Cétoine dorée

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La Cétoine dorée (Cetonia aurata) ou « hanneton des roses » est une espèce d'insectes coléoptères de la famille des Scarabaeidae<ref name=":0" />, de la sous-famille des Cetoniinae. Elle est commune en Europe.

Description

Les adultes mesurent entre 14 et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Cette espèce présente une grande variation chromatique, souvent d'une couleur vert métallisé plus ou moins vive, elle est parfois teintée de rouge, rarement de bleu, de violet ou de noir.

Ponctuation forte du pronotum sur les côtés, plus fine et éparse sur le disque avec un espace médian quasiment lisse.

Les élytres sont soudés, donc ne s'ouvrent pas en vol, mais un espace permet le déploiement latéral des ailes membraneuses, sous les élytres. Ceux-ci peuvent être glabres ou légèrement pubescents. Ils présentent de façon inconstante des petites taches blanches plus ou moins marquées, alignées transversalement. Les côtes élytrales sont atténuées vers la base.

L'abdomen du mâle présente une petite dépression ventrale, le dernier sternite n'est pas ponctué au milieu, ce qui permet de différencier les sexes, celui de la femelle l'est entièrement.

Couleur

La couleur vert métallisée de cet insecte est une couleur structurelle<ref name="A.A. Michelson">Modèle:Article</ref>, causée par la polarisation circulaire d'une grande partie de la lumière réfléchie. Comme chez d'autres scarabées la polarisation est à gauche<ref name="A.A. Michelson"/>. Si on l'observe à travers un polariseur dextrogyre, les couleurs de l'insecte disparaissent. Il existe des insectes de couleurs différentes du vert courant : cuivré, gris ou noir. De nombreux spécimens ont des mouchetures blanches, tandis que d'autres n'en ont pas du tout<ref>Modèle:Article</ref>. Elles ont été décrites comme provenant d'une polarisation elliptique à bande étroite<ref>Chirality-induced polarization effects in the cuticle of scarab beetles: 100 years after Michelson. 2012</ref>.

Distribution

La larve a une distribution paléarctique<ref name=":1" />.

Éthologie

Larve

Fichier:Larves hanneton-cétoine.jpg
Larves de hanneton (haut) et de cétoine (bas) dont la fine cuticule laisser deviner l'hémolymphe translucide.
Fichier:Cetoine global.jpg
Nymphe.

La larve est de type mélolonthoïde, comme celle du hanneton (ver blanc) ou du lucane cerf-volant avec laquelle elle peut être confondue.

Comparativement au ver blanc, la larve de cétoine :

  • est plus claire, a la tête et les pattes plus petites et le bas du corps plus renflé ;
  • a une fente anale (face ventrale de ce qui apparaît être le dernier segment) simple et transverse et, au niveau de la tête sur la face avant au-dessus de la bouche, une rangée transverse de petites épines alors que le hanneton a une fente anale en Y ou en V puis tête et « joues » entre emplacement de l’œil et la bouche avec des petites soies d'aspect rugueux ;
  • se déplace en rampant sur le dos (grâce aux poils raides sur le dos, ses pattes courtes et moins longues que la largeur du corps cylindrique ne pouvant la tracter) alors que le hanneton rampe sur le côté ;
  • est saproxylophage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, se nourrissant de bois très décomposé, ce qui en fait un élément important du cycle sylvigénétique. Son habitat naturel est généralement une souche ou un arbre creux contenant un terreau de bois en décomposition. Mais certains terreaux ou composts de jardin leur conviennent également. Le bois n'étant pas une nourriture très riche, le développement larvaire s'étale généralement sur deux à trois années. Puis la larve constitue une coque de matière organique (fibres de bois) et de terre dans laquelle elle se nymphose. À l'opposé, les larves de hannetons vivent dans le sol creusant des galeries qui leur permettent d’accéder aux racines vivantes dont elles se nourrissent<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La larve de Cétoine dorée est l'hôte intermédiaire du ver nématode Spirura talpae qui effectue ses premiers stades de développement dans son hémolymphe avant de d'aller se reproduire dans l'estomac de la Taupe d'Europe<ref name=Chabaud&Mahon1958>Modèle:Article</ref>.

Fichier:Cétoine doré nymphe P1080241.jpg
La nymphe et son "œuf".
Fichier:Cétoine doré adulte ou imago P1080242.jpg
Imago de cétoine dorée dans son "œuf"

Imago

Fichier:Goldglänzender Rosenkäfer (Cetonia aurata)-20080817-RM-165332.jpg
Une cétoine dorée dans une rose anglaise. Août 2008.

L'adulte (ou imago) se rencontre dans des endroits ensoleillés d'avril à octobre mais surtout de juin à août (espèce héliophile). Floricole nectarivore et pollinivore<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>, il mange les étamines des fleurs pour leur pollen (ce qui constitue une castration des fleurs) ainsi que les fleurs entières comme celles des rosiers sauvages ou cultivés, des arbres fruitiers, des sureaux, des aubépines, des reines-des-prés (Filipendula ulmaria) et des Apiacées (Ombellifères) comme la berce commune (Heracleum sphondylium). Il peut également consommer des fruits mûrs (espèce frugivore) sur les sureaux, les rosiers, les troènes ou les spirées.

Parmi les cétoines parues dans le courant de la même année, deux générations sont donc à distinguer : celles du printemps qui ont hiverné et qui se nourrissent de pollen, et qui pondent en juin puis périssent ensuite et celles de l'automne qui se nourrissent de fruits, qui hivernent et font leur ponte l'été suivant<ref>Souvenirs entomologiques, Jean-Henri Fabre.</ref>.

Utilité

Comme tous les saproxylophages, la cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l'état de « ver blanc » (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d’accélérer sa maturation. L'abattage des arbres morts est responsable de sa raréfaction.

Utilisation de l'insecte dans la pharmacopée

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la cétoine dorée passait pour Modèle:Citation<ref>Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 1857, Modèle:P..</ref>,<ref name="Miot">Modèle:Ouvrage.</ref>. Henri Miot rapporte l'utilisation de poudre de larve de ce coléoptère en Russie. Celle-ci était donnée, après morsure, sur une tartine de pain beurré<ref name="Miot" />.

Systématique

Si l'espèce a longtemps été attribuée à Johan Christian Fabricius<ref>Essai sur l'entomologie horticole, Jean Alphonse Boisduval, 1867, Modèle:P.. Texte intégral.</ref>, qui l'a nommée, c'est Carl von Linné qui est reconnu aujourd’hui comme l'inventeur de cette espèce qu'il a décrite sous le nom de Scarabeus auratus en 1758<ref>Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières, Linné, 1790, Modèle:P..</ref>. Statut accepté.

Noms vernaculaires

  • Catinette<ref>Cétoine dorée sur www.insectes-net.fr.</ref>
  • Cétoine dorée
  • Émeraudine<ref>Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, Jean Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck, 1839, Modèle:P. (Geoff. t. 1 Modèle:Page no 5).</ref>
  • Hanneton des roses<ref>Encyclopédie illustrée des insectes, Stanek, éditions Gründ, page 276.</ref>

Taxinomie

Liste des sous-espèces

Selon Modèle:Bioref :

  • sous-espèce Cetonia aurata aurata (Linnaeus, 1761)
  • sous-espèce Cetonia aurata pisana Heer, 1841
  • sous-espèce Cetonia aurata sicula Aliquo, 1983

Synonymie

  • Scarabeus auratus Boisduval, 1867
  • Cetonia elegans Leoni, 1910, un synonyme de la sous-espèce Cetonia aurata pisana

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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