Domqueur
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Domqueur est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Depuis le Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Domqueur est une commune du Ponthieu, pays de la Picardie maritime situé entre la vallée de la Somme et la vallée de l'Authie. Le village est situé à une vingtaine de kilomètres à l'est d'Abbeville, sur la route départementale 108, ancienne voie romaine reliant Amiens à Boulogne-sur-Mer.
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Le territoire de la commune est composé pour les deux-tiers de terre argileuse imperméable d'environ un mètre d'épaisseur et pour l'autre tiers de marnes et de calcaire siliceux<ref name="noti"/>.
Relief, paysage, végétation
Le refief de la commune est assez accidenté, il est traversé par un vallon qui se ramifie à la sortie du village vers Mesnil-Domqueur, Bussus-Bussuel, Maison-Roland et Famechon, hameau d'Ailly-le-Haut-Clocher.
La commune est située entre Modèle:Unité et Modèle:Unité d'altitude.
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique se trouve à une moyenne de 50 mètres au-dessous du niveau du sol. Les eaux de ruissellement s'écoulent vers l'ouest, vers Saint-Riquier, pour se jeter dans le Scardon<ref name="noti">Notice historique et géographique, réalisée par l'instituteur, M. Feuilloy, le 6 avril 1899, Archives départementales, Amiens</ref>.
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Domqueur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,2 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom primitif du village (en latin Duroicoregum) viendrait du celtique « duron », fortification<ref>Le Ponthieu, Gérard Bacquet, 1992.</ref>.
On trouve plusieurs formes pour désigner Domqueur dans les textes anciens : Dulcurium<ref name="noti"/>, Donqueurre, Donqueur. Selon certains, Domqueur signifierait « pays des chênes »<ref name="noti"/>.
Histoire
Antiquité
La table de Peutinger (original vers 365 - connue par une copie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) indique que Duroicoregum (Domqueur) était une station sur la via Agrippa de l'Océan, voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Un pont romain ou d'origine romaine existe toujours, il permettait de franchir un ru<ref name="noti"/>.
Des armes, des poteries (amphores<ref>Bulletins de la société des antiquaires de Picardie, 1883-1885, t. 15, p. 332, à lire sur Gallica.bnf.fr</ref>) ont été trouvées dans la commune.
En 1951, des travaux mirent au jour Modèle:Nobr gallo-romaines, frappées à Londres, Lyon, Rome et Trèves<ref>Pierre Bastien, François Vasselle, Le trésor monétaire de Domqueur, Étude sur les émissions de bronze, de Trêves, Lyon et Londres de la réforme de Dioctétien à 309, éd. Cultura, Numismatique romaine: Essais, recherches et documents vol. 2, 1965, 126 p. ; compte rendu de Jean Lafaurie sur www.persee.fr</ref>.
Les Templiers
Des restes de fondations témoigneraient de la présence d'une maison des Templiers<ref name="noti"/>.
Époque moderne
En 1567, Nicolas de Domqueur, écuyer, est le seigneur du lieu<ref name="noti"/>.
Les muches de Domqueur sont supposées creusées dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour échapper aux Espagnols. Elles comportent plusieurs entrées et sorties secrètes pour accéder aux 52 chambres. Ces souterrains-refuges sont implantés sous l'église, point défensif principal du village, la place et les rues, en évitant les terrains privés<ref>Hugues C. Dewerdt, la peur du soldat : réactions de défense en milieu rural (Nord, Pas-de-Calais, Somme, XVIe-XVIIIe siècles), p.326-328 avec plan des muches p. 327, in Annie Antoine, Julian Mischi, Sociabilité et politique en milieu rural, Presses universitaires de Rennes, 2008, 472 p., à lire sur Google livres</ref>.
Époque contemporaine
En 1898, une entreprise d'extraction de phosphate de chaux était en activité dans la commune. 28 000 tonnes de phosphate de chaux étaient extraites du sous-sol<ref name="noti"/>. Une usine avec machine à vapeur employait Modèle:Nobr chargés de conditionner le phosphate en vue de sa commercialisation<ref name="noti"/>.
Il existait encore un moulin à farine, un pressoir à cidre, une briqueterie, une carrière de silex pour la construction de routes et une carrière de sable pour la fabrication du mortier. Domqueur connaissait alors un certain dynamisme économique<ref name="noti"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
En 1899, le hameau du Plouy compte Modèle:Nobr. Les écarts des fermes de Domquerelle (Modèle:Nobr) et le Moulin Poiré (Modèle:Nobr) s'ajoutent au Buhéron, la toute nouvelle usine à phosphates (Modèle:Nobr)<ref name="noti"/>.
Enseignement
L'école intercommunale Victor Hugo a été construite à Ailly-le-Haut-Clocher. Elle scolarise Modèle:Unité au cours de l'année scolaire 2014-2015 et regroupe des écoliers d'Ailly-le-Haut-Clocher, Brucamps, Domqueur, Ergnies, Long, Mouflers, Yaucourt-Bussus<ref>Bulletin municipal de Long, juillet-août 2015.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le pont romain et la via Agrippa
Le pont romain de Domqueur permettait à une des via Agrippa de l'Océan, de Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum, (Boulogne-sur-Mer), par Augustomagus (Senlis) et Samarobriva (Amiens), de traverser, à Duroicoregum (Domqueur), la vallée du bois de Domqueur, ou coulait la Sainte Anne, un ancien affluent du Scardon. En 1858 d'importants travaux ont été exécutés pour le protéger.
Des vestiges de l'ancienne chaussée Brunehaut (via Agrippa), pavée de grosses dalles en grès, ont été mis au jour. Quelques-uns sont visibles à côté de l'église de Domqueur, à droite du monument aux morts.
Les muches
Les muches de Domqueur sont des souterrains-refuges creusées à 9 mètres de profondeur dans la craie pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648) et les invasions espagnoles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (pour certains, ils remonteraient à l'époque celtique<ref name="noti"/>).
Ce village souterrain est composé de Modèle:Nobr (les muches), simples ou doubles, s'ouvrant sur une galerie de circulation (la rue). Ces cellules étaient soit, des étables, soit des entrepôts, soit des habitations. Elles pouvaient être fermées par des portes en bois avec serrure fermant à clé ; on peut encore voir la place que devaient tenir les linteaux. Une vaste salle au plafond en forme de cône renversé est toujours visitable.
Les muches de Domqueur sont protégées en tant que monument historique, inscription par arrêté du 10 avril 1992, avec l'ancien presbytère, reconverti en « maison des muches »<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00116281</ref>.
L'église Saint-Saturnin
- L'église Saint-Saturnin<ref>Clochers.org</ref>,<ref>40000clochers.com</ref>, dont la construction, pour le clocher, remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est construite en brique, en style néogothique.
Le monument aux morts
Le monument aux morts de Domqueur, situé à proximité du transept de l'église du village, a la forme d'une haute borne de pierre pyramidale.
Sur l'une des faces, figure une palme de bronze sculptée. Sur chacune des faces, en haut du monument, une croix de guerre a été sculptée, tandis qu'au bas c'est une couronne gravée qui orne la pierre.
Le nom de batailles de la Grande Guerre a été gravé en lettres dorées à la base de chaque côté du monument.
Une grille entoure l'espace sacré tandis qu'une allée de graviers tricolore permet d'accéder au monument.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
Modèle:Section vide ou incomplète
Pour approfondir
Bibliographie
Hugues C. Dewerdt, Guillaume Paques, Frédérick Willmann, Les Muches, souterrains-refuges de la Somme, Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton, 2009 Modèle:ISBN