Ham est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (56,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La ville de Ham a été reconstruite en quasi-totalité après la Grande Guerre. Le tracé des rues du centre-ville a été remodelé et les monuments et bâtiments publics restaurés (église, hôtel de ville...), rasés (beffroi...) ou reconstruits (hôpital...). Certains immeubles ont été construits dans le style Art déco.
Dans les Modèle:Nobr, l'urbanisme a connu un nouvel essor : annexion des communes limitrophes de Saint-Sulpice et d'Estouilly, construction de lotissements et d'immeubles HLM à la périphérie de la ville (quartiers de la Plaine-Saint-Martin et de Saint-Sulpice)<ref name=caulliez/>.
La ville de Ham et les communes voisines d'Eppeville, Muille-Villette et Brouchy forment une agglomération urbaine de Modèle:Unité qui est en déclin démographique du fait de la décrue de l'emploi industriel.
C'est la ville de Ham qui concentre le plus d'habitants, de commerces et de services. Cet héritage médiéval perdure malgré là encore un certain déclin. La ville s'est développée pendant les Trente Glorieuses, du fait de l'annexion de deux communes voisines Saint-Sulpice et Etouilly ce qui a permis une extension des lotissements. Il en a été de même à l'est pour le quartier de la Plaine Saint-Martin où ont été construits des immeubles d'habitat collectif.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 402, alors qu'il était de 2 345 en 2014 et de 2 368 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ham en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Transports en commun routiers : la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes Modèle:N°, Péronne - Matigny - Ham, Modèle:N°, Modèle:N°, et Modèle:N°, Roye - Esmery-Hallon - Ham)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 932, le lieu est nommé Hammus, puis Hamus en 986, Hamo en 1142<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, tome 3, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Selon toute vraisemblance, Ham est un nom d'origine germanique. Les toponymes en ham ont une double signification: les uns ont le sens de village et remontent soit au vieux saxon hâm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, soit à une origine francique qui a le sens de courbure dans une rive, un méandre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Sparte<ref name=Cassini/>.
Histoire
Antiquité
L'existence d'un lieu qui devint Ham par la suite est attesté pendant la période romaine comme point de franchissement de la Somme<ref name=caulliez/>.
}}, le fief est tenu par la maison de Ham, qui passe pour descendre des comtes de Vermandois. La dernière descendante de cette famille, Marie de Ham, vend la seigneurie de Ham à Modèle:Souverain3. Des Coucy, la seigneurie de Ham passe aux maisons d'Orléans, de Bar, de Luxembourg.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, plus connu sous le nom de connétable de Saint-Pol, dont la devise était mon mieux, transforme la forteresse de Ham pour qu'elle puisse résister aux tirs d'artillerie. Ayant joué double jeu entre le roi d'Angleterre et Modèle:Nobr, il est arrêté, jugé, condamné à mort et décapité en place de Grève à Paris. Ses biens sont confisqués par la couronne. La seigneurie de Ham passe par la volonté royale aux Boubon-Vendôme, jusqu'à Modèle:Souverain2 qui la réunit une nouvelle fois à la couronneModèle:Sfn.
En 1790, des troubles frumentaires ayant éclaté à Saint-Quentin, un détachement du régiment de Bourbon et des gardes nationaux se rend à Saint-Quentin, le Modèle:Date- pour prêter main-forte à la garde nationale saint-quentinoise.
L'abbaye et les églises Saint-Pierre et Saint-Martin sont déclarées bien national et vendues avec leur mobilier. Elles sont démolies, excepté le clocher de l'église Saint-Pierre qui faisait office de beffroi. La seule église subsistant à Ham, l'église abbatiale Notre-Dame devient l'église paroissiale.
Le citoyen Mercier est délégué par la commune pour porter à la Convention l'argenterie des églises et demander le changement de nom de la ville de Ham (jugé impur) en Sparte. Une Société populaire se constitue et tient ses séances dans l'ancien couvent de la Providence. Son but est de soutenir l'action du Comité de surveillance et de défendre le gouvernement révolutionnaire. Elle est dissoute le Modèle:Date-.
