Cellettes (Charente)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Cellettes est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
Localisation et accès
Cellettes est une commune située à Modèle:Unité au nord d'Angoulême et à Modèle:Unité au sud-ouest de Mansle, chef-lieu de son canton.
Située à la lisière nord de la forêt de la Boixe, elle est aussi à Modèle:Unité de Saint-Amant-de-Boixe et Modèle:Unité d'Aigre<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La N 10 entre Angoulême et Poitiers passe à Modèle:Unité à l'est du bourg. La commune est bordée à l'est par la D 18, route de Mansle à Montignac, et la D 739 au nord, qui relie Mansle à Aigre. Le bourg est traversé par la D 69 de Mansle à Villognon<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
La gare la plus proche est celle de Luxé à Modèle:Unité, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Bordeaux.
La LGV Sud Europe Atlantique qui sera mise en service en 2017 traverse la commune, et dont les travaux ont commencé en 2012<ref>LVG entre Tours et Angoulême</ref>. En 2008 les élus de Cellettes, à l'initiative des élus du syndicat mixte du pays du Ruffécois, se sont rassemblées avec 17 communes du Nord Charente et 5 des Deux-Sèvres pour demander des compensations aux nuisances que va leur apporter cette ligne<ref>Journal Sud-Ouest du 26 juillet 2008</ref>.
Hameaux et lieux-dits
La commune ne compte qu'un seul hameau, Échoisy, situé sur la route de Mansle à Aigre, et elle ne compte aucune ferme, tout l'habitat se concentrant aussi au bourg<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le sol de la commune est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Oxfordien au nord et Kimméridgien au sud). On trouve aussi des colluvions de grèze entre le bourg et Échoisy, sur le flanc sud de la petite vallée du ruisseau du Valandeau<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Le relief de la commune est celui d'un plateau, celui de la Boixe, d'une altitude moyenne de Modèle:Unité et bordé au nord par la vallée de la Charente. Le point culminant est à une altitude de Modèle:Unité, situé sur la limite sud non loin du dolmen de la Boixe. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long de la Charente au pied d'Échoisy. Le bourg, construit sur un léger promontoire, est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Charente, le ruisseau du Valandeau et un bras de la Charente, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Charente arrose le nord de la commune. D'une longueur totale de Modèle:Unité, elleprend sa source en Haute-Vienne,dans la commune de Chéronnac, et se jette dans le Golfe de Gascogne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Un ruisseau intermittent, le ruisseau du Valandeau, traverse la commune et passe au pied du bourg. Il se jette dans la Charente à Échoisy<ref name="ign"/>.
Gestion des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Modèle:Article connexe Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.
Urbanisme
Typologie
Cellettes est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), forêts (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), zones urbanisées (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), prairies (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cellettes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2021<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 70 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Celezac en 1096, Celeziac (date inconnue), Celezia prope Buxiam<ref>Modèle:Ref-Ang-Cartulaire</ref> (en français : près de la Boixe), Celetes en 1296<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>, de Parvis Celtis<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 1</ref>. On trouve encore Celette ou Celettes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Pour Échoisy, on trouve Chosiac en 1240<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
Cellettes peut être interprété comme le diminutif de Celles; Cellettes (cellita<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>) signifie Celles-le-Petit (en ancien occitan), peut-être pour le distinguer de Cellefrouin, monastère plus important<ref>Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928</ref>, fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La commune a été créée Cellette en 1793 avant de devenir Celette en 1801, puis Cellettes<ref name=Cassini/>.
Histoire
La commune de Cellettes, ainsi que sa voisine, la commune de Vervant, est riche en monuments préhistoriques, situés dans la forêt de la Boixe : tumuli, nécropoles, dolmens. La voie romaine de Chassenon à la Terne qui passait par Mansle traversait Échoisy.
Aux Messandières, face à l'école du bourg, trois ou quatre sarcophages mérovingiens ont été mis au jour en 1964<ref>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>.
Comme Villejoubert et Le Maine, Cellettes faisait partie des nouveaux territoires de l'Angoumois issus des défrichements de la Boixe au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.
