Soyécourt

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Modèle:Infobox Commune de France

Soyécourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Soyécourt est un village rural picard du Santerre, situé à environ Modèle:Unité à l'est d'Amiens et à Modèle:Unité à l'ouest de Saint-Quentin.

Géographie physique

Nature du sol et du sous-sol

Le territoire de Soyécourt est entièrement situé sur la plateau du Santerre de formation tertiaire. Le sol perméable est composé de limon qui lui donne sa fertilité naturelle. Le sous-sol crayeux est parcouru de quelques bancs de silex.

Relief, paysage, végétation

Le relief de la commune est celui d'un plateau calcaire assez uniforme.

La végétation « naturelle » est semblable à celle des autres communes du Santerre. Elle se singularise cependant par la présence d'un massif boisé conséquent situé au nord de la commune, nommé bois de Soyécourt ; de part et d'autre de la route d'Amiens à Saint-Quentin, il est dénommé bois des Champs et bois de Fay. Le massif boisé se prolonge sur la commune d'Estrées-Deniécourt et prend alors le nom de bois d'Estrées (Cf. carte I.G.N. au 25000e). Le bois de Soyécourt fut un lieu de retranchement pour les Allemands et le théâtre de violents combats pendant la bataille de la Somme en 1916<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fut appelé par les Poilus, le bois des Satyres.

En bordure du hameau de Wallieux, un bosquet dénommé bois de Wallieux vient compléter l'ensemble arboré de la commune.

Hydrographie

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

Cependant, M. Horquin, instituteur à Soyécourt en 1899, signale qu'il existait autrefois un ruisseau appelé le Grand Manoir qui prenant source à la ferme de Lihu (commune de Lihons) traversait le bois à Fames (commune de Vermandovillers), Soyécourt et son hameau de Wallieux. Ce ruisseau a aujourd'hui disparu<ref name="horq">Notice géographique et historique sur la commune de Soyécourt rédigée par Monsieur Horquin, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.</ref>.

Conséquence de violents orages d'été, de nos jours, des coulées de boue sont assez fréquentes notamment entre Wallieux et Soyécourt au point le plus bas (sans doute à l'emplacement de l'ancien lit du ruisseau).

Climat

Le climat est tempéré océanique (la Manche est à environ Modèle:Unité).

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), zones urbanisées (9 %), forêts (6,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et écarts

Le village de Soyécourt est en réalité composé de trois entités : Soyécourt proprement dit situé au sud, sur les hauts de la commune, Marcelet groupé autour de l'église et de la mairie-école, ces deux parties sont aujourd'hui reliées par deux rues, et Wallieux, un hameau situé au nord. Il n'existe pas d'autre écart ou ferme isolée sur le territoire de la commune.

Urbanisme et aménagement du territoire

L'habitat est discontinu, les maisons individuelles sont le plus souvent séparées les unes des autres. Un aménagement paysagé a été réalisé en certains lieux de la commune : plantation d'arbres et arbustes, haies etc.

Voies de communication et transports

La commune est traversée par l'autoroute A 29, au sud du territoire communal. Au nord de celui-ci passe l'ancienne RN 29 (actuelle RD 1029) qui relie Amiens à Saint-Quentin. Le village est situé entre ces deux infrastructures routières et est traversé par une route secondaire reliant Estrées-Deniécourt à Lihons.

La Gare TGV Haute-Picardie est située à Modèle:Unité de Soyécourt.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Harbonnières - Péronne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Soyécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Soyécourt : Soihecurt en 1106, Soiecort en 1293, Soiecourt en 1397. On trouve ensuite Saucourt puis Soyécourt<ref name="ReferenceA"/>.

Soyécourt est, selon toute vraisemblance, un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Soyé » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969 pp. 71-72</ref>. Selon l'abbé Decagny, l'origine du nom Soyécourt viendrait de la domination des Sohier ou Siger (vainqueur), branche cadette des comtes de Vermandois, qui parut avec éclat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="ReferenceA">Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

L'abbé Paul Decagny affirme que la plus ancienne mention du nom de la commune apparaît dans une bulle du pape Pascal II de 1106 qui confirme l'abbaye du Mont Saint-Quentin (près de Péronne) dans la possession de biens fonciers à Soihercurt (Soyécourt)<ref>Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, Amiens, Société des Antiquaires de Picardie, 1865, réédition partielle Bray-sur-Somme et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, Res Universis, Modèle:P. à 123 Modèle:ISBN.</ref>.

