Bruno Gilles

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Modèle:Infobox Personnalité politique

Bruno Gilles, né le Modèle:Date de naissance à Marseille, est un homme politique français.

Biographie

Jeunesse et études

Bruno Gilles effectue sa scolarité au lycée Saint-Charles, où il côtoie Élie Kakou<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il obtient son baccalauréat (série D) en 1979.

Il intègre ensuite la faculté de médecine de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II. De 1982 à 1983, il suit à Marseille une formation de prothésiste dentaire et enchaîne, de 1983 à 1986, sur des études pour un CAP d'opticien lunetier et un diplôme universitaire d'optique<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Carrière professionnelle

Après ses études, il est visiteur médical du laboratoire pharmaceutique Logeais. De 1992 à 1994, il en est attaché de direction. Jusqu'à 2002, il est également attaché de direction du laboratoire pharmaceutique Chiesi<ref name=":0" />.

Parcours politique

Il adhère au RPR pour la première fois en 1979, à 19 ans. En 1981, il devient délégué des jeunes RPR des Bouches-du-Rhône.

En 1983 et en 1989, il est candidat aux élections municipales sur les listes de Jean-Claude Gaudin. En 1992, il devient directeur de campagne de Renaud Muselier pour les élections cantonales. Un an plus tard, il reprend la même fonction, toujours auprès de Renaud Muselier, pour les élections législatives, lors desquelles ce dernier est élu député<ref>Carl Meeus, « Les indiscrétions de Carl Meeus », Le Figaro Magazine, semaine du 19 octobre 2018, p. 24.</ref>.

Il soutient Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995 et est son directeur départemental de campagne dans les Bouches-du-Rhône. La même année, il est directeur de campagne de Jean-Claude Gaudin et de Renaud Muselier pour les élections municipales à Marseille. La victoire de la droite lui permet d'être élu conseiller municipal de Marseille, puis maire du [[Troisième secteur de Marseille | Modèle:3e de la ville]] (Modèle:4e et Modèle:5e). Toujours en 1995, il est nommé secrétaire départemental adjoint du RPR.

Deux ans plus tard, en 1997, il est à nouveau directeur de campagne de Renaud Muselier pour les élections législatives. À l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac lui confie à nouveau la responsabilité de diriger sa campagne dans le département des Bouches-du-Rhône. Renaud Muselier est réélu député à la suite des élections législatives de 2002 ; à la suite de la nomination de ce dernier au gouvernement, Bruno Gilles, son suppléant, devient député dans la cinquième circonscription des Bouches-du-Rhône. Il fait partie du groupe UMP. Il est l'initiateur d'une proposition de loi proposant une journée de mémoire des victimes des régimes communistes. Il occupe à nouveau la fonction de directeur de campagne de Renaud Muselier pour les élections législatives de 2007, et est également son suppléant.

L’année suivante, le Modèle:Date-, il est élu sénateur dans les Bouches-du-Rhône<ref>Sénatoriales 2008 dans les Bouches-du-Rhône sur le site du Sénat</ref>.

En 2012, il est nommé par Jean-François Copé secrétaire départemental de l'UMP, chargé des relations avec les élus et le comité de liaison de la majorité présidentielle. Il devient également conseiller politique de l'UMP. En janvier 2016, il est élu président de la fédération Les Républicains des Bouches-du-Rhône, succédant ainsi au sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin. Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>« Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.</ref>. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.

En septembre 2018, il annonce sa candidature à la mairie de Marseille aux élections municipales de 2020<ref>Modèle:Article.</ref>. Alors que LR lui préfère Martine Vassal, il quitte le parti et la présidence de la fédération des Bouches-du-Rhône, et maintient sa candidature<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis qu'il n'a plus d'étiquette politique, sa candidature suscite le ralliement de personnes de différentes tendances politique, telles Lisette Narducci (maire Mouvement radical du deuxième secteur de Marseille), Cécile Vignes (un temps candidate citoyenne dans le sixième secteur) ou des dissidents LR. Cependant, il perd le soutien de Renaud Muselier, un de ses proches<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2019, il quitte le parti Les Républicains<ref name="auto-généré1">Modèle:Lien web</ref> pour mener une liste dissidente lors des élections municipales en 2020, face aux listes de Martine Vassal. Au second tour des élections municipales, il choisit de retirer sa liste dans le quatrième secteur. En conséquence, Martine Vassal retire également sa liste dans le troisième secteur pour essayer de remporter ces deux secteurs compliqués<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui seront finalement tous deux gagnés par le Printemps Marseillais.

Il ne se présente pas aux élections départementales en 2021<ref name="auto-généré1" />. En octobre 2021, il adhère dès sa création à Horizons, le parti politique créé par l'ancien Premier ministre Édouard Philippe.

Le 5 février 2022, il est nommé par Édouard Philippe responsable du Comité municipal Horizons Marseille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Détail des mandats et fonction

Notes et références

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Liens externes

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