Léon IX
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique
Saint Modèle:Noble-, né Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg le Modèle:Date de naissance dans un lieu inconnu du comté de Dabo ou de celui d'Eguisheim qui fait toujours débat, est pape de l'Église catholique romaine du 12 février 1049 jusqu'à sa mort, le 19 avril 1054 à Rome.
Issu de la noblesse alsacienne, il est d'abord évêque de Toul puis élu pape, en décembre 1048, puis intronisé le 12 février 1049 sous l'influence de l'empereur Modèle:Noble. Grand voyageur, il œuvra activement pour la paix. Son pontificat fut marqué par le début de la réforme grégorienne. Reconnu comme saint par l'Église catholique, il est liturgiquement commémoré le Modèle:Date-.
Généalogie
Né dans un lieu inconnu des comtés de Dabo (Dagsburg) (terres maternelles où une église lu i est dédiée) ou d'Eguisheim (terres paternelles où un oratoire lui est consacré)<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>, le lieu de naissance de Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg<ref name=":0">Biographie de Modèle:Noble- faite par l'historien Michel Parisse, Modèle:Nobr et suivantes dans Gabriele de Rosa et Giorgio Cracco, Il papato e l'Europa.</ref> fait toujours débat. Si la question est d'une importance mineure, elle est en effet l'un des principaux points discutés dans les débats sur l'identité régionale du futur pape Léon IX, les uns et les autres, selon le versant des Vosges qui a leur préférence, cherchant à en faire un « pape alsacien » ou « lorrain »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Son père, Modèle:Noble, est de la famille des comtes du Nordgau, seigneurs d'Eguisheim. Bruno est un membre de la très haute aristocratie : sa famille se rattache par sa mère, Heilwige, fille du comte de Dabo, aux Carolingiens de Francie occidentale et par son père aux rois de Germanie. Dans la parenté de Bruno figurent aussi bien des comtes de Reims que des évêques de Langres et de Metz ; il est le cousin des empereurs Modèle:Noble et Modèle:Noble<ref name="Rappclio"/>.
Ses parents construisirent deux abbayes : à Woffenheim (Sainte-Croix-en-Plaine) et à Reiningue et, vers 1029, le château de Wahlenbourg au Haut-Eguisheim.
Biographie<ref>Biographie de Modèle:Noble- faite par Louis Adolphe Spach, archiviste alsacien, dans Mélanges d'histoire et de critique littéraire, 1864, Modèle:P.69 à 122.</ref>
Éducation
À l'âge de cinq ans, il est confié à l’évêque Berthold de Toul pour être éduqué à l'école de la cathédrale où il se montre très doué<ref name="Rappclio"/>. Il entre jeune dans le chapitre de la cathédrale. Il est marqué par la réforme de Gorze<ref>Serge Lusignan, L’Église, ses institutions et la réforme grégorienne, Site de l'université de Montréal.</ref>.
Après la mort de son tuteur, il est appelé à la cour de son cousin l'empereur Modèle:Noble (1024-1039), qui soutient la réforme monastique. Il est diacre en 1025<ref name="chel252">Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, Modèle:P..</ref>. En 1026, il commande les troupes levées à Toul pour une campagne en Lombardie.
À la mort de l'évêque Hermann de Toul, alors qu’il n'a que Modèle:Unité, il est proposé par le clergé avec le soutien de Conrad comme son successeur et le Modèle:Date-, il est consacré par l’archevêque Poppon de Trèves.
Évêque de Toul
Pendant la vingtaine d'années que dure cet épiscopat, Bruno lutte contre le nicolaïsme et la simonie. Il s'inscrit dans le mouvement réformateur promu par Cluny et Gorze. Il recrute parmi les représentants de ce courant ses collaborateurs. C'est en 1048 qu'il remarque Hildebrand (futur Modèle:Noble) et l'attache à lui. Il impose à son entourage et lui-même un train de vie humble et pieux, se comportant en moine bénédictin et donnant ainsi exemple aux abbés de son évêché<ref name="histleon"/>. À force d'énergie, il obtient l'assainissement moral des abbayes de son évêché<ref name="Rappclio"/>.
