Roisel

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Modèle:Infobox Commune de France

Roisel est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Roisel Entrée.jpg
Entrée de la commune.

Roisel est un bourg picard du Vermandois, situé à Modèle:Unité à l'est de Péronne et à Modèle:Unité au nord de Vermand. Il est traversé par la Cologne, ru prenant sa source, non loin de là, à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le sol de la commune est calcaire, argileux et argilo-calcaire<ref name="Notice Clément">Notice géographique et historique sur la commune de Roisel, rédigée par M. Clément, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme</ref>.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est assez accidenté, le bourg est construit dans une petite vallée et sur une partie de son versant est. L'altitude de la commune voisine les Modèle:Unité<ref name="Notice Clément"/>.

Hydrographie

Roisel est traversé par la Cologne, ru prenant sa source non loin de là, à Hargicourt (Aisne) et se jetant dans la Somme à Péronne.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Urbanisme et aménagement du territoire

Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre. Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres comme en témoigne son architecture de brique caractéristique de cette époque. Des lotissements se sont construits à la périphérie du bourg au cours des décennies 1960, 1970, 1990.

Depuis les années 2000, un effort d'embellissement du centre-ville et des principaux monuments du bourg a été entrepris.

Transports et voies de communication

La commune est facilement accessible par les autoroutes Modèle:Autoroute française, Modèle:Autoroute française et Modèle:Autoroute française.

Roisel est situé à un carrefour de routes départementales : la RD 6 reliant Péronne au Ronssoy ; la RD 15 reliant Nesle à Roisel ; la RD 24 reliant Epehy à Hervilly ; la RD 87 reliant Pœuilly à Marquaix etc.

L'ancienne gare de Roisel est desservie par les autocars du TER Picardie.

En 2019, la localité est également desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne Modèle:N°, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Roisel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87 %), zones urbanisées (13 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Roisel : Roiset, Roisest, Roisset, Roiseth, Reisert, Roiset, Roissel (1214), Roizel. Ce nom viendrait du latin rosaria, qui signifie lieu abondant en roseaux<ref name="Notice Clément"/>.

Histoire

L'histoire de Roisel est fortement attachée à Saint-Fursy. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Archambaut, maire du palais du roi Clovis II, fit don de la villa de Roisel, dans la forêt d'Arrouaise au monastère de Saint-Fursy de Péronne.

L'ancienne gare

Fichier:Carte de la ligne Roisel-Hargicourt.jpg
Carte de la ligne Roisel-Hargicourt.

Pendant un siècle environ, la gare de Roisel, a connu une importante activité, favorisant les déplacements des habitants et le développement économique du secteur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À partir de 1873 jusque dans les années 1980, elle était en effet située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai. La mise à double voie de la section de Montdidier à Cambrai est entreprise vers 1908/1910 ; dans ce cadre, les principales gares, comme Roye, Péronne et Roisel, sont dotées de nouveaux bâtiments voyageurs plus spacieux.

De 1879 à 1955, Roisel était également au centre de la ligne de Chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin un chemin de fer secondaire à voie normale, longue de Modèle:Nombre.

Modèle:Article détaillé

De 1894 à 1932, la gare de Roisel fut le départ de la ligne de chemin de fer de Roisel à Hargicourt qui a été ouverte afin de permettre l'exploitation de mines de phosphates à Templeux-le-Guérard et Hargicourt.

La guerre 1914-1918

Le Modèle:Date-, soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, après la bataille des frontières et la retraite de l’armée française, Roisel voit l’arrivée des premiers Allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un grand nombre d'habitants fuient devant l’occupant mais reviendront chez eux quelques jours plus tard. Pendant Modèle:Unité, la cité reste loin du front qui se stabilise à une dizaine de kilomètres à l’ouest, vers Péronne et les habitants pendant cette période sont soumis à la dure loi des occupants. Roisel était classée zone des armées, une kommandantur s’installe en novembre 1914.

Des milliers d’Allemands passent ou s’installent à Roisel, logeant chez l’habitant ou dans les édifices publics. Métaux, cuivres, argenterie, matelas, armes, céréales, animaux, tout est réquisitionné par l’occupant. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, et sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

En Modèle:Date-, les Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, à la suite de la bataille de la Somme, décident la création d'une ligne défense à l'arrière du front, s'étendant de Lens à Soissons, la Ligne Hindenburg ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises.

