Bussus-Bussuel
Modèle:Infobox Commune de France
Bussus-Bussuel est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Description
Bussus-Bussuel est un village du Ponthieu dans la Somme, situé entre Saint-Riquier et Ailly-le-Haut-Clocher, en fond de la vallée du Scardon.
Depuis Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Le village est traversé par le sentier de grande randonnée GR 123, qui qui relie la forêt d'Hesdin à la forêt de Compiègne.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Le Scardon, rivière qui traverse l'agglomération, peut à certains moments être franchi à pied sec mais cause parfois des inondations<ref name="dépliant"/>. C'est un affluent du fleuve côtier la Somme.
Paysages
Modèle:... Dans le cadre d’un projet porté par le syndicat mixte Baie de Somme 3 Vallées, un kilomètre de haies bocagères propices à la biodiversité et permettant de lutter contre l'érosion est planté en 2018 sur les chemins autour de Bussus-Bussuel, sur huit sites différents<ref>Modèle:Article.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bussus-Bussuel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,2 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (2,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 131, alors qu'il était de 132 en 2013 et de 118 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 87 % étaient des résidences principales, 7,7 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bussus-Bussuel en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,7 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,8 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Bussus-Bussuel<ref name="LogT2" group="I"/> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 87 | 83,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7,7 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,4 | 8,4 | 8,2 |
Toponymie
Bussus est attesté sous les formes Buxeium en 704<ref name="Garnier">Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 186 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref> ; Bixis en 855<ref name="Garnier"/> ; in Buxude en 856<ref name="Ernest Nègre">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Buxionus en 960<ref name="Garnier"/> ; Buxudis vers 1088<ref name="Ernest Nègre"/> ; Buxudis villa en 1088<ref name="Garnier"/> ; Bussiacum en 1184 ; Busseium en 1224 ; Bussu en 1260 ; Buyssu en 1301 ; Buchu en 1638 ; Bossu en 1707 ; Bussu-Bussuel en 1763; Bussy en 1781 ; Bussus en 1850<ref name="Garnier"/>.
Du latin buxus « buis » et du suffixe latin -utum, celui de corn - utus, qui est devenu le suffixe collectif -othu en Flandre ; « (lieu) pourvu de buis »<ref name="Ernest Nègre"/>.
La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Bussus Bussuel, prend en 1801 celui de Bussu ou Bussus, avant de prendre sa dénomination actuelle de Bussus-Bussuel en 1956<ref name="Cassini"/>.
Bussuel est une dépendance de Bussus-Bussuel attesté sous les formes Buchuel en 1476 ; Bussuelle en 1701 ; Bussuel en 1701 ; Bussuelles en 1766<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 187 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
Bussuel est le diminutif de Bussus avec la terminaison diminutive el<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; « Petit (lieu) pourvu de buis ».
Ces doublons pour désigner les dépendances d'une paroisse sont fréquents dans la Somme : Rambures/Ramburelles, Sailly/Saillisel, Saleux/Salouel, Bussus/Bussuel, etc.
Bussus-Bussuel est un toponyme pléonastique avec un redoublement signalant deux toponymes voisins ayant la même origine et la présence d'un village et d'un hameau.
Histoire
Moyen Âge
La première mention du village de Bussus, en 704, fait état d’une seigneurie et du fief d’Emimont, appartenant à la prestigieuse abbaye de Saint-Riquier. Le domaine était administré, pour le compte de l’abbaye, par des clercs laïcs<ref name ="dépliant">Dépliant en format Pdf, lire en ligne.</ref>.
Époque contemporaine
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village se développe. On construit alors une école de filles en 1867, puis une école de garçons et la mairie en 1878<ref name="dépliant"/>.
Jusqu'en 1952, une église commune avec le village de Yaucourt se tenait dans le cimetière. Elle a complètement disparu.
Politique et administration
Fusion de communes
Face à la difficulté de trouver des candidats pour gérer la commune de Yaucourt-Bussus, sa municipalité envisage depuis les élections municipales de 2020 une fusion avec Bussus-Bussuel et a engagé en 2023 des pourparlers en ce sens, et qui nécessiteront, s'ils aboutissent, à une consultation publique avant la création d'une commune nouvelle<ref name="JdA19012023">Modèle:Article.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d’Ailly-le-Haut-Clocher<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rue Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Bussus-Bussuel était membre de la petite communauté de communes du Haut-Clocher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Au classement du concours des villes et villages fleuris, après avoir obtenu Deux fleurs en 2013, la commune est primée au niveau Trois fleurs en 2019, qui récompensent les efforts locaux en faveur de l'environnement et du fleurissement<ref>Modèle:Article.</ref>.
Équipements et services publics
Enseignement
En 2010, l'école ferme. Les élèves du village se rendent à l'école intercommunale Becquestoile de Saint-Riquier où un regroupement pédagogique concentré a été construit<ref>Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 22 septembre 2015, p.12.</ref>.
Télécommunications
Après avoir été de longues années une « zone blanche » pendant de longues années, Bussus-Bussuel est relié en 2022 au réseau de téléphonie mobile 4G grâce à l'installation d'une antenne pour le compte des quatre opérateurs français<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres équipements
La salle de réception et de spectacle La Tondellière, où se sont produits jadis Mike Brant, Annie Cordy ou C. Jérôme, est rénovée en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Un spectacle son et lumière, « Le Dernier Moulin d’Erix », est organisé par l'association de jeunes de Bussus-Bussuel Les Z’Hironloins<ref>Modèle:Article.</ref> le Modèle:Date- pour rappeler l'histoire du moulin Vaillant-Tellier, restauré en 2023<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Michel<ref>Clochers.org</ref>,<ref>40000clochers.com</ref>. L'édifice, tout en brique, a été bâti en 1897, pour bénéficier d'un lieu de culte, tout comme le village voisin de Yaucourt-Bussus.
- Le moulin Vaillant-Tellier du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. À cet emplacement, situé sur la route reliant Bussus-Bussuel à Ailly-le-Haut-Clocher et en réalité à Yaucourt-Bussus<ref name="JdA19012023"/> trois moulins étaient présents jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="dépliant" />.
Après avoir été donné à la commune par l'héritière du dernier meunier, Monique Tellier-Bezoc, trois campagnes de restauration, dont la dernière s'est achevée en 2023 sous la direction de l'architecte belge Eric Vanleene, ont permis de remettre en état l'édifice et de le doter de ses ailes qui peuvent à nouveau tourner<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- La chapelle d'Hémimont du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Dépendant initialement du château de Yaucourt<ref name="JdA19012023"/> et primitivement construite à l'endroit où se trouvait un petit temple gallo-romain, elle a été endommagée plusieurs fois : tornades, troupes allemandes en 1941 et reconstruite en 1982. De très anciens graffitis sont alors remis en évidence<ref name="dépliant" />.
- La ferme abbatiale avec son mur d'enceinte et sa mare.
- La chapelle funéraire, route de Gorenflos. Un ancien maire de la commune y est inhumé<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- La plaque funéraire de Philippe Carette (1551-1631), seigneur de Bourny, Fressa, Cornehotte, Rigauville... et de son épouse Marguerite de Ribaucourt (1555-1628), anciens habitants notoires de Bussus, qui se trouve dans l'entrée de l'église du village et qui est classé au patrimoine historique.
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Le clocher de l'église Saint-Michel.
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La chapelle d'Hémimont.
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Le moulin en 2014, avant la fin de sa restauration qui lui a rendu ses ailes.
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Le monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
- Johann Duhaupas (né en 1981), boxeur poids lourd français, est domicilié à Bussus-Bussuel.