Il reste fidèle à l'empereur et va plaider sa cause devant Robert le Pieux pour la succession du royaume de Bourgogne, où Modèle:Noble, qui a hérité de Modèle:Noble mort sans enfants, est contesté par Eudes de Champagne qui a, lui, le soutien des Italiens<ref name="histleon"/>. Il arrive avec succès à ménager la paix entre les deux souverains<ref name="chel252"/>.
Sa renommée franchit largement les frontières de la Lorraine où en 1047 Adalbert de Metz est devenu duc.
Pape
Élection
L'autorité de l'empereur est faible sur ses vassaux et pendant le règne d'Modèle:Noble, les comtes de Tusculum sont issus d'une puissante famille romaine laquelle, habituée à faire élire le pape, tente de reprendre ses prérogatives. Critiquant la faible moralité des papes désignés par l'empereur, elle fait élire un pape concurrent, obligeant l'empereur à intervenir militairement, à réunir un grand concile le Modèle:Date- pour démettre les papes concurrents<ref name="histleon">Prosper Alfaric, Un pape alsacien : Modèle:Noble- d'Eguisheim, Annuaire de la Société historique, littéraire et scientifique du Club vosgien, Modèle:Vol. (1-2), Strasbourg Imprimerie alsacienne, 1933, Encyclopédie universelle.</ref>. Mais cela ne suffit pas, coup sur coup deux papes désignés par l'empereur sont assassinés (Modèle:Noble et Modèle:Noble).
Modèle:Noble doit impérativement désigner un pape dont la moralité ne puisse être mise en doute et suffisamment habile pour gagner la confiance des Romains. Bruno, après son brillant ministère à Toul, est le candidat idéal. Pour se faire accepter, il ne doit cependant pas être le candidat désigné par l'empereur, il se rend en pèlerinage dans la Ville sainte et demande humblement aux Romains de ne l'élire que s'il leur convient<ref name="histleon" />. Il est alors intronisé sous le nom de Modèle:Noble- (en mémoire de Léon le Grand, qui avait affirmé la primauté de l'évêque de Rome en tant que successeur de Pierre<ref name="Rappclio" />) le Modèle:Date-<ref name="histleon" />.
Débuts de la réforme grégorienne
Élevé dans l'esprit de la réforme clunisienne, il conclut que c'est l'indignité des papes précédents qui leur a valu leur désaveu par les Romains et leur déchéance. Il considère que le souverain temporel ne devrait pas intervenir dans la vie religieuse<ref name="chel253">Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, Modèle:P..</ref>. Comme à Toul, il s'entoure de réformateurs. Beaucoup d'ailleurs le suivent comme le moine Humbert de Moyenmoutier, dont l'intelligence est pénétrante, mais qu'un caractère abrupt ne prédispose pas à la diplomatie<ref name="Rappclio"/>, Hugues Candide, Frédéric de Lorraine (le futur Modèle:Noble) ou Pierre Damien<ref name="chel253"/>. Il nomme un clunisien, Hildebrand (le futur Modèle:Noble), sous-diacre et le charge de l'administration des revenus du Saint-Siège, proche de la faillite<ref>Michel Balard, Jean-Philippe Genet et Michel Rouche, Le Moyen Âge en Occident, Hachette, 2003, Modèle:P..</ref>. Les organes de gouvernement sont réorganisés ; les services de la chancellerie, désormais très actifs, suivent le modèle impérial et le rôle des cardinaux, auxquels sont confiés des postes clés de l'administration, s’accroît très sensiblement ; ces fonctions, naguère réservées aux représentants des familles romaines sont ouvertes aux Modèle:Citation, ce qui souligne le caractère universel du Saint-Siège et montre que ces nominations ne doivent plus relever du clientélisme<ref name="Rappclio"/>.
Très énergique, Hildebrand a une grande influence sur les actes de son pontificat et de ceux de ses successeurs (Modèle:Noble (1055-1057), Modèle:Noble (1057-1058), Modèle:Noble (1058-1061), Modèle:Noble (1061-1073)<ref name="encygreg">MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg et F.-Camille Dreyfus, Le pape Modèle:Noble-, La Grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres, Paris, Société anonyme de La Grande encyclopédie, 1885-1902, Encyclopédie universelle.</ref>. De fait, Hildebrand lance la réforme grégorienne vingt-cinq ans avant de devenir pape lui-même.
