Cartigny (Somme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Cartigny est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Cartigny32.jpg
Paysage de la commune.

Cartigny est un village rural picard du Vermandois situé à Modèle:Unité au sud-est de Péronne, Modèle:Unité au nord-est de Saint-Quentin et Modèle:Unité au nord de Noyon.

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Relief, paysage, végétation

Hydrographie

Fichier:Cartigny34.jpg
La Cologne au moulin Binard, situé entre Cartigny et Buire-Courcelles.

La commune est limitée au nord par la Cologne, un affluent du fleuve côtier la Somme, et ses zones humides.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,4 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La commune comprend plusieurs hameaux, dont Beaumetz, Brusle, Le Catelet.

Voies de communication et transports

En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne Modèle:N°, Montdidier - Ailly-sur-Noye - Amiens et ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes, Péronne - Roisel)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est traversée par les routes départementales RD 194, RD 188, aisément accessible par les ex-RN 37 ex-RN 29 (actuelles RD 937 et RD 1029).

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Cartigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Modèle:… Le nom de la localité est attesté sous les formes Cartainse (659.) ; Casthenitz (1046.) ; Cartheni (1133-61.) ; Carteniacum (1140.) ; Cartigni (1143.) ; Cartenni (1160.) ; Carteigni (1211.) ; Karteigni (1214.) ; Cartegniacum (1214.) ; Casteni (1215.) ; Cartegnevim (1218.) ; Quartiniacum (1245.) ; Carthegni (1258.) ; Castigniacum (1260.) ; Cartegni (1263.) ; Carteigny (1339.) ; Cartegny (1384.) ; Cartigny (1384.) ; Carthigny (1567.) ; Carthegny (1648.) ; Castegny (1710.)<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 212 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Histoire

Des clichés d'archéologie aérienne de Roger Agache ont permis des mettre en évidence des substructions d'édifices antiques, notamment un petit fanum daté du {{#switch: au

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}}<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>

Moyen-Âge

Trudon des Ormes, dans les Possessions de l'Ordre du Temple en Picardie (Éditions Yvert et Tellier, Amiens, 1893) cite le lieu-dit le Catelet, sur les hauteurs du village de Cartigny, comme étant le lieu où fut fondée une maison de l'ordre du Temple<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="Note"> « Maison du Temple du Catelet Le Catelet, commune de Cartigny, Somme arrondissement et canton de Péronne point final omis. Ce fut la maison du Temple la plus considérable dans cette partie du Vermandois. Elle fut fondée très certainement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce aux libéralités des sires de Montécourt (Montécourt. com. de Monchy-l'Agache, Somme, arr. de Péronne, cant de Ham).

Cependant les documents font défaut sur son origine. Un acte émané de Philippe-Auguste, à la requête de ses bourgeois de Péronne (1217), nous apprend que les Templiers avaient pris possession de pâtures situées près du Catelet et les avaient entourées de fossés, bien que les bourgeois de Péronne en eussent la saisine depuis longtemps. C'est pourquoi, le roi manda à ses aimés le maître du Temple et le frère Aimard, qu'ils eussent à détruire les fossés et à remettre les bourgeois de Péronne en bonne saisine comme jadis.

Mais la discorde ne tarda pas à se mettre de la partie, et il fallut encore l'intervention du roi (1218) pour confirmer l'accord survenu entre les Templiers et les bourgeois de Péronne. C'était au sujet de marais, sis entre Cartigny et Doingt (Doingt. Somme, arr. et cant de Péronne). Ils avaient été donnés jadis par Simon de Montécourt, aux Templiers qui les avaient transformés en prés, contre l'assentiment des bourgeois de Péronne. Il fut convenu alors que le Temple continuerait à faire des prés, selon qu'il le jugerait utile, mais que les animaux du pays pourraient paître librement dans ces prés, une fois par an, après la coupe du foin.

Au mois de février de l'année 1224, dans la maison même du Catelet, un chevalier, Raoul de Brocourt, rendit l'hommage aux Templiers, pour 80 « moiées » d'une terre sise aux alentours de sa maison de « Saint-Prul », et s'engagea à payer 5 sous de parisis d'amende, toutes les fois qu'il manquerait de comparaître à la citation des frères du Temple.

Un autre vassal du Temple, Jean de Cartigny, chevalier, fit don à la Commanderie, en octobre 1245 d'une masure à Cartigny, avec tous ses droits. Il tenait cette maison en fief, du Temple.

C'est là tout ce que nous avons trouvé sur cette maison du Temple ; nous savons cependant qu'elle existait encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et nous avons mentionné plus haut Jean de Maimbressy, comme précepteur du Catelet en 1291. Le procès des Templiers nous apprend que cette maison avait une chapelle, mais il ne nous dit pas le nom de son dernier précepteur.

Un frère sergent du Temple, Étienne de Domont, qui avait encore l'habit de l'ordre et la barbe, bien qu'il se fût écoulé déjà plus de trois années depuis l'arrestation mémorable, déclarait en 1311 avoir été reçu en l'année 1281 ou environ, par Jean de Maimbressy, chevalier, précepteur du Vermandois, dans la chapelle du Temple du Catelet, et en présence du frère sergent, Guérin de Grandvilliers, qui fut plus tard précepteur du Ponthieu.

Un autre sergent du Temple fut reçu vers l'an 1300 dans cette même maison par Guérin de Grandvilliers, en présence d'un frère Pierre, berger. Dans sa déposition, il est question d'une grange, de la maison du Temple.

Le domaine du Catelet échut en 1311 aux Hospitaliers d'Éterpigny (Eterpigny. Somme, arr. et cant de Péronne) ; mais les guerres qui ne cessèrent de désoler notre malheureux pays depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui éprouvèrent tant la Picardie, eurent bon marché des anciennes commanderies du Temple.

