Eppeville
Modèle:Infobox Commune de France
Eppeville est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Eppeville est une commune du Santerre, située dans la vallée de la Somme. Elle jouxte Ham.
La commune est desservie par l'ancienne route nationale 30 (actuelle RD 930) et est aisément accessible par les autoroutes A1 et A26
Elle est traversée par la ligne d'Amiens à Laon, dont la gare la plus proche est la gare de Ham, qui jouxte le territoire communal et est desservie par des trains régionaux Modèle:TER/correspondances, qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Tergnier, de Saint-Quentin ou de Laon. Par ailleurs, en 2019, Eppeville est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France :
- ligne Modèle:N°, Nesle - Hombleux - Ham<ref name="trans80">Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:N°, Roye - Esmery-Hallon - Ham<ref name="trans80"/>.
Le relief de la commune est peu accidenté, l'altitude maximum est de Modèle:Unité. Le paysage, dans les vallées, est marécageux<ref name=noti />. Le sol de la commune, sur les hauteurs, se compose de terres franches et argileuses, de tourbe dans les vallées de la Somme et de l'Allemagne<ref name=noti>Notice géographique et historique sur la commune d'Eppeville, rédigée par Monsieur Boulongne, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.</ref>.
La commune a été marqué par l'existence de la sucrerie pendant près de deux siècles, et qui a cessé la plus grande part de son activité en 2019
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est limitée au nord par la Somme et le canal de la Somme et à l'ouest par son affluent, l'Allemagne. Il n'y a pas de source sur le territoire communal<ref name=noti />.
Eppeville compte des zones humides et dispose d'un étang communal, géré par l’association de pêche eppevilloise<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Urbanisme
Typologie
Eppeville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), zones urbanisées (23,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,4 %), forêts (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Structuration urbaine
La commune d'Eppeville a connu une forte croissance démographique depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du fait de l'industrialisation. Les destructions de la Grande Guerre ont entraîné la reconstruction quasi totale du tissu urbain le long de la route principale reliant Ham à Roye. Les constructions se sont étendues au sud de la voie ferrée Amiens-Tergnier par la construction d'une cité-jardin. Voisine de Ham, la commune ne dispose pas de services très diversifiés : écoles maternelle et primaire, le commerce de proximité est assez limité. Cependant, des équipements sportifs ont été construits.
Depuis les années 1960, des lotissements de maisons individuelles ont densifié l'habitat entre le village d'Eppeville et ses hameaux de Verlaines et de Saint-Grégoire.
Eppeville forme avec Ham et Muille-Villette un seul et même ensemble urbain du fait de la continuité du bâti.
Projets
En 2021, l'avenir du site de la sucrerie est en débat, entre le souhait de son propriétaire de démolir les principaux bâtiments du site afin de favoriser un retour d’activité, le souhait du maire d'éviter la création d'une friche industrielle, le président du pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) « cœur des Hauts-de-France », qui estime Modèle:Citation et contribuerait au projet de labellisation comme ville d'art et d'histoire qu'il promeut sur le territoire de trois intercommunalités (Haute Somme, Est Somme et Terre de Picardie)<ref>Modèle:Article.</ref> et des associations, dont Respecth (Respect et sauvegarde du patrimoine et de l’environnement des communes du territoire hamois) qui milite pour la protection du site<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'intercommunalité a décidé en avril 2021 l'acquisition des anciens bâtiments de la direction technique d’une superficie de Modèle:Unité afin d'y installer son siège<ref>Modèle:Article.</ref>, ainsi que la friche industrielle des Armatures du Nord , à l’abandon depuis la fermeture en 2016 de cette ancienne usine spécialisée dans la fabrication d’articles métalliques pour le bâtiment et les travvaux publics<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toponymie
Modèle:... Le nom d'Espeville figure, en 1143, dans un cartulaire de Prémontré du pape Célestin II, puis sous les formes Espeti villa en 1155 ; Pevilla en 1168 ; Espeville en 1178 ; Espevilla en 1212 ; Speville en 1254 ; Estieville en 1371 ; Eppeville en 1573 ; Ebeville en 1638 ; Espervilles en 1710 ; Epeville en 1733 ; Esperil en 1761 ; Eperville en 1778<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, Archives départementales de la Somme, tome 1, Amiens, p. 330, vue 169/269.</ref>.
