Monchy-Lagache
Modèle:Infobox Commune de France
Monchy-Lagache est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Modèle:... À une soixantaine de kilomètres à l'est d'Amiens et une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Saint-Quentin, le village est aisément accessible par l'axe Amiens - Saint-Quentin.
Le territoire communal, d'une superficie de Modèle:Unité, est essentiellement boisé ou cultivé.
Son altitude moyenne est de Modèle:Unité.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2021 une part importante des habitants travaille dans l'usine Bonduelle, grâce à sa proximité ( moins d’un kilomètre).
Le club de football réunit chaque dimanche les habitants.
Nom du club : Olympique Monchy-Lagache (OML).
Communes limitrophes
Hydrographie
Le village se trouve dans la vallée de l'Omignon où sont présents des bois<ref name="CP-28-07-2016"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et écarts
Quatre hameaux dépendent de Monchy : Douvieux, Flez, Méréaucourt et Montécourt.
Urbanisme
Typologie
Monchy-Lagache est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84 %), forêts (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones urbanisées (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
En 750, le village est dénommé Monciacum in Viromandensi Patria: « domaine des moines en pays de Vermandois »<ref name=AG/>.
Contrairement à l'idée reçue, le nom du village ne vient pas de l'oiseau, fort commun dans la localité, nommé en picard agache et la pie en français . En réalité, Lagache viendrait de « Gachar » qui signifie « guet »<ref name=AG/>. Le « guet de l'Omignon » est attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, son emplacement se situe à proximité de l'église. La commune, instituée pendant la Révolution française sous le nom de Monchy la Gache, prend en 1801 celui de Mouchy-la-Gache avant d'utiliser sa dénomination actuelle de Monchy-Lagache<ref name="Cassini"/>.
Flez, en latin, signifie « détour du chemin<ref name="ML">Modèle:Lien web.</ref> ».
Douvieux était connu sous le nom de Dooul, Du Viel, Douvieulet, Donviel, Domvieux, Doun Villa et Domus vetus. Le radical douva doun supposerait une antique forteresse entourée de fossés<ref name="ML"/>.
Montescourt est une ancienne dépendance de Monchy, nommée Montiscurt en 1150, Mons-ès-Cort en 1218 et Montescort en 1333<ref name="ML"/>.
Méréaucourt tient son nom de sa situation dans les marais<ref name="ML"/>.
Histoire
De nombreux vestiges gallo-romains sont mis au jour en 1989, lors des fouilles préalables aux travaux pour la construction de l'autoroute A29<ref name="CP-28-07-2016"/>.
Une nécropole mérovingienne ({{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: VIII|-| – | VIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}) de Modèle:Nobr découverte en 2016 lors de fouilles préventives atteste l'importance du village dès les temps les plus reculés<ref name="CP-28-07-2016">Modèle:Article.</ref>,<ref>Picardie: découverte d'une ancienne nécropole, lefigaro.fr, Modèle:Date-.</ref>.
Un fief correspondant à la moitié du village a été donné au chapitre cathédral de Beauvais entre, selon les sources, avant 750 et 1024 par l'évêque de Beauvais, qui en était le seigneur. L'autre moitié revint à Othon de Vermandois<ref name="Histoire">Modèle:Lien web.</ref>.
Dreux ou Drogon de Monchy était l'un des chevaliers vassaux du comte [[Hugues Ier de Vermandois|Hugues {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Vermandois]], qui partirent avec lui à la première croisade<ref name="Histoire"/>.
Aux {{#switch: XIII
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}}, les templiers disposaient d'une maison à Montecourt, qui s'étendait du haut de la côte jusqu'aux abords de la rivière et comprenait un étang poissonneux. Après la suppression des Templiers en 1311, cet établissement passe aux religieux hospitaliers d'Eterpigny qui y placent des fermiers pour en cultiver les terres<ref name="Histoire"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vicomté de Monchy appartenait au seigneur de Tertry. En 1411, le duc de Bourgogne allant assiéger la ville de Ham logea à Monchy-Lagache, ainsi que, en 1415, le roi d'Angleterre Henri V (roi d'Angleterre), avant la bataille d'Azincourt<ref name="Histoire"/>.
Le village fut desservi, de 1889 à 1949, par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique reliant Albert à Ham des chemins de fer départementaux de la Somme. Venant d'Albert, il avait une partie commune avec la ligne de Montdidier dont il se séparait à la gare de Fricourt. Arrivant à Péronne, la ligne desservait les arrêts de Le Quinconce, du Faubourg de Bretagne et la gare de Péronne Flamicourt où un dépôt atelier avait été aménagé. La ligne poursuivait par Mesnil Bruntel, Mons en Chaussée, Athies, traversant l'Omignon pour continuer vers Devise, Monchy Lagache, Fletz-Douvieux, Quivières, Croix Moligneaux, Matigny, Offoy, Canisy et enfin la gare de Ham, où l'on trouvait des correspondances pour Saint-Quentin, Noyon, Amiens et Laon.
Le tortillard transportait autant les marchandises que les voyageurs, et approvisionnait les sucreries et râperies de betteraves, et transportait les pulpes, ainsi que ce qui était nécessaire à la fabrication du sucre, charbon, craie... Les voies furent démontées sous l'occupation allemande lors de la Première Guerre mondiale, et reconstruites lors de l'Entre-deux-guerres. La desserte était assurée par des trains à vapeur, puis, à compter de 1945, par des autorails<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La sucrerie Lapierre existait en effet dans le village à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et disposait en 1897 de quatre chaudières et de divers appareils à vapeur. L'installation industrielle est très endommagée par les bombardements et le pillage opérés par les Allemands en 1917 et 1918, lors de la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Monchy-Lagache au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
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Le clocher de l'église.