À Roisel, cette destruction débute le 10 mars, toutes les maisons sont pillées et incendiées, et le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Roisel, vidée de ses habitants, restée occupée par les Allemands a été reprise le 25 mars 1917 par les troupes britanniques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vu la position stratégique de Roisel, la cité fut la théâtre d'importants combats en mars 1917 comme le relate Maurice Thiéry dans son livre La guerre en 1917<ref>Modèle:Lien web.</ref>." Autour de ce bastion en ruines, la lutte fut acharnée. Les Anglais ont pris Roisel une première fois le 20 mars, trois jours plus tard les Allemands l'ont reprise et le 25 au matin nos Alliés y sont rentrés. L'ennemi a tenté des efforts désespérés pour déloger à nouveau l'occupant, la position pour lui étant importante car de Roisel partent trois embranchements de chemin de fer, l'un vers Péronne, un autre vers Saint-Quentin et le troisième vers Cambrai."<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article connexe

Après l'Armistice, de nombreux habitants ne reviennent pas s'installer à Roisel et, avec les dommages de guerre, commencent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui reviennent commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 1736 habitants en 1911, Roisel n'en comptait plus que 1418 en 1921. Modèle:Article connexe

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Roisel <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

Celle-ci est dissoute et ses communes intégrées le Modèle:Date- à la plus vaste communauté de communes de la Haute Somme; dont Roisel est désormais membre.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Roisel compte une école maternelle<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Nombre et une école élémentaire de Modèle:Nombre à la rentrée 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une huitième classe ouvre en septembre 2019<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les communes de Villers-Faucon, Roisel et Bernes se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local. À la rentrée de septembre 2019, l'école de Villers-Faucon n'accueille plus d'élèves<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2020, l'aspect financier est géré par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, Pœuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, Hesbécourt, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilité de deux sites, avec deux classes maternelles à Bernes, et surtout neuf classes à Roisel, trois en maternelle et six en primaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le collège Gaston Boucourt permet de continuer sa scolarité dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

L'activité économique de Roisel est caractérisée par la présence de commerces de proximité et d’artisanat, de services de santé, d'enseignement élémentaire et secondaire, culturel (médiathèque) etc.

Milliken, fabricant de revêtements de sol, est en 2020 la principale entreprise de la commune<ref name="CP29/6/2020"/>.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Roisel église 1.jpg
L'église vue depuis le côté de la mairie.

Lieux et monuments

  • Hôtel de ville
    Après sa destruction lors de la Première Guerre mondiale, l'hôtel de ville (anciennement situé devant l'église) fut reconstruit en 1926 un peu plus en amont au nord, générant alors un vaste espace public. Cette œuvre de Maurice Lucet est un édifice de brique, sur deux niveaux avec combles, surmonté d'un clocheton.
  • Église Saint-Martin.
Après la destruction de l'église lors de la Première Guerre mondiale, la commune adhère à la coopérative de reconstruction des églises dévastées du diocèse d'Amiens afin d'en assurer la reconstruction.
Extérieur : l'édifice en brique reprend le plan basilical traditionnel. Il se compose d'une nef de trois travées, d'un transept et d'un chœur. Un haut clocher domine l'édifice et le portail d'entrée.
Intérieur : l'ensemble du monument est revêtu d'un enduit blanc. Le mobilier en pierre de Comblanchien a été réalisé par l'Amiénois Marcel Sueur. Le chemin de croix, en béton coloré, est l’œuvre de l'atelier Darras-Delahaye d'Amiens. Les verrières du chœur et du transept ont été réalisées par Jacques Damon, de Paris.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Roisel monument-aux-morts (détail) 1.jpg
Détail du monument aux morts.

Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

Modèle:Section à sourcer

  • Jean Durieux est né le 22 avril 1827. En 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870, il exerçait la profession de médecin et maître en pharmacie à Paris. Il s'illustra pendant le siège de la capitale en portant secours gratuitement aux soldats et aux civils sous les bombardements. Il fut blessé au pied et en resta handicapé. Pour son attitude, il fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871. Il mourut le Modèle:Date-.
  • Auguste Charles Eloy Gaudefroy, né à Roisel le 24 mars 1906, déporté, décédé le 5 mars 1945 à Buchenwald (Allemagne).
  • Simon Charles Aubun Pierre Devraine né à Roisel le 18 février 1908, déporté, décédé le 7 février 1945 à Langenstein (Allemagne).
  • Jean Robert Honoré Gelé, né à Roisel le 29 mai 1922, déporté, décédé en avril 1945 en Allemagne.
  • Ernest-Henri-Augustin Molhant, né en 1861, mort à Roisel le 15 mai 1902, médecin de Roisel durant 17 ans. ancien médecin de la compagnie des chemins de fer du Nord et du chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, membre de la société des prévoyants de l'avenir, vice-président de l'harmonie de Roisel.
  • Claude Tollet, né en 1949 à Roisel, cycliste, vainqueur d'une étape du Tour de l'Avenir 1972 et d'une étape du Tour de France 1973.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Abbé Paul Decagny, Roisel et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, 1990, reprise partielle de l'édition de 1867.

Liens internes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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