La visite prieurale de 1495, nous apprend que la chapelle de la maison avait été ruinée par les guerres du siècle, attendu que « pendant icelles guerres, l'on se mettait au fort et à sûreté en la dite chapelle ». Sans doute, l'antique maison du Temple était-elle aussi ruinée que la chapelle.

Cependant l'abbé de Cagny, dit que les débris de cette Commanderie existaient encore au milieu du siècle dernier. Dévastée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle le fut de nouveau au XVIe, lors du siège de Péronne en 1536, et saccagée encore une fois, un siècle plus tard par les troupes espagnoles.

D'après E. Mannier, le domaine du Catelet se composait, sous les Hospitaliers, d'environ 500 journaux de terre arable, 20 journaux de bois, et 52 de prés.

Précepteur du Catelet En 1291. - Jean de Maimbressy, chevalier. »</ref>.

Temps modernes

Fichier:Cartigny Cassini 2.jpg
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).

Sur la carte de Cassini ci-contre datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Cartigny est situé sur le chemin de Pœuilly à Péronne.

Les deux hameaux, Brusles et Beaumetz, font partie de la paroisse de Cartigny.

Au sud, deux fermes sont mentionnées : Le Câtelet qui existe encore et Bias dont il ne subsiste aucune trace.

Un moulin à vent en bois était situé non loin de la Chapelle Notre-Dame des Vignes.

En 1861, les frères Coquin créent une sucrerie, qui devient Coquin A. Sagnier et Modèle:Cie en 1896. Elle est ensuite transformée en société en commandite simple sous le nom de Sagnier & Modèle:Cie en 1898. En 1861, la sucrerie fonctionne avec trois chaudières et une machine à vapeur de 20 CV pour la râperie, 2 machines (10 cv) pour turbine et pompes<ref name="Sucrerie">Modèle:Lien web.</ref>.

L'ancienne gare

Cartigny a possédé une gare sur la ligne de chemin de fer de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, portion comprise entre Péronne et Roisel ; la gare la plus proche était celle de Doingt-Flamicourt en direction de Péronne et celle de Tincourt-Boucly à Modèle:Unité vers Roisel.

Ouverte en octobre 1873 d'abord à voie unique, doublée en 1908, cette ligne a cessé d'être exploitée dans les années 1970. Le tracé est aujourd'hui une voie verte et la gare est devenue une habitation.

Première Guerre mondiale

Modèle:...

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.

Modèle:Article connexe

La sucrerie est reconstruite en 1924 par la Société Vermandoise de Sucreries, qui utilise le site pour l'installation d'une nouvelle râperie alimentant la Sucrerie de Sainte-Emilie à Villers-Faucon. L'entreprise créée également une cité ouvrière. En 1939, la râperie emploie 40 ouvriers permanents<ref name="Sucrerie"/>.

Modèle:Article connexe

La sucrerie cesse son activité en 1950, et son site est utilisé par un silo de stockage de céréales ou travaillent en 1985 3 salariés<ref name="Sucrerie"/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

Située dans l'académie d'Amiens et en zone B pour les vacances scolaires, l'école publique de Cartigny accueille Modèle:Nobr pour l'année scolaire 2015-2016<ref>Site du ministère de l'Éducation nationale.</ref>.

Afin de permettre aux élèves de déjeuner près de l'école et non comme jusqu'alors à Tincourt-Boucly, le conseil municipal de février 2020 a décidé d'étudier la création d'une cantine<ref>Modèle:Article.</ref>

Autres équipements

Modèle:...

Fichier:Cartigny (3).JPG
La salle communale.

Économie

L'activité locale est principalement agricole.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • Ferme de Brusle : 31, 33 rue de Tincourt, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et détruite pendant la Première Guerre mondiale, reconstruite en style Art déco, constituée d'un rez-de-chaussée en brique, d'un étage en faux pan-de-bois. Les débords de toits sont portés par des consoles en bois. Présence de baies cintrées au rez-de-chaussée avec balustrade en béton. La cour est pavée, limitée d'une d'entrée sur mur-bahut<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Ferme de Beaumetz : 23 rue de Bouvincourt. Elle aussi succède à une ferme détruite pendant la Première Guerre mondiale et est représentative des édifices de qualité de la Reconstruction, qui semble s'être déroulée entre 1920 (source orale) et 1923 (date portée sur la statue de Saint-Hubert). Elle comporte des façades en faux pan de bois au niveau du Modèle:1er avec des volumes différenciés et des combles individualisés et de forme variées. Le perron d'entrée est couvert d'une terrasse à côté de laquelle se trouve une avancée hors œuvre à 5 pans au rez-de-chaussée, imitant la structure d'une tour. Retour en pignon coupé couvert d'une demi-croupe ; débords du toit sur consoles en bois. Deux écuries symétriques en L dont les murs sont à angle arrondi. Puits carré en brique couvert en pavillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Vestiges de la sucrerie : avec des bâtiments en brique dotés de décorations en briques bicolores : pilastres, chapiteaux, faux œils-de-bœuf à bossage. Le logement patronal ou conciergerie est construit en brique, en rez-de-chaussée, couvert d'un toit à longs pans, croupe et demi-croupe. Ses baies sont rectangulaires, avec arc en anse de panier<ref name="Sucrerie"/>.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs : chapelle de dévotion en brique et pierre qui a traversé la Première Guerre mondiale sans dommages. Elle date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Vignes : sur une colline, à l'écart du village, datée de 1863. C'est la seule de la Somme à porter ce nom<ref name=AG/>.
  • La via Francigena qui part de Canterbury (Royaume-Uni) pour rallier Rome passe dans le village<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

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Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail