Brignoles

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Brignoles est une commune française du Territoire Provence Verte en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située dans le département du Var, elle en est la deuxième sous-préfecture avec Draguignan. Ses habitants sont appelés les Brignolais.

Géographie

Brignoles est la « capitale de la Provence Verte » après avoir été la cité des comtes de Provence.

Elle fait partie des Modèle:Nobr du Pays de la Provence Verte labellisé Pays d’art et d’histoire et de la communauté d'agglomération de la Provence Verte qui compte Modèle:Nobr membres<ref>Villes et Pays d’art et d’histoire, "Le pays de la Provence Verte" : Brignoles</ref>.

Géologie et relief

Brignoles se situe dans la riche plaine parcourue par la rivière du Caramy, affluent de l’Argens.

Elle est sur un ancien bassin minier d'extraction de bauxite.

Sismicité

La commune est en zone de sismicité 2 (faible)<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique</ref>.

Hydrographie et les eaux souterraines

La commune dispose d'un plan de prévention des risques (P.P.R.).

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

Climat

Brignoles possède un climat méditerranéen tempéré chaud<ref>Le climat méditerranéen « tempéré chaud » ou « subtropical »</ref>, classé Csb<ref>Classification de Köppen</ref>,<ref>Climat de Brignoles</ref>. Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Brignoles jouit d'une bonne position stratégique, la ville étant desservie par deux axes majeurs, l'autoroute A8 (sortie Modèle:N°35) et la route nationale 7. La ville est située à moins d'une heure de route de Marseille (Modèle:Unité), Aix-en-Provence (Modèle:Unité), Toulon (Modèle:Unité) et à Modèle:Heure environ de Nice (Modèle:Unité).

La rocade, construite en 2005, d'une longueur d'environ Modèle:Unité permet d'éviter le centre-ville en contournant la ville par le nord.

Transports en commun

Transports routiers
Lignes SNCF
Aéroport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

En particulier :

Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur

En particulier :

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

La commune dispose d'un plan local d'urbanisme<ref>PLU de Brignoles</ref>,<ref>PLU, sur Géoportail</ref>.

Typologie

Brignoles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Brignoles, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 0,5 % 32
Tissu urbain discontinu 6,4 % 456
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,8 % 196
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés 1,3 % 95
Extraction de matériaux 1,4 % 97
Équipements sportifs et de loisirs 0,5 % 38
Terres arables hors périmètres d'irrigation 0,2 % 11
Vignobles 17,5 % 1240
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 8,7 % 614
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 7,0 % 497
Forêts de feuillus 18,0 % 1277
Forêts de conifères 9,5 % 675
Forêts mélangées 19,9 % 1406
Végétation sclérophylle 4,5 % 317
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,8 % 130
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La forêt occupe a elle seule 47,4 % de la surface communale. Elle est constituée majoritairement de feuillus. Les territoires agricoles occupent 33,4 % de la surface communale, dont plus de la moitié est consacrée à la culture de la vigne. Les zones urbanisées en occupent 6,9 %.

Intercommunalité

Brignoles était membre de la communauté de communes Comté de Provence de Modèle:Unité, créée en janvier 2002<ref>Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : Communauté de communes Comté de Provence</ref>.

Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale de 2015 avait souhaité une fusion des trois communautés de communes Comté de Provence,Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole pour constituer une nouvelle agglomération de 95 278 habitants en 2014, articulée autour des pôles urbains de Brignoles et Saint-Maximin-la-Saint-Baume <ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'arrêté de création est intervenu le 5 juillet 2016<ref name="arrete">Arrêté portant création d'une Communauté d'Agglomération issue de la fusion des Communautés de Communes du Comté de Provence, Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole</ref>.

En matière d’urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune a contribué à l’élaboration du schéma de cohérence territoriale intercommunal (SCoT) de la communauté de communes Comté de Provence. À l’issue du diagnostic et de la définition des enjeux du territoire le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon a été approuvé le 30 janvier 2020. Il est applicable depuis le 11 septembre 2020<ref>Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon</ref>.

