Estrées-Mons

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Modèle:Infobox Commune de France

Estrées-Mons est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

En 1973, les deux anciennes communes d’Estrées-en-Chaussée et Mons-en-Chaussée ont fusionné pour former la nouvelle commune d’Estrées-Mons. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Le village est situé dans la vallée de l'Omignon, il est traversé par l'axe Amiens - Saint-Quentin, la route départementale 1029. Par la route, Amiens est à une soixantaine de kilomètres et Saint-Quentin à plus de vingt kilomètres<ref>ViaMichelin.</ref>.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Estrées-Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,9 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Estrées est attesté sous les formes Strata… ; Estrées en 1148 ; Estrees in calceia en 1296 ; Estrée-en-le-Cauchie en 1519 ; Estrée-en-Cauchye en 1567 ; Estrée en 1573 ; Estrée-en-Cauchie en 1733 ; Estré-en-Cauchy en 1753 ; Etrée en 1757 ; Estré-en-Cauchie en 1764 ; Estrées-en-Chaussée en 1771<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 342 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Estrée, première partie du nom de la commune, est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat<ref>John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506</ref>). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine<ref>Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, Modèle:P..</ref>. Ici, cette voie est la chaussée Brunehaut, appelée aujourd'hui D 1029 dans les environs, ce qui justifie la terminaison des noms des deux anciennes communes qui se sont rassemblées : Estrées-en-Chaussée et Mons-en-Chaussée.

Mons est attesté sous les formes Mons en 960 ; Montes en 117. ; Monz en 12.. ; Montes juxta strata en 1200 ; Mons en le Cauchie en 1438 ; Mons en Cauchye en 1567 ; Mons en Cauchie en 1573 ; Mont-en-Cauchie en 1648 ; Mons-en-Chaussée en 1733 ; Mont-en-Chaussée en 1771 ; Mons-en-Cauchy en 1753<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 68 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>
Le nom « Mons » se retrouve dans de nombreux noms du Nord de la France ou de Belgique, comme pour les villes de Mons (en Belgique) ou Mons-en-Barœul (département français du Nord).

Le lieu-dit les Vignes<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 2, Amiens, p. 386, vue 196/267.</ref>, bien exposé, témoigne de la culture ancienne du raisin sur le territoire.

Histoire

Les villages ont été détruits pendant la Première Guerre mondiale et ont été décorés de la croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Luftwaffe occupe l'aérodrome de Modèle:Unité qui avait été créé antérieurement<ref name="AA">Modèle:Lien web.</ref>.

L’armée allemande agrandit le terrain d'aviation par deux pistes d’envol bétonnées de 1 650 m x 50 m et 1 600 m x 50 m, orientées respectivement E / O et N-E / S-O et ceinturées par une voie de circulation périphérique desservant elle-même de nombreuses aires de dispersion<ref name="AA"/>

Estrées-en-Chaussée est ensuite décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1947, l'aérodrome est ouvert à l'aviation civile, puis, au milieu des années cinquante, accueille une base aérienne de l'OTAN de dispersion, équipée d’une piste E/O de Modèle:Unité.

À la fin des années 1960, l’OTAN ayant quitté le territoire français, le centre de recherche de l'INRAE est implanté sur une partie de l'ancienne base aérienne<ref name="CP28052020">Modèle:Article.</ref>.

En 1973, les communes d'Estrées-en-Chaussée et de Mons-en-Chaussée fusionnent pour devenir la commune d'Estrées-Mons<ref>Anciennes communes de la Somme</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

Située au numéro 2, rue du Brasseur, l'école primaire communale (maternelle et élémentaire) compte Modèle:Unité à la rentrée scolaire 2019-2020. Elle est située en zone B, dans l'académie d'Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres équipements

Le village dispose d'une agence postale communale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:...

  • L'usine agro-alimentaire Bonduelle<ref>Bonduelle</ref> dont le siège social est à Villeneuve-d'Ascq est la plus grande usine de transformation de légumes du monde. La qualité des eaux de la nappe phréatique et la proximité des meilleures terres d'Europe ont séduit l'industriel<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • INRA, implanté sur un site de 163 hectares où travaillent en 2020 152 chercheurs, ingénieurs et techniciens, qui étudie notamment l’impact des grandes cultures sur l’environnement, notamment en termes d’émissions de gaz à effet de serre et l’hygiène des procédés agroalimentaires<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="CP28052020"/>.
  • Sur le territoire de la commune est implanté l'aérodrome de Péronne - Haute-Somme. Il accueille un aéro-club et un centre de parachutisme très actif<ref>Le CPPHS Centre de Parachutisme Paris Péronne Haute Somme</ref> en raison de la proximité de Paris<ref>Comment aller à l'aérodrome de Péronne</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Pierre de Mons.

Modèle:Article détaillé

  • Chapelle d'Estrées, reconstruite après la Grande Guerre<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Oratoire de Saint-Cren, du nom du hameau déjà cité en 1248. La croix avec son Christ, près de la mare, existait en 1700<ref name=AG/>.
  • Aérodrome d'Estrées-Mons, le seul de la Somme à permettre de sauter en parachute<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Référence nécessaire

Voir aussi

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Modèle:Portail