Une doctrine est élaborée, qui tend à donner au Saint-Siège le pouvoir nécessaire à l'accomplissement de la réforme. Les Dictatus papæ en révèlent les idées maîtresses: dans la société chrétienne, cimentée par la foi, l'ordre laïque a pour fonction l'exécution des commandements de l'ordre sacerdotal dont le pape est le maître absolu. Vicaire du Christ, il est le seul titulaire légitime de l'Empire, « l'empereur suprême ». Il peut déléguer ce pouvoir et reprendre sa délégation. L'empereur n'est plus le coopérateur du pape, mais son subordonné. Il devait donc exécuter le programme de réforme défini par le pape. Or ce programme remettait en cause l'Église impériale. L'un des théoriciens du mouvement, Humbert de Moyenmoutier, affirme en effet que l'inconduite des clercs provenait de leur soumission aux laïcs car ceux-ci les désignaient en fonction non pas de leur piété, mais des avantages matériels que cette nomination pouvait leur procurer<ref name="Rappclio">Francis Rapp, Les relations entre le Saint-Empire et la papauté, d'Otton le Grand à Modèle:Noble- de Luxembourg (962-1356), clio.fr, consulté le 7 novembre 2007.</ref>.
Dès le début de son pontificat, en Modèle:Date-, Modèle:Noble- réunit un concile à Rome condamnant la simonie et une partie du nicolaïsme. Mais les prélats allemands et français ne viennent pas. Il décide alors de parcourir la chrétienté pour défendre énergiquement sa réforme, d'autant que Rome se fait menaçante. Le Modèle:Date<ref>Le moine Anselme, de l'abbaye Saint-Remi de Reims en tint un témoignage.</ref> : concile tenu par le pape Modèle:Noble- pour remédier à plusieurs abus dans le cadre de la réforme de l'Église (simonie, nicolaïsme…) et qui faisait la suite de ceux de Rome et de Pavie. Le pape venait à l'initiative de l'abbé de Saint-Remy pour consacrer la nouvelle église. Modèle:Noble- avait convoqué le banc et l'arrière-banc de son domaine et il ne vint que l'évêque de Senlis et celui de Reims qui les accueillait. Le concile se tint avec vingt évêques, cinquante abbés et de nombreux clercs, parmi eux : l'archevêque de Trêves, celui de Lyon et celui de Besançon ; l'évêque de Porto. Le concile prit des sanctions canoniques contre Guillaume le Conquérant à la suite de son mariage avec sa cousine éloignée Mathilde de Flandres<ref>Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré, PU Septentrion, 2006, page 235.</ref>. Ainsi que contre des gens d'Église : furent excommuniés : l'archevêque de Sens et celui de Saint-Jacques en Galicie, les évêques de Beauvais, d'Amiens, l'abbé de Saint-Médard. Furent déposés les évêques de Langres et celui de Nantes. Douze canons furent promulgués contre l'usure, contre le port des armes par les clercs, l'accès aux charges ecclésiastiques sans élection préalable, la protection des pauvres, etc En tant que tout nouvel abbé de Corbie, Foulques de Corbie (homonyme de l'évêque d'Amiens) fut choisi avec l'un de ses moines, Gérault<ref>Gérard de Corbie, fondateur et premier abbé de La Sauve-Majeure.</ref>, pour faire partie de la suite du pape à son retour vers Rome. Le pape ordonna prêtres Foulques (qui n'était alors que diacre) et Gérault. Au cours du voyage, Gérault avait fait à pied l’ascension du col du Grand-Saint-Bernard et du col de La Cisa. Le pape accorda à Foulques, comme un privilège particulier, le port de la dalmatique et des escarpins pour les fêtes solennelles<ref>Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>.
De Modèle:Date- jusqu'au printemps 1051, de Modèle:Date- à Modèle:Date-, il sillonne l'Europe de Bénévent au sud, à Cologne au nord, à Reims à l'ouest, à Bratislava à l'est<ref name="Rappclio"/>.
Ses principales luttes sont :
- contre l'achat ou la vente de charges ecclésiastiques (la simonie) ;
- contre le concubinage des prêtres (le nicolaïsme) ;
- les évêques ne devaient pas être des préfets de l'Empire, mais des théologiens ;
- le retour à des vertus « plus chrétiennes ».