Le Modèle:Date républicaine, est organisé à Ham une fête de la Fraternité et de la Raison, avec défilé de la population précédé des bustes de Brutus, Marat et Le Pelletier de Saint-Fargeau, une jeune fille représentant Minerve, une autre la déesse Raison. Le défilé se rend au temple de la Raison (l'église Notre-Dame), maire et conseil municipal compris. Après discours et chants, on se sépare.
André Dumont, envoyé en mission dans la Somme par la Convention, arrive à Ham, fait arrêter le président du tribunal révolutionnaire et plusieurs aristocrates et les fait transférer à AmiensModèle:Sfn.
Consulat et Premier Empire, Napoléon de passage à Ham
Un incident sans gravité se déroule à Ham lors du passage de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Se rendant sur le chantier du canal souterrain de Riqueval, le Modèle:Date républicaine, la voiture qui le transporte verse, sans dommage, dans le faubourg de Saint-Sulpice. On croit, un instant, à un attentat.
Le Modèle:Date-, la garnison de Ham parvient à stopper durant deux jours l'avancée des troupes prussiennes du général Thyelman. La garnison cependant doit capituler après négociationModèle:Sfn.
Louis-Napoléon Bonaparte prisonnier à Ham
Le fort de Ham, qui n'est plus place de guerre depuis 1804, devient jusqu'en 1842, une place forte de troisième ordre. Il est utilisé comme prison militaire aux {{#switch: et
Il rédige dans sa prison l'ouvrage Extinction du paupérisme, publié en 1844. Le Modèle:Date, il s'évade en empruntant les vêtements et les papiers d'un peintre en bâtiment, Pinguet, dont le nom est ironiquement déformé en Badinguet.
Guerre franco-allemande, la capitulation prussienne de 1870
Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville subit une attaque des Prussiens. Des uhlans sont repoussés le 19 et le Modèle:Date-. Mais le Modèle:Date-, la garnison de Ham reçoit l'ordre de quitter la ville. Les uhlans entrent dans la ville le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, un détachement de l'armée du Nord, investit la ville, fait prisonnier les officiers prussiens et oblige les troupes ennemies retranchées dans le château à signer une capitulation, fait unique dans l'histoire de la guerre franco-prussienne<ref name="Fort"/>.
L'arrivée du chemin de fer et le développement de la ville
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se développe grâce à l'industrie favorisée par la mise en service par la Compagnie du Nord de la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon<ref group="Note">La ligne d'Amiens à Laon passe notamment par le nœud ferroviaire de Tergnier.</ref> et du canal de la Somme. L'activité industrielle se caractérise alors par la fabrication de sucre<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Ham, rédigée pr M. Etévé, instituteur, Archives départementales de la Somme, 1899.</ref> et à Saint-Sulpice, village voisin de Ham par l'activité métallurgique (fonderie et construction mécanique)<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Saint-Sulpice, rédigée par M. Leroy, instituteur, Archives départementales de la Somme.</ref>.
En 1917, l'Armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée de Lens à Soissons, pratiquant, sur les territoires abandonnés, la tactique de la terre brûlée. C'est ainsi que la forteresse et l'ensemble de la ville de Ham sont dynamités par les Allemands le Modèle:Date-.
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme très largement détruite<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.
La reconstruction de la ville et des communes avoisinante s'est déroulée dans les années 1920 et 1930. La plupart des édifices ayant été détruits en totalité ou en partie, il est décidé de construire du neuf et de ne restaurer que l'église Notre-Dame, les bâtiments de l'ancienne abbaye, l'hôtel de ville. Le beffroi très endommagé est entièrement démoli. Les immeubles dont le plus beau fleuron était l'hôpital sont construits dans le style art déco.
La gare de Ham n'est reconstruite sur le territoire de la commune de Muille-Villette qu'en 1929, une fois que la municipalité et la compagnie du Nord ont trouvé le financement de ce chantier<ref>Site mairiemuille-villette.e-monsite.com, la Gare lire (consulté le 9 octobre 2011).</ref>.