Toponymie

Brignoles s'écrit en provençal Brignolo Modèle:Prononciation API selon la norme mistralienne<ref>Sang et or, p. 56, Rémi Venture, Observatoire de la langue et de la culture provençales, 2014</ref> et Brinhòla Modèle:Prononciation API selon la norme classique<ref>Langue provençale</ref>.

L'origine des diverses appellations anciennes pourrait être l'évolution complexe de deux dénominations<ref>Mégalithes du Monde : Brignoles</ref>. La première dénomination serait d'origine celto-ligure : elle serait formée sur la racine celtique brig, signifiant la hauteur<ref>Les puissants Suelteri de la basse vallée de l'Argens ont sans doute exercé leur emprise dans le monde celto-ligure ancien des hautes vallées latérales, mais il semble que les Comones (Cummani ou Commani) se soient associés aux militaires romains de façon précoce. Des Tritolli ou Tricollii ont pu être déplacés plus tardivement par les autorités romaines dans les plaines d'Aix et de Brignoles. La population celto-ligure n'est probablement pas homogène.</ref>. Mais ce seraient les légionnaires des armées consulaires de Rome qui auraient de manière précoce latinisé en briginum" ou mieux briginonium (diminutif pratique pour ne pas le confondre avec d'autres sites homonymes) le lieu d'installation de ce modeste castrum surveillant une voie de passage stratégique, la future via Aurelia<ref>Dans le jargon militaire des mercenaires du nord de l'Italie et d'Illyrie, "briginum" signifierait simplement une petite hauteur aménagée.</ref>. Le toponyme aurait été généralisé en bri(gi)nonia pour désigner la contrée environnante, colonisée et cadastrée<ref>Brigoles au fil de l’histoire</ref>.

La seconde serait intégralement celto-ligure, divers groupes celto-ligures, le plus souvent semi-nomades, continuent de fréquenter les collines en hiver et de repeupler les parages parfois ravagés par les épidémies et les levées militaires romaines, et finissent par désigner dans leur langue rauque la petite entité urbaine qui s'est développée entre de vastes murs-remparts dans la vallée de la rivière Caramy par la dénomination-concaténation de brigg/ni/ola, soit "le lieu remarquable ("ola") sous ("ni" archaïque ou "neder" plus récent) la hauteur (brig rappelant l'ancienne briginum)". Les autorités locales, subissant ou acceptant de bon gré cette influence, aurait fini par accepter ce doublon celto-ligure, entre le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. On admettra que cette explication est quelque peu alambiquée.

Histoire

L'édification des dolmens des Adrets et de celui de l'Amarron atteste d'une occupation humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique<ref>Les Dolmens des Adrets et de l'Amarron</ref>. La plaine de Brignoles n'était alors qu'un vaste marécage en bordure du Caramy, dont le lit non resserré changeait souvent de place.

Antiquité

Le territoire de Brignoles fut occupé par les Suelteri qui établirent de nombreux oppida au sommet des collines. Les Romains assainirent les terres et construisirent de nombreuses villæ en bordure de la via Aurelia. Restaurée sous Néron (58 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}), cette dernière fut alors marquée de bornes milliaires.
Un mur de soutènement d'une villa romaine a notamment été découvert sur la route de Flassans. Le musée du Pays Brignolais conserve de nombreux éléments de l'Antiquité et du haut Moyen Âge comme l'autel de Sumian (Modèle:S mini- - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}), un sarcophage de style hellénistique de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, une cloche de 1686<ref>Modèle:Base Palissy cloche au musée du pays Brignolais</ref>...

Moyen Âge

Brignoles est citée pour la première fois en 558 dans la charte du roi Childebert concernant La Celle. Le « castrum brinoniae », près du quartier Saint-Pierre sert de refuge aux habitants pendant les raids sarrasins.
En 1056, les seigneurs de Brignoles donnent à Saint-Victor de Marseille, l'église Saint-Jean des Vignes construite par un riche tenancier, Baronus.
Plusieurs seigneurs se partagent au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la ville et son territoire. Deux grandes familles celles de Gualdrade (Geofroy de Rians, son gendre, Sciocia sa fille, Guillaume et Pons ses petits-fils) et celle d'Ingilran, évêque de Cavaillon, donnent de nombreuses terres, situées sur le territoire de Brignoles aux moines marseillais. Pons de Garde cède à son tour les terres de Louvière et de la Chautarde situées près de la Gayolle. Pons Coixard, en 1056, reconstruit l'église paroissiale Sainte-Marie, consacrée par Guillaume, évêque de la ville de Toulon. Les moines bénédictins disposent ainsi d’un vaste temporel avec des églises sur Brignoles, des biens sur plusieurs communes avoisinantes (La Roque-Brussanne, Garéoult, Camps, Cabasse, Candumy, Rougiers, Flassans, Bras...). L’abbaye Saint-Victor va alors fonder un prieuré féminin, le monastère Sainte-Perpétue, actuellement connue sous le nom d’abbaye de La Celle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune de La Celle va prendre son autonomie par rapport à Brignoles.

