Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Nicolet
Modèle:Voir cathédrales {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Édifice religieux
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Nicolet est la cathédrale du diocèse de Nicolet situé dans la ville du même nom. Elle est facilement reconnaissable par son imposant vitrail en facade. Elle est la Modèle:8e et la Modèle:5e depuis la création de la paroisse.
Histoire
Les premières églises
La paroisse de Saint-Jean-Baptiste a été créée en 1702 à la suite de la colonisation de la seigneurie de Nicolet. En 1704, la première église est érigée<ref name=":8" />. Vers 1734, la construction de la seconde église commence<ref name=":16">Modèle:Ouvrage</ref>. Bâtie en pierres des champs, cette dernière est située près de la première, soit sur l'Île Lozeau sur la rive ouest de la rivière Nicolet<ref name=":16" />. Vers 1740, le curé Louis-Marie Brassard qui dirige alors la paroisse, prend la décision de changer l'emplacement du lieu de culte<ref name=":16" />. En 1784, la troisième église est construite en pierre sur la rive est de la rivière Nicolet, entre ce qu'on appelait alors la Pointe aux chênes et la Pointe aux pins<ref name=":13">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":14">Modèle:Ouvrage</ref>. Durant les premières décennies de 1800, l'église est modernisée par l'ajout de deux tours et d'un portique ainsi que par le remplacement du clocher<ref name=":14" />,<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref>. Ce poids supplémentaire aura pour conséquence de rendre l'édifice instable ; l'église sera éventuellement démolie en 1897<ref name=":16" />,<ref name=":12" />.
Première cathédrale
La quatrième église, qui deviendra plus tard la première cathédrale, est construite en 1872<ref name=":8" />. Cette dernière est élaborée par l'architecte Henri Maurice Perreault<ref>Modèle:Lien web</ref> et est bénite le 2 février 1873<ref name=":15">Modèle:Article</ref>. Ce nouveau lieu de culte de style gothique reprend les tableaux et l'orgue de la précédente église<ref name=":15" />. Le 30 novembre 1873, le clocher et la flèche de se détache de la structure à cause des forts vents<ref name=":16" />. En 1885, suite de l'érection du diocèse de Nicolet, une division du diocèse de Trois-Rivières<ref>Modèle:Article</ref>, l'église devient une cathédrale<ref name=":8">Modèle:Article</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Le 10 juillet 1885, le chanoine Elphège Gravel devient le premier évêque du diocèse de Nicolet<ref name=":4" />. En mars 1889, Elphège Gravel annonce qu'il faudra démolir l'église, même s'il elle n'est pas encore achevée, puisque les fondations de cette dernière n'étant plus sécuritaires, entre autres<ref name=":16" />. Les efforts et les dépenses qu'auraient exigés les travaux sur cette première cathédrale sont tels, qu'en 1896, il est décidé de construire un tout nouveau lieu de culte. Contrairement à ce qui était prévu, la première cathédrale ne sera pas démolie. Le 21 juin 1906, un incendie détruit complètement le bâtiment<ref name=":9" />.
Deuxième cathédrale
En 1897, Elphège Gravel fait construire la deuxième cathédrale selon les plans de l'architecte Casimir St-Jean et sur le même site que la troisième église de paroisse<ref name=":16" />,<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière ne sera jamais achevée puisqu'elle subit deux effondrements survenus respectivement le 3 et le 11 avril 1899, conséquences d'un vice de construction<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":4">Modèle:Article</ref>. Le contrat de construction avait été accordé à la compagnie Paquet et Godbout de St-Hyacinthe, qui, initialement, devait terminer le projet le 1er mai 1899<ref>Modèle:Article</ref>. Résolu en juin 1900, le litige relatif à l'écroulement condamne les entrepreneurs Paquet et Godbout à payer à la corporation épiscopale de Nicolet une somme de près de 44 000 dollars (valeur de l'époque)<ref>Modèle:Article</ref>. Le vice de construction se décrit brièvement par ces quatre éléments : « non respect des dimensions des piliers; non respect de la qualité des matériaux entrant dans les piliers déchets de brique et de pierres au lieu de pierres de qualité); non respect des proportions des ingrédients du béton, sable, gravier et ciment, entrant dans la confection des piliers et de certains murs; espaces vides retracés à l'intérieur du béton »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Troisième cathédrale
Construite en 1900, la troisième cathédrale est incendiée le 21 juin 1906, sans jamais être terminée <ref name=":3">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Les flammes détruisent du même coup l'ancienne cathédrale, celle érigée depuis la création du diocèse de Nicolet, et le couvent des Sœurs de l'Assomption, entre autres<ref name=":9">Modèle:Article</ref>,<ref name=":1" />. L'évêché de cette troisième cathédrale est sauvé<ref name=":4" />. L'incendie se serait d'abord déclaré dans l'ancienne cathédrale, qui était alors en réparation<ref name=":17">Modèle:Article</ref>, avant de se propager aux autres bâtiments<ref name=":9" />. Au lendemain de l'événement, au moins deux hypothèses, toutes deux accidentelles, sont soulevées quant à la cause de l'incendie. La source serait soit un ouvrier qui aurait allumé sa pipe dans l'ancienne cathédrale, soit les travaux qui étaient alors effectués sur la toiture de nouvelle cathédrale et qui auraient embrasés le toit de l'ancienne cathédrale<ref name=":17" />. Provisoirement, Joseph Simon Hermann Brunault cède ledit évêché aux Sœurs de l'Assomption et s'installe avec son personnel à l'Hôtel-Dieu de Nicolet<ref name=":10">Modèle:Article</ref>. En attendant l'ouverture de la quatrième cathédrale, une pro-cathédrale est bâtie<ref name=":4" />. Inaugurée en septembre 1906, cette chapelle temporaire peut accueillir jusqu'à 1 500 personnes<ref>Modèle:Article</ref>. Rapidement, on procède à la démolition des ruines de la troisième cathédrale, au nettoyage du lot et on s'active à la reconstruction du lieu de culte<ref name=":10" />. Par souci d'économie, il est prévu que l'architecture de la quatrième cathédrale reprenne les mêmes plans de la précédente<ref name=":10" />,<ref name=":3" />.