Il excommunie et dépose les évêques reconnus coupables. Il convoque pendant son pontificat douze conciles. En 1050, il impose la trêve de Dieu aux seigneurs constamment en guerre les uns contre les autres.
En 1049, il tente d'interdire le mariage du duc de Normandie Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre. Cette union est entachée de consanguinité, mais le motif politique de cette décision est la crainte de l'Église de voir unies deux grandes puissances : la Flandre et la Normandie (les Normands installés à Aversa et en Apulie ayant déjà menacé la papauté). Le mariage a bien lieu en 1050.
Concile de Reims
Au concile de Reims, du Modèle:Date-, le pape Modèle:Noble- excommunie l'évêque d'Iria-Compostelle pour avoir affirmé que son siège était apostolique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; cela revenait, naturellement, à nier la présence du corps de l'apôtre à Compostelle. La menace d'excommunication n'eut pas de conséquences et les pèlerins continuèrent à se rendre chaque fois plus nombreux auprès du sépulcre<ref>Modèle:Article.</ref>.
Lutte contre les hérésies
Les désordres moraux dont souffre l'Église favorisent la propagation des hérésies. En France, en particulier, où Bérenger, l’écolâtre de Tours, affirme qu'il y a seulement une présence spirituelle du Christ dans l'Eucharistie. Déjà condamné aux conciles de Rome et de Verceuil en 1050, puis au synode de Paris en 1054, Bérenger est déféré en 1054 au concile de Tours présidé par Hildebrand. Il y reconnaît que, lors de la consécration, le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ<ref>Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, Modèle:P..</ref>.
Canonisation
Il procède à la canonisation de Gérard de Toul, la troisième de l’Église catholique, à Hartzheim en 1050<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Ses démêlés avec les Normands de l'Italie du Sud
Modèle:Article détaillé Les musulmans venant de s'installer en Sardaigne, il envoie un légat aux Pisans pour leur proposer la concession perpétuelle de l’île à condition de lui reverser un tribut<ref name="histleon"/>. Ceux-ci s'acquittent pleinement de cette mission, s'emparant même de la Corse au passage.
Depuis 1016, des bandes de cadets normands tentent leur chance en Italie du Sud. En effet, le système de féodalité directe établie par les ducs de Normandie avec des règles héréditaires favorisant surtout les aînés oblige les puînés à rechercher fortune ailleurs. Beaucoup vendent leurs talents militaires comme mercenaires. L'Italie du Sud est disputée entre Byzantins, Sarrasins et Lombards qui emploient nombre de mercenaires normands reconnus pour leur efficacité (ils gagnent maintes batailles en infériorité numérique). Ces derniers, malmenés par leurs employeurs, ne tardent pas à guerroyer pour leur propre compte et conquièrent les comtés d'Aversa et d'Apulie en Italie du Sud. Modèle:Noble les reconnaît comme vassaux de l'Empire<ref name="chel253"/>. Or, en 1051, le duché de Bénévent se soumet au pape et ce dernier, voyant sa dernière acquisition menacée par les pillards normands, entre en guerre contre eux. Cependant, l'aide d'Modèle:Noble- et des Byzantins est insuffisante et le pape est vaincu en 1053 à la bataille de Civitate en Apulie<ref name="chel253"/>. C'est un échec : il est fait prisonnier par les Normands la même année et cela brouille définitivement la papauté avec Byzance<ref name="histleon"/>. Finalement, le pape est libéré au bout de neuf mois de détention en Bénévent après avoir reconnu les possessions normandes en Apulie et en Calabre<ref name="chel253"/>.
Sa réforme lui a attiré beaucoup d'inimitiés, et revenu mourant à Rome, il voit son palais pillé en 1054<ref name="histleon"/>.
Le schisme
Modèle:Article détaillé Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rome qui avait été sous domination et protection byzantine depuis le pape Vigile, s'éloigne de Constantinople pour se tourner vers les Francs puis vers le Saint Empire Romain Germanique<ref>Modèle:Article.</ref>.