En 1116, [[Bérenger-Raimond de Provence|Raimond Béranger {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], comte de Barcelone et de Provence, vient à Brignoles pour juger un différend survenu entre les moines de Saint-Victor et quelques seigneurs à propos de Nans et de Solliès. Le procès se déroule dans la cour comtale « in curia comitis, apud castrum briniolam ».

Brignoles est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une ville consulaire, jusqu'à la cession du consulat par les nobles de la ville en 1222 à Raimond Béranger V. La comtesse douairière Béatrice de Savoie demeure jusqu'à sa mort maîtresse de la ville par suite d'un accord avec son gendre.

Les comtes de Provence, seigneurs de Brignoles, y possèdent de nombreuses terres et une demeure. C'est là que viennent accoucher les comtesses, d'où le nom donné à Brignoles de « nourrice et demeure des enfants de la couronne ».

Les comtes catalans résident dans la maison dite « de la feue Lombarde », siège de la cour comtale accolée à l'église Saint-Sauveur près de laquelle les chevaliers édifient leur demeure (actuelle rue des Lanciers).

Vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Charles II de Naples et son épouse Marie de Hongrie établissent leur résidence dans l'ancien château fort (du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) qu'ils aménagent plus confortablement. C'est dans ce château que naît en 1274 leur fils aîné Saint-Louis de Brignoles et d'Anjou, évêque de Toulouse. Il meurt à l'âge de 23 ans, le 19 août 1297, en présence de toute la cour et de son ancien précepteur, Jacques Duèze, futur pape du nom de Jean XXII. Saint Louis devient le saint patron de la ville, célébré le 19 août.

Le 5 février 1321, le roi Robert le Sage accorde aux habitants le droit de choisir chaque année douze conseillers pour s'occuper des affaires de la communauté.

De 1339 à 1343, Jean de Mora fut châtelain de Brignoles<ref>AD du 13, série B1786f358, B1758f569, B1789f188</ref>.

En 1357, la reine Jeanne et le roi Louis cèdent Brignoles au comte d'Armagnac, mais quelques mois plus tard la déclarent de nouveau aliénable comme appartenant au domaine comtal.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Anjou]]. La communauté soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et régente de leur fils Louis II<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, cartes Modèle:P.417-418 et Modèle:P.419.</ref>. Le 2 mars 1386, la reine Marie, régente et tutrice du jeune Louis II d'Anjou, accorde des lettres de grâce et octroie à la ville de nombreux privilèges.

En 1403, Louis II d'Anjou et la reine Yolande d'Aragon exemptent les habitants des droits de gabelle, péage, passage, leydes dans toute la Provence et confirment les anciens privilèges de la ville qui les reçoit dans ses murs avec les plus grands honneurs : Modèle:Citation

En 1449, une foire annuelle est accordée à Brignoles, le jour de la Saint-Antoine, le 17 janvier.

De 1450 à 1452, Brignoles subit une épidémie de peste. La peste réapparaît en 1491, 1494, 1498, 1507, 1545, et 1587<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1453, le roi René aliène ses droits et redevances sur la ville à Benoît de Auria, malgré la contestation des syndics. Cependant, la reine Jeanne de Laval conserve jusqu'à sa mort en 1499, l'usufruit de Brignoles.

Sous le royaume de France

Le 28 novembre 1502, la première assemblée du Parlement de Provence se tient dans le palais des comtes à Brignoles, Aix ayant refusé de la recevoir. Le 22 février 1506, les membres du Parlement aixois viennent s'établir à Brignoles à cause de la peste.