Il indique également l'existence à Soyécourt, au Moyen Âge, d'un hôpital ou d'une maladrerie dont la présence est encore avérée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il précise que cet hôpital a été détruit sans en donner la date.

Époque moderne

Sous Henri II, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, François III de Soyécourt se distingua au siège de Metz (1552)<ref name="horq" />.

Les possessions de la famille de Soyécourt passèrent à la famille de Belleforière par mariage en 1581. Plusieurs de ses membres exercèrent de hautes fonctions royales. Antoine Maximilien de Belleforière, marquis de Soyécourt était gouverneur de la place-forte de Corbie en 1636. Il capitula devant la menace espagnole et dut fuir en Angleterre pour échapper à la peine de mort prononcée contre lui par la justice royale. La famille s'éteignit à la Révolution française avec l'exécution de Joachim Charles de Seiglière de Soyécourt et de sa fille aînée en 1794. Sa fille cadette, Camille de Soyécourt (1757-1849) entrée au Carmel en 1784 en fut chassée en 1792 à la suppression du clergé et des ordres réguliers. En 1797, ayant recouvré ses biens, elle parvint à restaurer le carmel de Paris<ref>Aurélien Marty, Tilloloy, son église – son château, Montdidier, 2002, SERHAM</ref>. Aucun membre de la famille n'a jamais séjourné durablement à Soyécourt.

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on trouve le nom de Marcelet pour désigner la paroisse de Soyécourt<ref>Archives départementales de la SommeModèle:Référence incomplète.</ref>.

Époque contemporaine

Durant la guerre franco-allemande de 1870, Soyécourt dut subir de nombreuses réquisitions en nature. Plusieurs jeunes gens de la commune combattirent pendant l'Année terrible, deux d'entre eux périrent des suites des privations endurées<ref name="horq" />.

Au tournant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Soyécourt comptait trois moulins à vent, qui ont été détruits pendant la guerre. La meule de l'un d'eux, un moulin à huile, a été retrouvé dans un champ dans les années 1970, et est exposée près de l'église<ref name="CP27082020"/>.

Première Guerre mondiale

Fichier:The Independent (1849) (14594735678).jpg
Photographie aérienne : Charge à la baïonnette, lors de la bataille de Soyécourt,
Après plusieurs jours de bombardements, les soldats français quittent leurs tranchées de l'arrière pour monter à l'attaque. Au loin, le village est en feu

Pendant la Première Guerre mondiale, Soyécourt et ses habitants subissent à plusieurs reprises la dureté des combats.

Dans la phase d'invasion en Modèle:Date-, la population est pour partie évacuée, pour partie déportée en Allemagne puis libérée en 1915.

Situé sur la ligne de Front, en 1916, pendant la bataille de la Somme, le bois de Soyécourt est repris par les Français, le Modèle:Date-, le village le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Une photo aérienne montre des fantassins français sortant des tranchées et montant à l'assaut entre les trous d'obus, le village étant en flammes. Modèle:Article connexe

En 1917, des prisonniers de guerre allemands dits « travailleurs forestiers » sont stationnés à Soyécourt sous la garde des Britanniques ; le Modèle:Date-, deux d'entre eux s'évadent, provoquant l'envoi de messages d'alerte aux unités de l'armée, comme le commandement d'étapes de Gravelines, jusqu'à leur capture le Modèle:Date-<ref>Journal de marche du commandement d'étapes de Gravelines, fin juin 1917, p. 36, lire en ligne.</ref>.

Soyécourt subit à nouveau le feu de la guerre lors de l'offensive du Printemps de 1918 (bataille du Kaiser). Modèle:Article connexe

Le village a été entièrement détruit au cours du conflit<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>,<ref name="franç">Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, La Vague verte, 2007.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Soyécourt est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920</ref>. Modèle:Article connexe

Entre-deux-guerres

Situé dans la zone rouge, le village ne devait pas être reconstruit parce que situé dans une région trop dévastée.

Cependant, Soyécourt est reconstruit dans les années 1920, d'abord par des baraquements puis des constructions définitives, sur la pression des habitants sinistrés, grâce entre autres au parrainage de la ville de Châtellerault (Vienne) et de l'île de Jersey<ref name="franç" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale

Après la percée allemande à Sedan, le Modèle:Date-, les habitants de Soyécourt sont évacués par décision préfectorale.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, lors de la Bataille de France, les troupes françaises retranchées dans le village résistent aux Allemands. L'ordre de repli est donné le Modèle:Date- à Modèle:Heure du matin. Vont suivre quatre longues années d'occupation.

