Buding

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Buding est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie

Modèle:...

Accès

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Voie verte

Il y a une modification à apporter sur la carte IGN bleue 3411 O (Thionville) échelle 1/25000. Au départ de Buding, une nouvelle voie verte a été construite à 75 %. Elle est interdite à tout véhicule à moteur et sert de piste cyclable. Elle est orientée nord-sud, parallèlement à la D 2, et décalée vers l'ouest de Modèle:Unité en moyenne :

  • de la sortie de Buding à l'entrée d'Inglange : Modèle:Unité (goudronnée) ;
  • traversée d'Inglange (de la D 118c à la rue du Calvaire) : Modèle:Unité (goudronnée) ;
  • de la sortie d'Inglange à l'entrée d'Elzange : Modèle:Unité (goudronnée) ;
  • traversée d'Elzange (de la rue des Lilas à la rue de la Scierie) : Modèle:Unité (goudronnée) ;
  • de la sortie d'Elzange à la cote 158, au nord du Griesberg : Modèle:Unité (non goudronnée) ;
  • de la cote 158 à l'entrée de Kœnigsmacker (chemin de Mewinckel) : Modèle:Unité (goudronnée).

Distance Buding - Kœnigsmacker : Modèle:Unité.

Jonction avec le chemin de la Moselle (piste cyclable Thionville- Kœnigsmacker-Sierck de Modèle:Unité de long) et avec le circuit du Hackenberg de Buding à Veckring<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le chemin de la Canner part du parcours de promenade et de découverte de Buding à proximité du Moulin, passe par les champs où on peut admirer les collines verdoyantes et par deux villages typiquement lorrains (Inglange et Elzange) pour rejoindre Kœnigsmaker où se trouve la ferme du Mewinckel avec des chambres d'hôtes et l'Office du Tourisme, tout en suivant le cours de la Canner, affluent de la Moselle.
La commune possède une annexe nommée Elzing.

Voies de communication et transports

Buding est desservi par la Ligne de bus TIM 107 Thionville - Waldweistroff du conseil général de la moselle avec trois allers/retours.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Canner, le ruisseau le Reimers et le ruisseau le Bisbach<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Canner, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Buding.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Canner, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Buding est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), terres arables (29,4 %), prairies (28,7 %), zones urbanisées (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Buding

Le nom de la localité est attesté sous les formes Budinacha en 940<ref name="Bouteiller Dict">Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>, Budinga au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bouteiller Dict"/>, Boudinga en 1150<ref name="Mémoires de l'Académie de Metz XLV">Académie impériale de Metz, Mémoires de l'Académie Impériale de Metz, XLV Année, Metz, Rousseau-Pallez, 1865, Modèle:P.</ref>, Buedenges en 1295<ref name="Griff nach dem Westen">Modèle:Ouvrage</ref> et en 1298<ref name="Griff nach dem Westen" />, Budingen en 1375<ref name="Griff nach dem Westen" />, Budingen off der Kandern en 1473<ref name="Griff nach dem Westen" />, Buddingen en 1480<ref name="Griff nach dem Westen" /> et en 1507<ref name="Bouteiller Dict"/>, Budingen en 1507<ref name="Bouteiller Dict"/>, Puding au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bouteiller Dict"/>, Niderbudingen en 1680<ref name="Bouteiller Dict"/>, Biddingen en 1693<ref name="Bouteiller Dict"/>, Buding en 1793<ref name="Cassini"/>, Büdingen (1871-1918 et 1940-1944).

Selon les toponymistes, il s'agit d'une formation toponymique en -inga, suffixe d'origine germanique au datif-locatif féminin pluriel qui indique une propriété terrienne (par opposition au suffixe -ingen au datif-locatif masculin pluriel qui se réfère à la parentèle)<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, p. 779 - 780, n° 13288, [1]</ref>.

Le premier élément Bud- représente selon le cas général un anthroponyme. On peut identifier soit le nom de personne germanique Bodo<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, soit le nom de personne germanique Budo<ref name="Nègre"/>, hypocoristiques des thèmes BOD / BUD. Ce nom de personne se reconnaît également dans le toponyme belge Booienhoven (Boedenhoeven en 1235) complété de l'appellatif germanique hof « cour, cour de ferme, ferme »<ref>Dr. P. Kempeneers, Zoutleeuw. Een toponymisch-geschiedkundige studie, Louvain, Instituut voor Naamkunde, Nomina geographica flandrica, Monografie XIX, 2003, 308 blz.</ref>. D'autres formations germano-romanes semblent contenir ce même anthroponyme, dont Boinville-le-Gaillard (Yvelines, Bouenvilla du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, Boenvilla en 1232) et sans doute Boinvilliers (Yvelines, Boinvillare vers 1250). C'est aussi le nom de personne Boto / Bodo que l'on retrouve dans Boisney (Eure, Boeneium 1142)<ref name="De Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans ces exemples romans, on observe l'amuïssement régulier du [t] / [d] intervocalique (type catena > cadena > cadhena > chaene > chaine).

La forme romane de Buding n'apparait qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Buedenges en 1295), ce qui semble correspondre à l'époque où Henri II de Bar, par exemple, étend son emprise sur la région. D'ailleurs, c'est aussi vers cette époque que certains toponymes en -inga ou -ingen à proximité de Buding ont été romanisés en -ange (Hayange, Florange, Uckange etc.) alors que Buding a été romanisé en -enges.