Le 31 mai 1523, le chevalier Bayard, en route pour l'Italie, passe à Brignoles qui est assiégée un an plus tard par les troupes du connétable de Bourbon.

En 1533, la ville envoie à [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], de passage à Marseille, vingt boîtes de ses fameuses prunes, pesant soixante-dix livres, douze chapons et douze perdrix.

Le 15 juillet 1536, Charles Quint, avec ses cinquante mille hommes, passe le Var et livre Brignoles au pillage. Il change son nom en Nicopolis, la ville de la Victoire, et cède le duché au comte de Horne. Cependant en 1537, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] aliène en faveur de Jean de Pontevès, seigneur de Carcès et de Cotignac, la juridiction royale et immédiate que le roi a eue de tout temps en la ville. François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} a d'ailleurs été triomphalement reçu à Brignoles en mai 1538.

Le 28 août 1563, les huguenots envahirent la ville comme l'indique l'inscription sur une pierre au n°5 rue Poissonnerie.

Le Modèle:1er janvier 1589, Hubert de Vins, livre Brignoles au pillage avant de lui vendre tous ses biens qu'il possède dans son terroir (qui a été détruit en 1579 car il ne payait pas ses impôts) pour la somme de Modèle:Unité. Ce furent les années sanglantes connues sous le nom des étrennes de Brignoles.

En 1666, des religieuses du couvent des Ursulines de Brignoles s'établissent à Aix en créant le couvent des Andrettes<ref>Chapelle des Andrettes, Chapelle du lycée Mignet</ref>.

Révolution française

Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation<ref>Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, Modèle:N°145, 1986, Modèle:P.309</ref>. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute causée par la crise frumentaire se produit à Brignoles les 26 et 27 mars<ref>M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.310 et 312.</ref>, mais elle déborde rapidement cette origine : des paysans, des femmes, des ouvriers tanneurs se regroupent, parcourent les maisons des possédants pour exiger des remises de dette, et finissent par piller la maison particulière du régisseur percevant les droits sur les cuirs<ref>M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.313-314 et 316.</ref>. Fait exceptionnel : un notable, l’avocat Joseph Magnan, s’est joint à l’émeute, voire a joué un rôle dans son déclenchement<ref>M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.315.</ref>. L’émeute parvient aussi à obtenir la suppression d’un impôt, le piquet<ref name="M. Cubells">M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.320.</ref>. Dans un premier temps, la réaction consiste dans l’envoi d’un détachement de l’armée<ref name="cubelles322"/>. Une garde bourgeoise est aussi constituée pour parer à une nouvelle insurrection<ref name="M. Cubells"/>. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais la plupart des condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août<ref name="cubelles322">M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.322.</ref>. Un Brignolais est pendu avant l’été<ref>M. Cubells, Modèle:Opcit, Modèle:P.323.</ref>.

Du 17 mai au 19 mai 1790, trois cents villes et villages de Provence envoient à Brignoles leurs représentants afin de conclure un pacte fédératif d'aide mutuelle, par les armes si nécessaire.

Bonaparte y est reçu pendant les guerres d'Italie et lors du siège de Toulon.

Préfecture provisoire du département sous la Révolution française, puis sous-préfecture jusqu'en 1926, Brignoles accueille deux fois dans ses murs le pape Pie VII.

Lorsque la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851, perpétré par Louis-Napoléon Bonaparte, arrive en Provence, Brignoles s’insurge et participe à la révolte des communes du Var, réprimée le 8 décembre à Aups. Les troubles de Brignoles voient les paysans encercler le préfet, il faut y voir le résultat d'une mauvaise communication plutôt que la volonté de défendre véritablement la République.

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}}

}} === Depuis 1921, la foire-exposition des vins de Provence se déroule chaque année vers la deuxième semaine d'avril et accueille régulièrement environ cinq cents exposants et près de cinquante-mille visiteurs.

À nouveau sous-préfecture depuis 1975, Brignoles est, malgré la fermeture des centres d'exploitation et d'expédition de la bauxite (mines épuisées et non rentables), en pleine expansion, due notamment à l'attrait du soleil pour de nombreux retraités, à la qualité de vie, à des prix de l'immobilier moins élevés que sur la côte varoise.