Soyécourt est libérée par l'Armée américaine le Modèle:Date-<ref>Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, La Vague verte, 2011.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, le bailli de Jersey, William Bailhache, à la tête d’une délégation de cette île anglo-normande, est venu à Soyécourt pour célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Après la guerre, l’île de Jersey avait octroyé à la commune de Soyécourt, la somme de 1 000 livres sterling (soit près de 47 000 € actuels) pour la reconstruction du village, choisi parmi 85 communes françaises détruites pendant la Grande Guerre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de Communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de Communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Nombre, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:...

Distinctions et labels

Depuis ces dernières années, un effort d'embellissement du village a été fait : trottoirs, fleurissement, aménagement des abords de l'église… La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, elle en compte deux<ref name="CP27082020">Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune possède une école primaire avec une seule classe qui fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal.

Économie

L'activité principale de Soyécourt reste l'agriculture et l'agro-industrie. À la culture de plein champ (céréales, betterave à sucre, pomme de terre, légumes, colza, et parfois waide) s'est ajoutée une endiverie qui est devenue le premier employeur de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avec environ 150 salariés en 2020<ref name="CP27082020"/>.

Il n'y a plus d'élevage laitier, mais un peu d'élevage bovin pour la viande perdure. On peut voir aussi des chevaux dans les pâtures.

Une entreprise de bâtiment-travaux publics créée en 1957 complète ces activités économiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il n'y a plus aucun commerce dans la commune et le seul service non marchand est l'école primaire composée d'une seule classe.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Martial<ref>Modèle:Lien web.</ref> a été détruite pendant la Première Guerre mondiale<ref>Bois gravé représentant le « sanctuaire de Soyécourt  (Somme, janvier 1917) » : Modèle:Ouvrage.</ref>. Reconstruite dans les années 1920, elle conserve cependant, en son sein, des fonts baptismaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>, taillés dans un monolithe d’un grain extrêmement dur. Aux quatre coins, des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de grappes de raisin soutiennent un vaste et profond bassin en forme de demi-sphère dont les parois sont décorées de palmes en relief sculptées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église dispose de vitraux modernes, dont l'un consacré à son saint-patron. La voute au dessus de l'autel est décorée d'un Christ<ref name="CP27082020"/>.
    Sur le parvis, se trouve la pierre tombale de l'abbé Dignocourt, curé de la paroisse qui fit restaurer l'église en 1842.
    Le clocher, détruit en 1940, fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.
Fichier:Soyecourt.JPG
le monument aux morts.
  • Monument aux morts
    Il représente une femme debout, en jupe longue (ou toge) inscrivant des noms. Ce type de motif est assez fréquent, on le retrouve, dans la Somme à Roisel
    Le conseil municipal décida l'érection d'un monument aux morts le Modèle:Date-. Il fut construit par l'entreprise Rombaux-Roland de Jeumont (Nord), le monument aux morts a été érigé grâce aux dons de la ville de Châtellerault et de l'île de Jersey en 1925. Les noms d'une quarantaine de régiments ou bataillons français tombés sur le sol de la commune y sont inscrits<ref>Modèle:Base Mérimée et Modèle:Base Palissy.</ref>.
  • Le bois de Wallieux est un site rattaché à l'historial de la Grande Guerre de Péronne. Il fait partie du circuit du Souvenir de la Première Guerre mondiale. Ce bois est resté marqué par les trous d'obus et les tunnels de la guerre.
    Le bois du souvenir est une propriété du département de la Somme qui l'a aménagé. Il a été inauguré en 1998 par Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture.
    Cette même année, dans le Bois de Wallieux, a été placée une sculpture d’Ernest Pignon-Ernest intitulée « De l'autre côté des arbres ». C'est une allégorie de la destruction totale<ref name="CP27082020"/>.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Bois de Wallieux 10.jpg
Le bois de Wallieux en 2018.
  • Calvaires et oratoire : Soyécourt possède cinq autres monuments religieux en plus de l'église. Il s'agit de quatre calvaires et d'une toute petite chapelle mariale. Trois calvaires en fer forgé de style fréquent en Picardie sont situés aux entrées du village. L'un en direction de Vermandovillers, un en direction d'Amiens et un autre en direction d'Ablaincourt-Pressoir. Le quatrième est situé sur la route d'Estrées-Deniécourt au débouché de la rue Neuve. Imposant, en fonte, il représente Jésus sur la croix avec, à ses pieds, la Vierge Marie et Saint-Jean l'Evangéliste. Sur le socle massif, est inscrit : « Jubilé 1934 ». À l'extrémité ouest du hameau de Wallieux, un petit oratoire de briques de forme cubique et d'une grande sobriété, abrite une piéta polychrome. On peut y lire l'inscription « année mariale 1954 »<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Meule de moulin, vestige de l'activité meunière du village disparue en 1914, a été retrouvée dans les années 1970 et a été replacée à proximité de l'église<ref>Cf. panneau explicatif à Soyécourt</ref>.