Seconde Guerre mondiale, débâcle, occupation et Résistance
Lors de la bataille de France, après la percée allemande à Sedan, le secteur de Ham devient un des dispositifs de la ligne Weygand dont l'objectif est d'arrêter l'avancée de l'armée allemande et de protéger Paris. Ce secteur est tenu par la [[3e division légère d'infanterie|Modèle:3e légère d'infanterie]] commandée par le général François Duchemin. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le [[140e régiment d'infanterie|Modèle:140e d'infanterie alpine]] résiste aux assauts allemands dans des combats acharnés sur la Somme à Eppeville et Ham notamment, avant de décrocher devant la vague déferlante des divisions blindées allemandes<ref>Ham : mai / juin 1940 20 Jours contre les panzers, Conseil général de la Somme, 1990</ref>.
Pendant l'Occupation, la résistance s'organise. Des actions de sabotage ont lieu comme celle qui touche, dans la nuit du 3 au Modèle:Date-, à Ham, l'usine Cuivre et alliages qui ne fait aucune victime. Cette usine, qui emploie environ Modèle:Nobr, est classée Rüstung (armement) par les Allemands ; elle est paralysée aux deux tiers pendant trois semaines. Quatre ouvriers de l'usine, Robert Bibaut, Maurice Coutte, Marc Mignot<ref name="CP 16-04-2048">Le Courrier picard du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> et Paul Vaudoyer, sur ordre du capitaine Étienne Dromas<ref>http://pierrepeneetfamille.free.fr/operations_aisne/dromas/Dromas.pdf</ref>, le groupement de résistance de Laon, parviennent à plastiquer les machines et à stopper la production d'obus et de cartouches destinés à l'armée allemande. Arrêtés, transférés à la prison d'Amiens, ils subissent interrogatoires et tortures. Trois d’entre meurent, victimes du bombardement britannique de la prison<ref>Ludovic Lascombe, « A la mémoire de son père héros méconnu de la Résistance » in Le Courrier picard, Modèle:Date-.</ref> du Modèle:Date-, de nom de code « opération Jéricho ». Marc Mignot quant à lui est déporté au camp de travail forcé de Coswig, en Saxe ; il réussit à survivre et rentre à Ham à la fin du conflit Modèle:Nobr<ref name="CP 16-04-2048" />.
Pendant les Trente glorieuses, la ville connaît, comme l'ensemble de la France, une période de prospérité après la reconstruction.
La commune d’Estouilly fusionne avec Ham en 1964 et celle de Saint-Sulpice en fait de même en 1965<ref name="Cassini"/>. La ville se dote de lotissements à l'est et au nord-ouest dans les quartiers de la Plaine Saint-Martin et de Saint-Sulpice.
Modèle:Article détaillé
==== Ham frappée par la désindustrialisation à la fin du {{#switch: et au début du
}} ====
Dans les années 1980, Ham est victime de la crise économique et subit le mouvement de désindustrialisation qui touche l'Europe de l'Ouest. Si les établissements industriels restent en activité, la décrue de l'emploi est inexorable, la ville perd des habitants et ne parvient pas à diversifier ses activités économiques.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Ham<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le Modèle:Date- prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle du Pays neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI-DVD menée par Grégory Labille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (21 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Ham</ref> :
- Marc Bonef, maire sortant<ref>Modèle:Article.</ref> (UMP, 628 voix, 28,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Legrand (DVG, Modèle:Nobr, 21,10 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,57 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par Eric Legrand<ref>Modèle:Article.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (65,80 %, 23 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle LR menée par le maire sortant Grégory Labille, qui a recueilli 570 voix (34,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,18 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Article connexe
Administration municipale
Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de vingt-sept élus, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance</ref>.
Le département finance l'équipement et le fonctionnement technique du collège Victor-Hugo<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la région : le lycée professionnel Jean-Charles-Peltier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toujours en 2012, les Hamois disposent également d'un établissement d'enseignement privé (école et collège Notre-Dame)<ref>
Modèle:Lien web.</ref>.