Politique et administration

Vie politique

Modèle:Article détaillé

Administration et services publics

Modèle:Article connexe

Brignoles dispose notamment d'une trésorerie, d'un service des impôts des particuliers (SIP) et d'un service des impôts des entreprises (SIE).

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Brignoles, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Budget et fiscalité municipale

Comptes de la commune 2012 à 2020<ref>Les Comptes des Communes, Analyse des équilibres financiers fondamentaux Les comptes des communes, Chiffres Clés - Fonctionnement - Investissement - Fiscalité - Autofinancement – Endettement : La Commune de Brignoles]</ref>,<ref>Brignoles: la dette en 2020</ref> :

Évolution financière en milliers d'€.
Postes 2012<ref>16 885 habitants</ref> 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020<ref>17 532 habitants</ref>
Produits de fonctionnement Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro
Charges de fonctionnement Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro
Ressources d’investissement Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro
Emplois d’investissement Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro
Dette Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro Modèle:Euro
Source : Ministère de l’Économie et des Finances<ref>Les comptes individuels des communes et des groupements à fiscalité propre (années 2000 à 2020)</ref>:

Fiscalité 2020 :

  • Taux d’imposition taxe d’habitation : 15,11 %
  • Taxe foncière sur propriétés bâties : 25,62 %
  • Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 80,44 %
  • Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 %
  • Cotisation foncière des entreprises : 0,00 %
  • Montant total des dettes dues par la commune : Modèle:Euro pour Modèle:Nombre, soit Modèle:Euro par habitant.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Euro<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Tribunal d'instance

La ville est le siège d'un tribunal d'instance depuis 1958. La réforme de la carte judiciaire en 2008 n'a pas entraîné la suppression de cette juridiction.

Politique environnementale

La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du Modèle:Date<ref>décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume</ref>.

Jumelages

Brignoles est jumelée avec les villes de :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année, à la mi-août, pendant trois jours, Brignoles accueille les Journées médiévales : spectacles de rue, artisans et tavernes envahissent les ruelles étroites et les places de la vieille ville.

Enseignement

Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref> :

Santé

Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :

Cultes

Économie

Entreprises, commerces et services

Agriculture

  • La plaine de Brignoles était l'une des constituantes d'un terroir ou le prunier perdrigon était partout cultivé. Pour conserver leurs productions, les paysans les transformaient en un pruneau qu'ils vouaient au commerce, la pistole, aliment réputé au Moyen Âge. Des milliers de ces arbres furent détruits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pendant les guerres de Religion ce qui entraîna le déclin de ce commerce à Brignoles, au profit des prunes de Digne.
  • Économie essentiellement tournée vers les secteurs tertiaire et primaire (viticulture : coteaux varois en Provence). Ces secteurs sont largement représentés lors de la foire-exposition qui a lieu chaque année au mois d'avril.
  • Ancienne cave coopérative du couvent des Cordeliers<ref>Les caves coopératives dans les villages du Var - Des constructions repérables dans le tissu villageois</ref>.

Elevages et services

  • Centre équestre les “Ecuries saint Christophe”<ref name="ecuries-saint-christophe.fr">Modèle:Lien web.</ref>.

Commerces

Tourisme

L'Office de Tourisme de La Provence Verte rayonne sur 8 offices de tourisme répartis dans les villages du « Pays de la Provence Verte »<ref>Offices de Tourisme de La Provence Verte</ref>.

La Provence Verte est un territoire qui couvre le quart du département du Var regroupant 43 villages avec une variété et une richesse patrimoniale qui explique son attrait touristique au cœur du Pays d'Art et d'Histoire<ref>Label "Pays d'Art et d'Histoire", Valorisation du patrimoine</ref>.

Hébergements<ref>Brignoles Hébergements Tourisme</ref> et restauration<ref>Hébergements et restauration</ref>.

Services publics

La fonction publique est un employeur important dans cette sous-préfecture<ref>Sous-Préfecture de Brignoles</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine sacré

Patrimoine profane et tourisme

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Galerie

Personnalités liées à la commune

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Par ordre alphabétique

Héraldique

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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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