Situé au nord-est de Nancy sur la route de Nomeny, le village de Bouxières-aux-Chênes est l'un des plus grands de Meurthe-et-Moselle par sa superficie d'environ 2 000 hectares. Placé idéalement sur le coteau est du plateau du Grand Couronné, il est resté agricole avec un développement urbain dans les années 1970. D'anciennes vignes côtoient des vergers de mirabelliers.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Écarts et lieux dits
Cheval Rouge.
Écuelle.
Moulins.
Urbanisme
Typologie
Bouxières-aux-Chênes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (34,2 %), prairies (27,6 %), forêts (25,8 %), cultures permanentes (6,3 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Bouxières-aux-Chênes est composé de trois principaux hameaux : Moulin avec le prieuré de Blanzey, Bouxières et Ecuelle avec le Château. Sur la commune de Bouxières-aux-Chênes, en haut du hameau de Moulins, il y a Blanzey avec la chapelle Sainte-Agathe, ancienne ferme des ducs de Lorraine devenue un prieuré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbaye prémontrée de Sainte-Marie-au-Bois, construite à côté du site probable d'une ancienne villa gallo-romaine appelée Blanca.
Le hameau de Moulins qui en dépend, appelé autrefois Molendinum, était un village assez important, uni à l’abbaye Sainte-Marie de Pont-à-Mousson et qui avait pour patron saint Hilaire ; le duc de Lorraine en était également seigneur. La ferme de Blanzey était un prieuré du nom de Sainte-Agathe et qui appartenait à la mense de l’abbaye de Sainte-Marie. Les ducs de Lorraine en avaient fait auparavant le chenil de leurs meutes de chasse, mais la duchesse Berthe le donna, avec les terres qui en dépendaient, à l’abbaye de Sainte-Marie, dans le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le hameau de Moulins doit son nom aux nombreux moulins qui profitaient du ruisseau puissant qui traverse le hameau et qui bénéficie d'un débit constant toute l'année et de la forte pente à cet endroit pour moudre le grain. Il reste quelque rare exemplaire de cette architecture transformée en maisons d'habitations.
Bouxières-aux-Chênes doit son nom au terme ancien signifiant Buisson, en latin Buxieræ, est un ancien village. Il dépendait autrefois de la seigneurie d’Amance et fut probablement bâti par quelque chevalier de ce nom. Il passa ensuite aux ducs de Lorraine, suivait les coutumes de la province et répondait au parlement de Nancy, bailliage de Nomeny.
Au centre de Bouxières-aux-Chênes se trouve un lavoir qui a été sauvé de la destruction et rénové par l'équipe du maire Bertrand Hirtz dans les années 1980 et qui est Modèle:Quand classé. Un magnifique cadastre napoléonien de Bouxiéres, sauvé de la destruction à la même période, se trouve dans les archives de la commune.
L'église ancienne de Bouxières se situait à la place du cimetière actuel. Elle fut déclarée en ruine vers 1780. La nouvelle église, Modèle:QuandModèle:Quand au centre du village.
Pendant la guerre de 1870, les Uhlans (lanciers de la cavalerie allemande) firent des passages de nuit sur la route départementale pour provoquer la garnison de Nancy et effrayer les populations.
Bouxières-aux-Chênes fut en 1914 au centre du dispositif de défense de Nancy et la bataille fit rage sur ce secteur dites la bataille du Grand-Couronné. De nombreuses destructions ont eu lieu à la suite des bombardements comme en témoignent les cartes postales de l'époque.
Bertrand Hirtz a été élu en 1983 à l'âge de 29 ans. Il fut le plus jeune maire de Meurthe-et-Moselle. Il démissionna en 1986 pour des raisons professionnelles. Il a été de nouveau élu de 2001 à 2008 en Alsace comme conseiller municipal à Schiltigheim, Modèle:2e grande ville du Bas-Rhin avec Modèle:Nombre.
Jacques Chevalier a été tout d'abord conseiller à Bouxières-aux-Chênes sous le mandat Cordary en 1978, il démissionna en 1981 mais revint en 1983 en tant que Modèle:1er aux côtés de Bertrand Hirtz. Il fut élu maire en 1986, réélu en 1989 et 1995 jusqu'en 2001. Se laissant du répit, en raison de sa maladie, le temps d'un mandat, il fut réélu maire de la commune en 2008. Décédé le 23 juin 2011, il a été remplacé par sa fille Audrey Donnot le 10 septembre 2011.
Au centre de Bouxières-aux-Chênes se trouve un lavoir qui a été sauvé de la destruction et rénové par l'équipe de Bertrand Hirtz en 1984, qui est maintenant classé monument historique.
Un magnifique cadastre napoléonien de Bouxières, sauvé de la destruction et restauré à la même période, se trouve dans les archives de la commune.
Fichier:Saint Nicolas arrêtant l'ennemi (1926).jpgSaint-Nicolas arrêtant l'ennemi. Vitrail de Jacques Grüber. Vers 1926. Église Saint-Madeleine.Église Sainte-Madeleine de Bouxières, détruite en 1914-1918, reconstruite en 1923-1924 sur les plans de l'architecte Alfred Thomas, de Nancy ; l'ancien édifice ayant été totalement détruit lors de la Première Guerre mondiale. La réalisation de l'ameublement intérieur est confiée à Jules Cayette<ref>Étienne Martin, Jules Cayette (1882-1953), mémoire d'histoire de l'Art, Université Nancy 2, 2005, p. 237-238. Étienne Martin, Jules Cayette, 1882-1953, créateur d’art à Nancy, Metz, éditions Serpenoise, 2011, p.83-90.</ref> qui réalise le maître-autel en pierre et mosaïques (aujourd'hui disparu, ne subsiste que la porte du tabernacle et le médaillon à décor d'Agnus Dei, réinstallés dans le nouvel aménagement liturgique), les autels latéraux, la grille de communion (seuls subsistent les deux vantaux mobiles), les bancs de la nef à décor de feuilles de chêne (en rappel du nom de la commune), les fonts baptismaux, les tabourets et le fauteuil du célébrant, le meuble de rangement de la sacristie. Les vitraux sont signés de Jacques Grüber. Un vitrail représente Saint-Nicolas dans une posture inhabituelle: à la sortie du village, arrêtant l'ennemi avec sa main. Il illustre la bataille du Grand-Couronné en septembre 1914 où l'armée allemande fût stoppée à Bouxières-aux-Chênes. On y voit le ciel obscurci et rougi de nuages de fumées, deux villages embrasés, les volutes blancs des coups de canons; à gauche, l'auberge du Cheval Rouge, à la sortie de Bouxières vers Lanfroicourt; en bas, l'ennemi tapi et contenu. On remarque la précision du dessin des mains et du visage ainsi que l'harmonie des nuances de couleurs.