Histoire
La commune accueille dès 1828 une sucrerie, exploitée par la société Letombe & Cie en 1835, puis par Legrand & Cie en 1889. Le site est racheté en 1893 par Boquet & Cie qui fonde la même année la S.A. Sucrière d’Eppeville<ref name="Picardia-Sucrerie"/>.
- Première Guerre mondiale
La commune est occupée par l'armée allemande dès le Modèle:Date-, qui installe une Kommandantur dans la mairie après la bataille de la Marne. Des pillages eurent lieu ainsi que l'emprisonnement d'habitants qui n'obéissaient pas immédiatement aux ordres de l’occupant. Cent-cinquante habitants sont déportés en Allemagne le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est durement éprouvée pendant les combats liés à la Première Guerre mondiale.
L'escadrille La Fayette, une unité d'aviateurs volontaires américains est stationnée à Eppeville de mars 1917, quelques jours avant la déclaration de guerre des États-Unis à l’Allemagne, jusqu'à la fin juin de la même année<ref>Modèle:Article.</ref>.
La sucrerie et les autres sites industriels de la commune sont fortement endommagés en 1917 et entièrement ruinés après la retraite allemande du mois d’août 1918<ref name="Picardia-Sucrerie"/>.
À la fin de la guerre, la commune est considérée comme totalement détruite<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé
- La reconstruction
Modèle:... La Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies est créée en 1919 et regroupe les indemnités de dommages de guerre de quatorze sucreries (Ercheu, Moyencourt, Monchy-Lagache, Mons-en-Chaussée, Eppeville, Péronne, Lesdin, Courcelle, Villers-Saint-Christophe, Flavy-le-Martel, Séraucourt, Arthies et Montescourt-Lizerolles). Ses dirigeants, dont Edmé Sommier, important raffineur parisien, chargent l'architecte Georges Lisch de construire une nouvelle sucrerie, avec le souhait d’en faire la « plus grande sucrerie de France ». La structure métallique est fournie l'usine de Châlon-sur-Saône de la société tchèque Skoda (Établissements Réunis de Prague), filiale de Schneider en France. L'usine est mise en service pour la saison betteravière 1922-1923<ref name="Picardia-Sucrerie"/>. Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé
Modèle:... La sucrerie est bombardée en 1940. La grande cheminée est reconstruite en 1941<ref name="Picardia-Sucrerie"/>. La ville est bombardée le Modèle:Date- : Modèle:Citation
-
Modèle:140e]] et à son capitaine Bernard, qui commanda 3 assauts victorieux lors de la Bataille de France, en mai-juin 1940.
-
Modèle:140e d'infanterie alpine]]
Les années 2010 ont été marquées par une forte désindustrialisation, avec la fermeture des Armatures du Nord (82 emplois)<ref>Modèle:Article.</ref> et de la sucrerie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1793 du canton de Ham<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant passe de Modèle:Nobr.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, que Brouchy avait rejoint en 1961.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nb<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.
La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui rassemble les communes de Brouchy et Eppeville<ref>Le Courrier Picard, « Carte scolaire, ils restent mobilisés », dimanche Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. L’école élémentaire Philippe-Corentin se trouve à Eppeville.
Le RPI est situé dans l'académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires.
Un centre de loisir administré en 2020 par le centre social de l’est de la Somme se trouve dans les bâtiments de la mairie-école<ref>Modèle:Article.</ref> .
Sports
La commune compte plusieurs clubs sportifs : l'US Ham cycliste<ref>Modèle:Article.</ref>, l’Athlétisme sportive Eppeville (ASE)<ref>Modèle:Article.</ref>, la flèche eppevilloisele (tir à l'arc)<ref>Modèle:Article.</ref>, RCE (Rugby Club Eppevillois), créé en 2021<ref>Modèle:Article.</ref>.
Chaque année depuis 1986, se déroule au printemps la course d'ultrafond 24 heures non-stop d'Eppeville. Le circuit correspond à une boucle urbaine empruntant les rues du centre-ville, fermées à la circulation le jour de l'épreuve.