Quatrième cathédrale
Bénite le 13 mai 1910 par Joseph Brunault, la quatrième cathédrale est construite sur le même site que la précédente par la compagnie Louis Caron et fils<ref name=":11">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":3" />. Ces derniers réutiliseront d'ailleurs une partie des matériaux de la troisième cathédrale<ref name=":14" />. Comme prévu en 1906, cette cathédrale d'inspiration néobaroque reprend les mêmes plans que la précédente, à quelques exceptions près <ref name=":10" />,<ref name=":3" />. Construite en pierre bosselée et ornée de deux flèches hautes de 55 mètres, cet édifice religieux pouvait, dit-on, être aperçu à une distance de plus de 20 kilomètres<ref name=":3" />. Le chemin de croix et les vitraux sont l’œuvre de l'artisan français Joseph Uberti<ref name=":14" />. La cathédrale pouvait accueillir plus de Modèle:Nombre<ref name=":3" />. Victime du terrain instable sur lequel elle est érigée, elle est désaffectée en 1955<ref name=":1" />. En effet, bien qu'elle ait été épargnée lors d'un glissement de terrain majeur le 12 novembre 1955, elle est jugée non sécuritaire<ref name=":1" />. Le 14 novembre, on rapporte dans le journal La Patrie, que, selon les calcules d'un ingénieur, « [...] les clochers de la cathédrale avaient bougé de plus de quatre pieds à leur pointe [...] [et que] la nef cédait légèrement au milieu »<ref>Modèle:Article</ref>. Le 15 novembre 1955, Joseph Albertus Martin, quatrième évêque du diocèse, annonce officiellement la décision de démolir la cathédrale<ref>Modèle:Article</ref>. Les restes de l'évêché, ce dernier s'était en grande partie effondré lors du glissement de terrain, seront démolis en même temps que la cathédrale<ref>Modèle:Article</ref>. Dans l'attente de la nouvelle cathédrale, le petit séminaire de Nicolet héberge l'église paroissiale, tandis qu'une partie du Grand Séminaire sert d'évêché<ref name=":4" />. Inauguré en 1957, le tout nouveau Centre catholique de Nicolet, aujourd'hui le Centre des arts populaires de Nicolet, est ensuite utilisé comme pro-cathédrale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la démolition de la cathédrale, une partie des matériaux est récupérée<ref name=":6">Modèle:Article</ref>. La voûte de boiseries ouvragées est aujourd'hui réutilisée dans le Centre des arts populaires de Nicolet<ref name=":3" />. L'autel et ses deux crédences, qui avaient été réalisés pour la chapelle privée de Joseph Brunault ont été intégrés à la sacristie de la cinquième cathédrale<ref name=":7">Modèle:Ouvrage</ref>. Le buffet de sacristie, œuvre des architectes Caron, et l'orgue Casavant (opus 381) créé en 1909 ont également pu être conservés, entre autres<ref name=":7" />,<ref name=":3" />.
Cinquième cathédrale
Dès 1956, Joseph Martin, prévoit localiser la cinquième cathédrale et son évêché en face du grand séminaire<ref name=":6" />. En mars 1961, l'entrepreneur Roger Désilets débute l'érection de l'actuelle cathédrale conçue par l'architecte Gérard Malouin<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La construction terminée, le nouveau lieu de culte situé au 671 boulevard Louis-Fréchette est inauguré en 1963<ref name=":2" />. La verrière en façade est l’œuvre de l'artiste peintre Jean-Paul Charland et du maître-verrier français Max Ingrand<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. Charland a également conçu le chemin de croix de la cathédrale<ref name=":5" />. Le vitrail dans le chœur est la création du Frère Éric de Therry<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette cinquième cathédrale héberge l'orgue Casavant qui avait été préservé lors du démantèlement de la quatrième<ref name=":2" />. Afin d'adapter l'instrument à l'acoustique qu'offre l'architecture moderne de la nouvelle cathédrale, Odilon Jacques revoit la disposition des tuyaux<ref name=":3" />. La restauration de l'orgue effectuée en 2015 se voit récompensée par le prix Restauration du Conseil du patrimoine religieux du Québec en 2016<ref name=":3" />. Le 12 juillet 2019, quelques pierres de recouvrement à la surface du clocher de la cathédrale sont tombées<ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Vue de la cathédrale, 15 mai 1886
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La cathédrale en 1920
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La cathédrale en 1920
Notes et références
Bibliographie
Ouvrages
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Articles
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