Monuments disparus

Personnalités liées à la commune

Fichier:Paul ginisty seigneurs souyecourt chateau tilloloy MOU 1103522.jpg
Paul Ginisty devant les seigneurs de Soyécourt au Petit-Palais.

Modèle:Article connexe

Fichier:James Alfred Keating.jpg
James Alfred Keating.
  • Auguste Trimbalet (1867-1929) : nommé curé de Soyécourt en 1894, l'abbé Trimbalet nous a laissé un témoignage de premier ordre sur les civils du Santerre pendant la Grande Guerre. Pris comme otage à la fin Modèle:Date-, il fut déporté en Allemagne ainsi que d'autres habitants de Soyécourt dont le maire. Les Soyécourtois furent libérés en 1915 et dirigés vers la Suisse et le Sud de la France (Avignon et l'Ile-sur-la-Sorgue). Il a rédigé le récit de cette odyssée dans un ouvrage : De Soyécourt à Wittemberg ou l'invasion et la captivité, publié en 1916, à Amiens par l'imprimeur Yvert et Tellier<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Cet ouvrage a été réédité en Allemagne, en français et en allemand en 2009.
  • James Alfred Keating, As de l'aviation américain lors de la Première guerre mondiale. Il s'est illustré à Falvy, Béthencourt-sur-Somme, Sergy, Marchélepot, Soyécourt, Ablaincourt-Pressoir.
  • Pierre Maille : né le Modèle:Date- et mort le Modèle:Date- à Soyécourt. Fils d'agriculteur, membre de la Jeunesse agricole chrétienne (J.A.C.), il devint agriculteur lui-même et très actif dans le syndicalisme agricole. Il fonda et présida en 1949, le Cercle des Jeunes paysans et le Syndicat des migrations rurales. Il fut un responsable actif de l'Union départementale des coopératives agricoles et de la caisse régionale de Crédit agricole mutuel. Il prolongea son activité militante par un engagement politique au centre. Membre du Mouvement républicain populaire (M.R.P.), il adhéra ensuite au Centre démocrate de Jean Lecanuet, en 1965. Conseiller municipal en 1953, il devint maire de Soyécourt en 1963 et conseiller général du canton de Chaulnes en 1964. Il fut sénateur de la Somme de 1966 à sa mort. Siégeant au groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès, il fut membre de la commission des affaires sociales puis des affaires culturelles. Il vota en faveur de la loi Neuwirth qui autorisa la contraception en France et s'abstint lors du vote de la loi organisant les régions en 1972<ref name="Sénat"/>.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Georges Durand et Camille Enlard, « Soyécourt » in La Picardie historique et monumentale, tomme VI, arrondissement de Péronne, Amiens, Yvert et Compagnie, Paris, Auguste Picard, 1923-1931 - Lire sur Gallica
  • Aurélien Marty, Regnière-Écluse, un domaine, une famille ; tome 1, un millénaire de présence familiale, Regnière-Écluse, Association pour la sauvegarde et la valorisation du domaine millénaire de Regnière-Écluse, 250 pages, 2017 Modèle:ISBN.
  • Abbé Auguste Trimbalet, De Soyécourt à Wittemberg ou l'invasion et la captivité, Amiens, 1916, Yvert et Tellier - réédité en Allemagne en français et en allemand en 2009.
  • Ouvrage collectif (élèves du lycée agricole de Haute Somme et habitants du Pays Santerre Haute-Somme), Mémoire vivante, petite histoire du Pays Santerre Haute-Somme, le témoignage de nos aînés…, Chaulnes, 2010, La Lune bleue.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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