Sécurité
La commune s'est doté en 2019 de six caméras de vidéosurveillance<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
La pièce maîtresse de l'économie de la commune résidait dans la sucrerie du groupe Saint-Louis qui longe le nord de la commune sur pratiquement toute sa longueur, le long du canal de la Somme.
Les industries agroalimentaires et des agriculteurs des environs fournissent leurs déchets à la plus grande unité de méthanisation territoriale de la région, mise en service par Vol-V en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans un contexte de surproduction mondiale de sucre, le groupe allemand Südzucker, qui annonçait un résultat 2018 décevant avec une perte d’exploitation de 23 millions d’euros sur le troisième trimestre, a décidé en février 2019 la fermeture définitive de l'usine, le site ne conservant à compter de 2020 qu'une activité de stockage de sucre, sirop et mélasse et la déshydratation de pulpes de betteraves.
La production serait transférée à l'usine de Roye, avec les 122 salariés de l'usine. Ne subsisteraient qu'une dizaine d'emplois à Eppeville. Le syndicat professionnel des producteurs de betteraves a fait part de son inquiétude pour les Modèle:Unité qui voient disparaître leur débouché<ref name="JH20022019">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Une zone d'activité a été aménagée au Pont d'AllemagneModèle:Référence nécessaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La Sucrerie d'Eppeville
- Reconstruite par Georges Lisch après la Première Guerre mondiale pour la Compagnie Nouvelle des Sucreries Réunies et rénovée après des bombardements en 1940, elle produisait Modèle:Nobr de sucre par jour en 1925, ce qui en faisait la première sucrerie picarde de l'époque<ref name="Picardia-Sucrerie">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Elle appartient aujourd'hui à Saint-Louis Sucre. La sucrerie comprend plusieurs bâtiments remarquable, dont les principaux ont fait l'objet en mai 2021 d'une instance de classement qui la protège des démolitions pendant un an. En particulier il faut noter Modèle:Citation<ref name="CP06052021">Modèle:Article.</ref>
- Église
- Dédiée à saint Martin, c'est une église moderne construite par l'architecte Bernard Bougeault<ref>http://www.lieuxdits.fr/wp-content/uploads/2012/07/bourgeault.pdf</ref>.
- Menhirs dits : la Pierre-qui-Pousse
- Dans le marais d'Eppeville se trouve un alignement mégalithique. Cet ouvrage long de Modèle:Unité de long s'étend sur cinq blocs. Le menhir le plus imposant atteint plus de Modèle:Unité de haut sur Modèle:Unité de large à sa base. Dressé sur un terrain marécageux, la hauteur du monument peut varier selon les saisons, d'où son nom. Selon la tradition, ce monument se rattache à la légende du sabot de Gargantua.
- Monument aux morts
- Le monument aux morts d'Eppeville est dû au marbrier-sculpteur Jules Delvienne. Il représente un mourant soutenu par une femme.
- Le monument aux morts
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- Chapelle « Consolatrice des affligés »
- Construite en brique, dans une enclave de la sucrerie, entourée d'un mur et d'une grille, elle est inaccessible. Dédiée à la Vierge, elle a été édifiée par une famille dans la douleur<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
- La cité Germaine (rue Sommier, avenue Alice, avenue Lucie, avenue Germaine, avenue Henriette), également conçus par Georges Lisch<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est une cité-jardin qui est constituée de logements ouvriers.
Personnalités liées à la commune
- Alfred de Laage de Meux, ingénieur agronome, aviateur français et commandant en second de l'Escadrille Lafayette, né le Modèle:Date- dans les Deux-Sèvres et mort le Modèle:Date- lors d'un exercice, aux commandes d’un SPAD VII : c'était le premier mort de l'escadrille. Une rue de la ville honore sa mémoire depuis mai 2017<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- E. Bocquet, Notice populaire sur le village d'Eppevile, 1909, réédition, Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2009 Modèle:ISBN
- Abbé Paul Decagny, Ham et ses environs, 1867, réédition, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1996 Modèle:ISBN
- Cercle cartophile de Ham, L'industrie dans l'agglomération hamoise, C.C.H., Ham, 2013.