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Entrée principale de l'église.
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Le chœur de l'église.
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Transept et cimetière.
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La Grande Place.
- Première Guerre mondiale
La commune est longuement occupée par l'armée allemande<ref name="Dalliez">Modèle:Lien web.</ref>.
Le village est évacué à partir de décembre 1916, l'occupant détruit et brûle les constructions<ref name="Dalliez"/>. Il est considéré comme détruit après l'armistice<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.
Il a été décoré de la croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé
- Reconstruction
La Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies est créée en 1919 et regroupe les indemnités de dommages de guerre de quatorze sucreries (Ercheu, Moyencourt, Monchy-Lagache, Mons-en-Chaussée, Eppeville, Péronne, Lesdin, Courcelle, Villers-Saint-Christophe, Flavy-le-Martel, Séraucourt, Arthies et Montescourt-Lizerolles).
Ses dirigeants, dont Edmé Sommier, important raffineur parisien, chargent l'architecte Juste Lisch de construire une nouvelle sucrerie à Eppeville, avec le souhait d’en faire la « plus grande sucrerie de France ». L'usine est mise en service pour la saison betteravière 1922-1923<ref name="Picardia-Sucrerie">Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, la compagnie décide d'utiliser le site de Monchy-Lagache, distant de Modèle:Unité d'Eppeville, pour y installer l'une des quatre râperies, complémentaires au fonctionnement de l'usine principale. Les travaux de reconstitution sont menés par les mêmes entreprises qu'à Eppeville, notamment l'usine de Châlon-sur-Saône de la société tchèque Skoda (Établissements Réunis de Prague), filiale de Schneider en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La Guerre et la Reconstrction
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Ruines de la mairie en 1920.
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La Place : baraquements de l'école et de la Poste.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1801 du canton de Ham<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de Modèle:Nobr.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Dans les années 2000, les élus du Pays hamois travaillent à la construction d'un ensemble scolaire qui regrouperait les élèves des sept communes de Monchy-Lagache, Tertry, Ugny-L’Equipée, Y, Quivières, Croix-Moligneaux et Matigny à Monchy-Lagache<ref name="CP-28-07-2016"/>. Sa réalisation est perturbée par la découverte d'une nécropole mérovingienne à l'emplacement retenu, qui amène à déplacer l'équipement<ref name="CP21012017">Modèle:Article.</ref>. La nouvelle école est mise en service en 2020 pour accueillir les 145 élèves actuels et jusqu'à 200 enfants<ref name="CP15122020">Modèle:Article.</ref>.
La municipalité prévoit de transformer l'ancienne école maternelle en médiathèque<ref name="CP15122020"/>.
Économie et tourisme
- L'aérodrome de Péronne est situé sur les communes de Monchy-Lagache et d'Estrées-Mons. Il accueille un aéroclub et le Centre de Parachutisme Paris Péronne Haute Somme, le CPPHS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un centre très actif en raison de la proximité de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre, des {{#switch: XIII
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}}, dont le clocher-porche octogonal a été reconstruit à l'identique en 1922 avec un décor sculpté néo-roman dû à J. Parrain, après les destructions de la Première Guerre mondiale.
La nef et le transept flamboyants, avec le porche méridional, ont été simplement restaurés. La reconstruction, conçue par l'architecte Clément Cocquempot a été achevée en 1926, avec des vitraux réalisés en 1927 par le maître-verrier Jacques Gruber, qui a utilisé les thématiques usuelles à l'issue de la Grande Guerre : sainte Jeanne-d'Arc, Marguerite-Marie Alacoque, sainte Bernadette... L'édifice rénové a été béni le Modèle:Date- par Monseigneur Lecomte, évêque d'Amiens<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Vierge en pierre, rue de la chapelle. La chapelle funéraire est tombée en ruines après la guerre 1914-1918, une statue la remplace en 1958<ref name="AG">Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- Ancienne râperie de betteraves, dite Cie Nouvelle des sucreries Réunies, puis usine de matières plastiques de Mitry, construite en 1920 par les Établissements réunis Prague Schneider et Cie pour la Compagnie nouvelle des Sucreries Réunies. L'activité a cessé avant 1962, elle a été remplacée par la société plastiques de Mitry<ref name="IA00076542">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les deux étangs, lieux de pêche, objet de rempoissonnement<ref>Modèle:Article.</ref>.
-
L'église côté ouest. -
Détail du clocher octogonal. -
Le portail ouest de l'église. -
Le monument aux morts. -
Calvaire de pierre.
Héraldique
Personnalités liées à la commune
- Maurice Leriche, né à Maretz en 1875 et mort en 1948 à Monchy-Lagache, paléontologue et universitaire français.
- Jacky Kulik, qui a habité la commune de nombreuses années, et dont la fille Élodie Kulik, directrice d'une agence bancaire de Péronne âgée de 24 ans, a été violée et assassinée dans une zone non habitée de la commune voisine de Tertry au début de l'année 2002. Cette affaire est connue sous le nom d'affaire Kulik, qui défraie la chronique judiciaire depuis le début des années 2000. Tous les ans, depuis la mort de sa fille, il participe à une cérémonie en souvenir de sa fille, dans l'église de la commune. L'un des coupables est mort en 2003, un complice présumé doit être jugé par la cour d'assises d'Amiens à la fin de l'année 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le site de la mairie de Monchy-Lagache
- Monchy-Lagache sur le site de l'Institut géographique national
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.