Équipements culturels
L'ancien théâtre a été transformé en cinéma dans les années 1970. Après plusieurs années de fermeture, il a été rebaptisé Le Méliès et rouvert au milieu des Modèle:Nobr grâce à l'action de l'association Ciném'HamModèle:Refnec.
Le Basket-ball Hamois (BBH) est localisé au gymnase Jean-Moulin. Lors de la saison 1993-1994, le club évoluait en Modèle:Nobr (actuellement Pro A). Il évolue actuellement dans le championnat de Régionale 3 des Hauts-de-France. Il est le club phare de la ville.
L'US Ham football club a évolué en National (D3) lors de la saison 1990-1991. Les rencontres ont lieu au stade Gaston-LejeuneModèle:Refnec.
Le dojo du club de judo de Ham est situé à côté du collège Victor-Hugo, dans le même ensemble que le gymnase Jean-Moulin de la ville.
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,59 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
En 2005, la ville renoue avec la tradition des géants.
Les trois silhouettes de Tchout Jaques, Armandine et Dudule animent épisodiquement la cité Modèle:Incise et assurent des prestations dans d'autres villes organisant des parades.
Les activités de commerce de détail, de banque et d'assurance sont concentrées dans le centre-ville. Les activités de production industrielle sont situées à la périphérie de la ville.
Les établissements scolaires secondaires ont été construits en périphérie du centre-ville de même que des espaces récréatifs, stade de football, piscine, dojo etc.
En Modèle:Nobr, l'occupant allemand fait sauter en grande partie ce château dont il ne reste aujourd'hui que la tour d'entrée et quelques vestiges du donjon et des remparts.
Église Notre-Dame : Ancienne église abbatiale d'un monastère de chanoines génovéfains fondé en 1108. Le chœur, le transept et surtout la crypte sont les parties les plus intéressantes ; leur construction remonte à la fin du {{#switch: et au début du
L'hôtel de ville : Reconstruit par l'architecte de Saint-Quentin Ch. Chérier en 1879, l'hôtel de ville a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale. Seule la façade a subsisté. L'édifice a été reconstruit sous la maîtrise d'œuvre de Henri Brassart-Mariage et fils de Saint-Quentin de 1925 à 1927 dans le style des hôtels de ville flamands, et en remployant des ferronneries anciennes récupérées dans les ruines<ref name="MériméeCV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la salle des délibérations, buste du général Foy.
Monument du général Foy : Sur la place de l'hôtel de ville, se dresse le monument à la mémoire du général Foy, né dans une maison de la place. Une statue en bronze du sculpteur Ernest-Eugène Hiolle est posée sur un piédestal sur lequel sont reproduits les bas-reliefs du tombeau du général au cimetière du Père-Lachaise à Paris, dus à David d'Angers. Ce monument a été érigé en 1879, à la suite d'une souscription publique, à l'initiative de la municipalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Immeubles art déco : Le centre-ville, caractéristique de la reconstruction après 1918, avec l'hôtel de ville, l'Hôtel de France et un ensemble de constructions civiles<ref name="MériméeCV">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=caulliez>Modèle:Lien web.</ref>. On peut également noter l’hospice-hôpital-orphelinat, 56 rue de Verdun, construit en 1931 en briques et béton-armé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Monument de la Guerre de 1870 : Dans le cimetière de Ham, a été érigé un monument commémorant les combats du Modèle:Nobr qui ont vu la capitulation de la garnison prussienne assiégée dans Ham. Il est dédié à la mémoire des soldats de l'armée du Nord morts pour la Défense nationale.