Dès 1182, Cellettes était une possession de l'abbaye de Saint-Amant, qui y créa un prieuré, qui demeura conventuel jusqu'en 1405, date à laquelle il fut uni à la mense abbatiale<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.
Bernard du Lau est le premier seigneur de Cellettes attesté.
Josias du Lau reçut d'Henri de Navarre le prieuré de Cellettes et Villognon<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et il est vraisemblable que c'est lui qui fit construire la première partie du château de Cellettes.
En 1568, lors des guerres de Religion, les protestants ruinèrent le prieuré de Cellettes ; l'église et le logis prieural furent rasés. Le prieur recouvra une partie de ses biens pendant la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais à la Révolution, ils furent vendus comme biens nationaux.
Le hameau d'Échoisy fut aussi le siège d'un prieuré. En 1153, le comte d'Angoulême, Guillaume VI, avait concédé des terres à Échoisy pour y établir les moines cisterciens de Clairvaux. Ces moines furent chassés par l'abbaye de Saint-Amant, qui fonda un nouveau prieuré mais qui dura peu de temps, vu la proximité du prieuré de Cellettes.
À Échoisy, jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ont été exploitées des carrières de pierre à chaux. La société Veuve Modenel et Cie était la compagnie la plus connue au début de ce siècle.
Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Mansle et Luxé. Une halte était à Échoisy<ref name=mb/>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 29,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 51,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Remarques
Cellettes qui avait vu sa population augmenter jusqu'en 1881 en a ensuite perdu la moitié en 40 ans. Une lente érosion a continué de 1921 à 1975 mais depuis le redressement est net et Cellettes a retrouvé en 1999 sa population d'il y a deux siècles.
Économie
Agriculture
L'agriculture est principalement céréalière. La viticulture est quasiment inexistante, mais la commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Équipements et services
Enseignement
L'école est un RPI entre Cellettes et Maine-de-Boixe. Cellettes et Maine-de-Boixe accueillent chacune une l'école élémentaire. Celle de Cellettes est l'école Georges-Brassens<ref>Site de l'inspection d'académie de la Charente</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église paroissiale Saint-Saturnin fut à l'origine un prieuré créé en 1011 par l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe. Lors des guerres de Religion, l'église fut totalement détruite et ne fut pas reconstruite. L'église actuelle fut aménagée dans une dépendance du prieuré. C'est un bâtiment rectangulaire sans décor. Elle a été coiffée d'un clocher-mur<ref>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.
Patrimoine civil
Pierre du Sacrifice
Le dolmen A de la Boixe ou pierre du sacrifice est situé au cœur de la forêt de Boixe. Ce dolmen vieux de Modèle:Nombre (âge de la pierre polie, néolithique) consiste en une pierre résiduelle de Modèle:Unité, bloc tabulaire parallépidique reposant sur le sol, et dont la rainure transversale date en fait d'une tentative d'exploitation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des carriers pour la construction de la route allant vers Mansle (D 18). Il est un rare vestige d'un ensemble plus vaste de plusieurs dolmens formant une nécropole. Le site est inscrit aux monuments historiques depuis 1889<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. À proximité (à une centaine de mètres de là) on peut trouver le tumulus de Vervant, autre nécropole, restauré.
Château de Cellettes
Le château de Cellettes est un logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est inscrit monument historique depuis le 23 juillet 2004<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
Château d'Échoisy
Le château d'Échoisy et ses jardins : le logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est formé de deux parties de chaque côté de la tour carrée de l'escalier à vis car en 1772, le logis a été agrandi vers l'est. Des cloisons de bois ou de plâtre sont peintes de scènes militaires du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voulues par le propriétaire, colonel au régiment de Saintonge.
-
Le moulin.
-
Le clocher de la chapelle.
-
Les jardins.
-
La façade du logis.
-
Four à pain.
Il donne sur une cour encadrée par les dépendances. L'ancienne chapelle se trouve en bordure du plateau.
L'ensemble des parties bâties (logis, communs, chapelle, murs de clôture, portails) et non bâties (sol des cours et des terrasses) du château, en totalité sont inscrites monument historique depuis le 23 juillet 2004.
Le jardin à la française, le potager et le verger de variétés anciennes participent aux « Rendez-vous aux jardins ».
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes