Brue-Auriac
Modèle:Infobox Commune de France
Brue-Auriac est une commune française située en Pays de La Provence Verte dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est membre de la communauté de communes Provence Verdon.
Géographie
Localisation
Petit village, se situant dans le centre Var, Brue-Auriac appartient à l’aire d’attraction des agglomérations de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Modèle:Unité de Brignoles et à Modèle:Unité de Barjols<ref>Distance par la D 560</ref>.
Géologie et relief
D'ouest en est, 4 unités topographiques parallèles constituent le paysage communal<ref>Révision n°1 du PLU de Brue-Auriac | Rapport de présentation : Diagnostic. 2.1 Situation. 2.1.1 Localisation géographique, p.9</ref> :
- à l'ouest, un vaste plateau boisé entaillé par de nombreux vallons (vallon de Valtorte, vallon de Cabris<ref>Vallon de Cabris</ref>, vallon de Cantarelle, le vallon de la Curnié, vallon des Derrots…) occupe le tiers ouest du territoire<ref>Le village occupe un site de plaine viticole creusé de de nombreux vallons</ref> ;
- au centre, une dépression, où se concentrent routes, espaces cultivés et urbanisés ;
- à l'est, un secteur de basses collines (300 à 360 mètres d'altitude) séparées par des espaces plans généralement cultivés ;
- la frange est, haute vallée de l'Argens, dont seule la rive gauche de la rivière appartient à la commune.
Hydrographie et les eaux souterraines
- Actuellement, la ressource en eau de Brue-Auriac provient de l’Argens.
- Forage sur le haut de la colline de Siguérane<ref>Forage sur le haut de la colline de Siguérane</ref>.
- Ruisseau Mère Vieille.
- Vallon de Cabris<ref>Vallon de Cabris - Brue-Auriac</ref>.
- Saut du Bacon - Cascades de Montaud - L'Argens à Brue-Auriac<ref>Saut du Bacon - Cascades de Montaud - L'Argens à Brue-Auriac</ref>.
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
- La Route départementale (RD 560) constitue l’axe routier principal de la commune<ref>Route départementale D560</ref>.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Réseau Tranbus<ref>Réseau Tranbus</ref>.
- Réseau Zou.
Communes limitrophes
Sismicité
Il existe trois zones de sismicités dans le Var :
- Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
- Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
- Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Brue-Auriac est en zone sismique de très faible risque « Ia »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.
Urbanisme
Typologie
Brue-Auriac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU</ref>. Elle est également membre du Syndicat mixte du Pays de la Provence Verte, compétent en matière de Schéma de cohérence territoriale (SCoT).
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), cultures permanentes (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (2,6 %), terres arables (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), zones humides intérieures (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- Domaine de Cantarelle (AOP Coteaux-varois-en-provence)<ref>Domaine de Cantarelle</ref>,<ref>Un domaine de 135 hectares</ref>.
- Coopérative vinicole La Brussoise, actuellement Fontaillade<ref>Coopérative vinicole La Brussoise, actuellement Fontaillade</ref>.
Tourisme
La commune bénéficie du label « Pays d’art et d’histoire » attribué au Pays de la Provence Verte en 2005.
En matière d'accueil, la commune dispose de :
- 2 chambres d'hôtes (La bastide Collombe<ref>La bastide Collombe</ref> et le domaine de la Procureuse<ref>La Procureuse</ref>) ;
- 1 maison d'hôte<ref>Bastide Saint-Estève</ref> ;
- 1 gite (Bellone-en-Provence<ref>Bellone en Provence</ref>) ;
- 1 studio de tourisme en centre-ville.
Commerces
- Boulangerie.
- Commerces de proximité à Barjols, Saint-Martin-de-Pallières<ref>Commerces de proximité</ref>.
Toponymie
Auriac est un nom de domaine gallo-romain formé avec le suffixe -ac sur le nom de personne latin Aurius<ref>Le Haut-Var d'antan : Brue-Auriac</ref>.
Histoire
Village atypique, Brue-Auriac est né, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l’union de deux villages, Brue et Auriac et du rêve du seigneur Georges Roux de Corse (1703-1792), fondateur de Brue.
Jusqu’en 1751, l’actuel territoire de Brue-Auriac est, plus ou moins, divisé en trois fiefs : le Val de Brue, Auriac, et Saint Estève, dont on retrouve des traces dès 1252. Ces territoires sont alors tous trois dirigés par Foulque III de Pontevès, ils resteront sous la domination des Pontevès jusqu’en 1666, date à laquelle Henri de Laurens achète le Val de Brue à François Simiane de Pontevès. En 1720, François Nicolas Dupin, alors conseiller royal, le rachète aux Laurens.
En 1746, Georges Roux, dit le Corse, achète le Val de Brue et les terres qui l’entourent ; il est alors parsemé de bastides isolées comptant une centaine d’habitants. Riche armateur, il fait ériger ses terres en marquisat (février 1750), et dès le Modèle:Date-, la première pierre du nouveau village de Brue est posée. Le hameau de Saint Estève sera rattaché à Auriac le Modèle:Date-<ref>Le hameau de Saint-Estève</ref>.
Le nouveau marquis fonde une importante magnanerie en 1757. En parallèle, le village se dote de trois tanneries, une chapellerie (Modèle:Nombre à l’année, 12 000 chapeaux par an), deux fabriques de cadis (draps de laine grossiers) une fabrique de siamoise et de mouchoirs, une manufacture de toile à voile, une faïencerie (Modèle:Nombre en 1763) ainsi qu’une installation de teinturerie. L’ensemble de ces activités favorise le développement démographique et économique du village.