Elzing

Le nom de la localité est attesté sous les formes Aliasingas en 888<ref name="Mémoires de l'Académie de Metz XLV"/>, Ilsingen en 1632<ref name="Bouteiller Dict"/>, Eltzingen en 1681<ref name="Bouteiller Dict"/>, Eltzing en 1698<ref name="Bouteiller Dict"/>, Ilzin en 1699<ref name="Bouteiller Dict"/>, Elsingen en 1871-1918.

  • En allemand : Iltzingen an der Kanner<ref name="Bouteiller Dict"/>.
  • En francique lorrain : Elséngen<ref name="Dierfer vun äiser Hemecht"/>.

Histoire

Buding

Un diplôme de l'empereur Henri IV de l'an 1056 renferme des indications sur le sens attaché à ces noms de Buding et Budingen : il résulte de ce diplôme que les villages ainsi nommés étaient des lieux destinés à la tenue d'audiences des justices<ref>Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume 18, 1863, Modèle:P..</ref>.

Village qui dépendait en partie de la seigneurie de la Grange (1681) et en partie de la seigneurie de Busbach (1682)<ref name="Bouteiller Dict"/>. Anciennement annexe de la paroisse du Hackenberg, Buding appartenait au diocèse de Trèves dans l'archidiaconé de Tholey<ref name="Bouteiller Dict"/>.

Elzing

Certains archéologues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle étaient convaincus qu’un poste militaire romain du nom de Caranusca se trouvait à Elzing, alors que pour l'historien Jules Vannérus Caranusca ne concerne pas Elzing mais Garche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aussi, le toponymiste Ernest Nègre, dans sa Toponymie générale de la France, considère que la mention Caranusca datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est un ancien nom de Garche.

Elzing dépendait de la communauté de Buding et de la paroisse du Hackenberg dans le diocèse de Trèves<ref name="Bouteiller Dict"/>. Ce hameau dépendait également des seigneuries de Fontoy et du Hackenberg, et était siège d'une justice haute, moyenne et basse en 1681 et en 1748<ref name="Bouteiller Dict"/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:…

Culture locale et patrimoine

Linguistique

Dans le Sud de la région de Thionville, les diphtongues sont peu nombreuses dans les dialectes locaux, et plus on va vers le Nord plus il y a de diphtongues<ref name="HaS n10 1985">Modèle:Ouvrage</ref>.

À Buding, Hastroff, Inglange et Breistroff-la-Petite, on parle exactement le même dialecte francique<ref name="HaS n10 1985"/>. Ce dialecte a deux diphtongues : [au] et [ai], toutes les autres diphtongues du luxembourgeois standard correspondent à des voyelles brèves ou longues (selon les cas) dans ce dialecte local<ref name="HaS n10 1985"/>. Cependant, il y a quelques mots pour lesquels les voyelles et les diphtongues sont les mêmes localement et en luxembourgeois standard, cela concerne les voyelles [u], [i], [a] et la diphtongue [ao]<ref name="HaS n10 1985"/>.

Les autres spécificités du dialecte parlé à Hastroff, Inglange, Breistroff-la-Petite et Buding sont les suivantes : un [ch] placé avant un [t] disparait de la prononciation, la consonne finale [n] disparait dans les participes passés, la lettre [r] est vocalisée quand c'est la dernière lettre d'un mot et quand elle est située après une voyelle longue, cette même lettre [r] est prononcée dans la gorge après une voyelle brève et après une consonne, de nombreux datifs pluriels prennent la finale [en] et le pluriel [en] se réduit parfois à [n]<ref name="HaS n10 1985"/>.

Sobriquets

Les habitants de Buding étaient surnommés : d'Bëddénger Kräsisbiren (les poires à cidre de Buding)<ref name="HaS n10 1985"/> et d'Bëddénger Kräsisbéck (les boucs buveurs de cidre de Buding)<ref name="HaS n10 1985"/>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y avait encore dans tout le canton de Metzervisse des poiriers sauvages et avec les poires qu'ils produisaient on faisait du cidre ; les habitants de Buding semblaient boire de grandes quantités de ce cidre<ref name="HaS n10 1985"/>.

Lieux et monuments

Édifices civils

Les deux moulins de Buding, vestiges des treize moulins qui jalonnaient la vallée de la Canner au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :

Édifices religieux

Fichier:Synagogue Buding.JPG
Ancienne synagogue.

Une première synagogue fut édifié dès 1757. Au prix d'énormes difficultés un nouvel édifice fut érigé entre 1838 et 1854 il fut édifié route d'Inglange. Une école juive y fut aussi bâtie à proximité. La communauté juive de Buding connue son apogée démographique avec 92 personnes. Elle déclina à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les jeunes gens préférant surtout pour des raisons économiques habiter Thionville ou Metz, villes leur proposant de meilleures perspectives d'avenir. La communauté juive disparue en 1945, seulement deux familles ayant choisi de revenir à Buding. La synagogue fut désaffectée puis aliénée en 1958. En 1961 le bâtiment fut vendu.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

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