Ancienne usine de transformation de métaux, 38 route de Chauny, implantée sur un ancien site industriel occupé avant la Première Guerre mondiale par la S.A. de la Distillerie de Sébastopol, reprise par l'Omnium industriel de Ham, puis en 1930 par la Compagnie française des produits métallurgiques, et en 1945 par la S.A. Cuivres et alliages. L'usine est devenue Softal sous laquelle les ateliers de fabrication ont été agrandis à la fin du Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Ancien moulin à farine sur la Somme, dit Moulin Filou, rue Salvador-Allende, reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale qui a cessé de fonctionner en 1957 et transformé depuis en magasin de commerce<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Les hardines, jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, qui intègrent la nature à la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Estouilly : C'est une ancienne commune fusionnée avec Ham en 1964, où se trouvait un château, détruit pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église Saint-Médard d’Estouilly est de style préroman. Quelques indices permettent de dater sa construction du milieu du Modèle:S mini- et le tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Louis de Luxembourg-Saint-Pol (1418-1475), plus connu sous le nom de « connétable de Saint-Pol ». Il modifie l'architecture du château de Ham pour lui permettre de résister aux attaques d'artillerie. Il fait construire un donjon formidable dit « tour du Connétable » dynamité par les Allemands en 1917.
Alexandre-François Fourquin (1758-1839), né à Ham, Chanoine génovéfain de l'Abbaye de Ham, Receveur de l'Hospice et du Bureau des aides de Ham, Maire de Ham (an IV-1808), y décède 1839, Modèle:Nobr, laissera des Manuscrits sur l'Histoire de Ham.
Jean-Charles-Athanase Peltier (1785-1845), né à Ham, fils de sabotier; fut d'abord horloger puis physicien, découvrira l'effet appelé "l'effet-Peltier" en 1834, décédé à Paris et inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Fichier:Peltier Monument in Ham.jpgMonument à Peltier.
Louis-Napoléon Bonaparte (1808-1873), condamné pour complot contre l'État après l'échec du soulèvement de la garnison de Boulogne-sur-Mer, a été enfermé au château de Ham entre 1840 et 1846, date à laquelle il s'en est évadé.
Elie Fleury, né à Ham le Modèle:Date et mort à Toulon en 1938. Journaliste et historien, il écrit des articles notamment dans le Journal de Saint-Quentin dont il est le directeur, sous le pseudonyme d’Adrian Villart. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Histoire populaire de la ville et du château de Ham (1881), Les Maisons ouvrières d’Amiens (1889), Catalogue raisonné des pastels de Maurice-Quentin de La Tour à Saint-Quentin (1911), Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l’occupation allemande. Modèle:Date- - Modèle:Date-(1926). Il a également écrit de la poésie et des pièces de théâtre.
Léon Accambray (1868-1934), né à Ham. Député radical-socialiste de l'Aisne de 1914 à 1932.
Louis Blanc, « Visite au fort de Ham », chapitre XXV de Révélations historiques en réponse au livre de lord Normamby, intitulé "A year of Revolution in Paris", volume 2, Meline, Cans et compagnie, Bruxelles, 1859.
E. Bocquet, Ham, une visite en 1912, La Vague verte, Inval-Boiron, 2010 Modèle:ISBN.
Charles Calippe, La Somme sous l'occupation allemande - Modèle:Date--Modèle:Date-, 1994, livre III, chapitre III, Paris, Office de diffusion et d'édition du livre d'histoire, 1994, 310 pages Modèle:ISBN.
J.-G. Capo de Feuillide, Le Château de Ham, son histoire, ses seigneurs et ses prisonniers , 1842, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2008 Modèle:ISBN
Cercle cartophile de Ham, Balade dans le Pays hamois, tome 1, C.C.H., Ham, 1992.
Cercle cartophile de Ham, Balade dans le Pays hamois, tome 2, C.C.H., Ham.
Cercle cartophile de Ham, L'industrie dans l'agglomération hamoise, C.C.H., Ham, 2013.
Comité d'organisation pour la commémoration du cinquantenaire de la Bataille de la Somme dans le secteur de Ham, Ham: mai-Modèle:Date-, 20 Jours contre les Panzer, 1990, conseil général de la Somme.
Paul Decagny (abbé), Ham et ses environs : l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Office d'édition du livre d'histoire, 1996, 293 pages, Modèle:ISBN
André Démotier, Des événements et des hommes, le demi-siècle du général Foy, Association philatélique de Ham, Ham, 1992 Modèle:ISBN erronéModèle:BNF.