Surtout, les menées militaires du pape et des empereurs en Italie du Sud ont tout pour faire de Byzance un adversaire. Lors du schisme de 869-879, provoqué par la querelle attenante au Filioque, poussé dans l'Eglise d'Occident par les pouvoirs francs, et les caractères contradictoires du pape Modèle:Noble ainsi que de Photios de Constantinople, le schisme prend un caractère bien réel ; mais il est évité après que le pape Modèle:Noble et Photius parviennent à un accord et condamnent le Filioque ainsi que Modèle:Noble<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sous le patriarcat de Michel Cérulaire, les relations entre Rome et Constantinople sont toujours très tendues : les couvents et églises des Latins à Constantinople sont fermés<ref name="chel254">Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, Modèle:P..</ref> et les monastères et églises orthodoxes en Italie le sont tout autant<ref name=":1" />.
Si l'affirmation de la papauté comme étant à la tête de l'Église universelle est le fondement du schisme<ref>Yves Congar, L'Église de Saint Augustin à l'époque moderne, Le Cerf, 1997, Modèle:P..</ref>, c'est une controverse sur l'Eucharistie qui le déclenche<ref name="chel255"/>. Les Latins utilisent un pain azyme et les orthodoxes du pain ordinaire. Modèle:Noble- fait réfuter les traités grecs traitant du problèmeModèle:Source insuffisante. Humbert de Moyenmoutier dans son Dialogus s'oppose aux assertions des orthodoxes, condamne les prêtres mariés encore en usage en Orient et accuse les Byzantins d'hérésie car ils retireraient le Filioque du Crédo tout en les menaçant d'excommunication<ref name="chel255">Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Hachette, 1991, Modèle:P..</ref>. Le pape envoie les légats Humbert de Moyenmoutier et Pierre d'Amalfi à Constantinople pour y explorer la possibilité d'une réconciliation avec l'Église du lieuModèle:Source insuffisante. Les légats excommunient le patriarche et ses partisans le Modèle:Date alors que le pape, Modèle:Noble-, est mort entre-temps, car il les renvoie en Italie chercher une nouvelle légature<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cérulaire contre-attaque et excommunie les légats. C'est le début du schisme de 1054, l'un des épisodes de la séparation des Églises d'Orient et d'Occident<ref name="Rappclio"/>.
Epilogue
Le pape Modèle:Noble- a été canonisé dès 1087 par Modèle:Noble. Sa fête est célébrée traditionnellement au jour d'anniversaire de sa mort terrestre (dite aussi « Naissance au Ciel ») le 19 avril<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son corps repose à la basilique Saint-Pierre.
En Lorraine et en Alsace, des églises lui sont consacrées notamment à Dabo, Nancy, Strasbourg et Eguisheim.
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Plaque commémorative sur la place du château à Eguisheim.
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Plaque biographique de Modèle:Noble- sur la place du château à Eguisheim.
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Chapelle Saint-Léon de Dabo.
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Statue de Modèle:Noble- à Dabo (millénaire de sa naissance).
Notes et références
Ascendance
Modèle:Arbre généalogique Wikidata
Voir aussi
Bibliographie
- René Bornert, « Modèle:Noble- (Bruno d'Eguisheim) », dans Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, Modèle:Vol., Modèle:P..
- AA.VV., Sanctus Modèle:Noble- eguisheimiensis, Colmar, Alsacia Colmar, 1954. (à l'occasion du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }} centenaire de la mort du pape saint Modèle:Noble-).
- M. Goullet et M. Parisse (éd.), La Vie de Modèle:Noble-, Paris, 1997,
- Michel Parisse (texte présenté et édité sous la direction de), La vie du pape Modèle:Noble- : Brunon, évêque de Toul (Modèle:Trad.de Monique Goullet), Les Belles Lettres, 2009 (Modèle:2e), 155Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
- G. Drioux, Un diocèse de France à la veille de la réforme grégorienne : le pape Modèle:Noble- et les évêques de Langres Hugues et Hardouin, Studi gregoriani, 2 (1947), p. 31-41.
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- Un pape alsacien : Modèle:Noble- d'Eguisheim par Prosper Alfaric, Annuaire de la Société historique, littéraire et scientifique du Club vosgien (1933).
- « Modèle:Noble- », Encyclopédie universelle.
- Modèle:Noble-, le pape alsacien - Autour du Mont-Sainte-Odile
- Modèle:Noble- : Un homme, une légende – film de Serge Steyer (2002), durée Modèle:Unité.
- Saint Modèle:Noble- - Infos sur le saint du jour - Vatican News
- Modèle:Noble- - Vatican
- 1002-1054 - Le Pape Modèle:Noble- - Archives Alsace