En 1765, l’agglomération culmine à Modèle:Nombre. Elle se développe grâce à ses industries de soie, de faïence et de drap.
Les deux villages de Brue et Auriac ne sont définitivement rattachés qu’en 1840.
Faits historiques
- Bourg castral de la Bastidonne<ref>Bourg castral de la Bastidonne</ref>.
- Bourg castral de Brue<ref>Bourg castral de Brue</ref>.
- Bourg castral d'Auriac<ref>Bourg castral d'Auriac</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 64,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements <ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- École primaire.
- École maternelle.
- Collège à Barjols.
- Lycées à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- médecins à Barjols, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume;
- pharmacies à Barjols, Bras, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume;
- hôpitaux à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Brignoles.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Saint-Georges<ref>Paroisse Saint-Georges</ref>, Diocèse de Fréjus-Toulon.
Personnalités liées à la commune
- Georges Roux de Corse, fondateur de Brue<ref>Roux de Corse Georges (ROUX Georges dit)</ref>, né à Tino en 1703 et mort à Brue le 12 mars 1792.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la Saint-Georges (fin mai).
- Modèle:Date- grillades sur le cours du village.
- Modèle:Date- repas traditionnel sur le cours.
- Fin juin fête de la Musique.
- Fin avril Foire aux Bestiaux.
Lieux et monuments
Galerie
-
L'église Saint-Georges.
-
Le cours Roux-de-Corse.
-
Vue sur le pigeonnier.
-
Église de Notre-Dame.
-
Vue de l'église.
-
Façade.
-
Arrière.
-
Monument aux morts.
* Le Pigeonnier de Roux de Corse.
Il doit sa création à Georges Roux de Corse en 1754. C'est une tour cylindrique de Modèle:Unité de haut et plus de Modèle:Unité de diamètre. Les pigeonniers, qu’ils soient isolés comme celui de Brue-Auriac ou incorporés aux bâtiments de ferme, étaient un élément essentiel de la vie quotidienne provençale. En effet, ils constituaient un garde-manger de grand intérêt et permettaient la constitution d’un engrais très appréciable. Avant la Révolution, la structure des pigeonniers indique la qualité de leurs propriétaires. Ainsi, seuls les pigeonniers seigneuriaux pouvaient être « à pied », c'est-à-dire ceux pour lesquels les nids de pigeons étaient bâtis du rez-de-chaussée au sommet de l’édifice. C’est le cas du pigeonnier de Brue-Auriac.
Ce type « seigneurial » s’opposait au pigeonnier simplement situé dans la partie supérieure d’un bâtiment, système le plus communément utilisé. De plus, seuls les seigneurs pouvaient avoir des pigeonniers avec meurtrières et créneaux et, ce, pour éviter que tout autre pût faire de cette architecture un élément défensif.
Le pigeonnier de Brue-Auriac, le plus grand recensé en France du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est construit sur un plan circulaire, de manière à pouvoir installer une échelle tournante permettant d’accéder individuellement à chacun des nids appelés « boulins » : un arbre vertical élevé au centre de la tour soutenait une échelle verticale ou inclinée se déplaçant à une faible distance de la paroi.
Ce pigeonnier a fait l’objet d’une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date<ref name="mérimée">Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il nécessiterait des travaux d'entretien urgents.
* La Magnanerie
L’élevage des vers à soie (magnans) permettait un complément de revenus pour les villageois. Le Var était un département séricicole important : en 1896, on comptait 9555 éleveurs. Les familles élevaient les vers à soie dans des pièces inoccupées de la maison, dans les greniers et parfois même cédaient leurs pièces de vie pendant les cinq à six semaines d’éclosion. Certaines fermes avaient des magnaneries réservées à cet usage. Afin de permettre aux œufs d’éclore plus rapidement, les femmes les plaçaient dans la chaleur de leur corsage. Après leur naissance, les vers étaient placés dans des canisses et nourris avec des feuilles de mûriers. Ils bâtissaient par la suite leurs cocons sur des branchages. Une fois décrochés, ils étaient « débavés » c'est-à-dire que la soie qui entoure le cocon (la bave ou la bourre) était retirée. Elle était alors envoyée dans les filatures : en 1840, on en comptait vingt-huit dans le Var.
Dès 1757, Georges Roux de Corse installe une fabrique à organiser les soies qui compte deux moulins et, rapidement, devient une véritable manufacture. En 1766, elle comporte ainsi 23 grands moulins et peut se vanter d’un chiffre d’affaires conséquent : Modèle:Nombre. Le fil de soie, ainsi produit, approvisionne par la suite les filatures lyonnaises.
* La chapelle Notre-Dame Cet édifice<ref>Chapelle Notre-Dame</ref>,<ref>Prieuré Notre-Dame, dit aussi chapelle Notre-Dame</ref> a fait l'objet d'une inscription sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 15 octobre 1971. La cloche est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Cloche de la Chapelle Notre-Dame</ref>.
* Le Monument aux morts
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref> : Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Coopérative vinicole La Brussoise, actuellement Fontaillade, Étude historique et architecturale.
- Barrages de tufs calcaires et cascades dans le Centre-Var : rapport avec les eaux des sources karstiques, historique et déclin actuel
- Brue-Auriac, sur www.provence7.com/
- Brue-Aurac paroisse, sur dignois.fr/
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Brue-Auriac sur le site de l'Institut géographique national
- Office de Tourisme de La Provence Verte
- Régions, Architecture, Mobilier, Images, Vocabulaires, Collections, Bibliographie, Accès géographiques, Ethnologie, dans les Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc, Commune de Brue-Auriac
- Brue-Auriac, POP : la plateforme ouverte du patrimoine
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Brue-Auriac et Inventaires et protections réglementaires de l'environnement