des matières premières utiles pour la taille d'outils puisque des silex taillés de la collection Husson<ref>Modèle:Article.</ref> sont signalés comme ayant été recueillis à Bouvron<ref name=":1" />.
Hydrologie
Le ban communal est arrosé par 4 cours d'eau qui se jettent dans la rivière Moselle via le ruisseau du Longeau, affluent du Terrouin :
Le ruisseau de la Naue (3.559 km) , le ruisseau de Rehanau (1.186 km), le ruisseau de Ruaux (2.07 km), le ruisseau du Bois de St-Gengoult (2.026 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Urbanisme
Typologie
Bouvron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,3 %), prairies (22,3 %), forêts (12,9 %), zones urbanisées (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme vient du théonyme gaulois Borvo, dieu thaumaturge lié aux cours d'eau : Bouvron a d'abord été le nom des ruisseaux environnants avant de désigner le village. Celui-ci apparaît sous le nom de Bevro dès 885<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La micro-toponymie de la commune montre qu'il a sûrement existé un gibet au lieu-dit La justice, au nord du village.
Histoire
Le dictionnaire statistique de la Meurthe par H Lepage<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> indique que le village est mentionné en 893 dans une charte du roi Arnolphe de Carinthie ainsi que dans la confirmation des biens de l'abbaye de saint-Mansuy par l'empereur Othon, en 965<ref>Capellam in Bevrone</ref>.
Ces indices historiques indiquent une fondation du village au Moyen Âge, même si une présence gallo-romaine est relatée dans les répertoires archéologiques, notamment par la découverte de vestiges d'habitations au lieu-dit la Charmotte (tuiles)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> ainsi que la découverte d'une sculpture mutilée de tête de cheval au lieu-dit les noires terres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces découvertes renforcent l'hypothèse de l'existence d'une exploitation agricole avant l’urbanisation du village entre la conquête romaine de la Gaule et la chute de l’Empire romain d'Occident .
Il est également indiqué que le château fut détruit par le duc de Lorraine [[Thiébaud Ier de Lorraine|Thiébaud {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Lorraine]] en 1215 ou peu avant, et reconstruit vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et qu'en 1323, Henri de Chérisey et en 1334 Isabelle sa femme reprennent en fief, du comte Edouard Ier de Bar, la seigneurie de Bouvron. Ainsi, le comte de Bar, fils de Henri, en considération "des bons et loyals services que son aîné messire « Hanry de Charisey, chevalier, lui ait faict en temps passeis et ferait encore en temps à venir », lui fit don, par lettre scellée de son sceau et datée de l'an de grâce 1323, des terres de Bouveron et de Morville-sur-Seille dont il devint seigneur et ce pourquoi il reconnut devoir six semaines de garde à Mousson <ref>T.C. Pont, domaine.</ref>.
Le territoire communal porte un ouvrage du système défensif (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) dit Séré de Rivière : l'Ouvrage de Bouvron
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
E. Grosse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Surface territ. cadastrée, 1000 hect., dont 683 en terres labour., 158 en prés et 151 en forêts. »
ce qui indiquerait que la vigne n’était pas cultivée, même si le village était au pied des coteaux de Lucey.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Bouvron était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 1245 hectares (au delà de la surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 764 à 720 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 14 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Restes du château Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : tour ronde d'angle, tour ronde flanquant la courtine ouest, entrée en plein cintre. Fief du comté de Bar, et de l'évêque de Toul Renaud de Senlis, actuellement englobés dans les bâtiments d'une exploitation agricole.
- Maison forte Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Ouvrages militaires faisant partie du camp retranché de Toul (Ouvrage de Bouvron).
Nécropole militaire allemande d'Andilly
Modèle:Article détaillé Voici le texte qui se trouve affiché à l'entrée de la Nécropole Militaire Allemande d'Andilly :
"Les tombes de soldats sont les grands prédicateurs de la Paix" (Albert Schweitzer, Prix Nobel de la Paix).
Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge ou Service d'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes a été chargé par le gouvernement allemand d'aménager cette nécropole militaire de regroupement pour les victimes de la Seconde Guerre Mondiale au début des années 60. Ses membres et bienfaiteurs en ont financé l'entretien avec leurs cotisations et dons. Dans le cadre de camps de jeunesse internationaux, des Jeunes gens de toute l'Europe aident toujours à l'entretien, et jettent ainsi les bases d'une compréhension mutuelle.
Au début du mois de Modèle:Date-, les troupes alliées se pressaient en direction de l'Allemagne. De la vallée du Rhône jusque sur la crête des Vosges et à la vallée du Rhin, les combats contre les troupes de repli allemandes ont causé des deux côtés des pertes énormes. Les services d'inhumation des Américains ont établi ici pour les leurs, ainsi que pour les soldats allemands, tombés au combat, un cimetière provisoire.
Après la guerre, les Américains ont relevé leurs soldats et les ont inhumés à Saint-Avold. Andilly est alors devenu un cimetière militaire allemand où reposaient à l'époque 5000 victimes.
À partir de 1957, le Volksbund a commencé à rechercher et à regrouper à Andilly les corps des soldats allemands tombés dans onze départements. C'est ainsi qu'avec plus de 33 000 sépultures, la plus grande nécropole militaire allemande pour la Seconde Guerre Mondiale en France a été créée. Elle a été ouverte au public en 1962.
Les défunts de ce cimetière appellent à la Paix.
Édifices religieux
- Église Saint-Mansuy Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle .
- Chapelle du cimetière militaire allemand (bois de Chazaux).
Personnalités liées à la commune
- Narcisse Cotte (1828 - 1892), sculpteur né à Bouvron, diplomate et collectionneur d'œuvres d'art français.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.