Villejoubert
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Modèle:Infobox Commune de France
Villejoubert est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
Localisation et accès
Villejoubert est une commune située Modèle:Unité à l'est de Saint-Amant-de-Boixe et Modèle:Unité au nord d'Angoulême, à la lisière sud de la forêt de la Boixe.
Le bourg de Villejoubert est aussi à Modèle:Unité à l'ouest de Tourriers, où passe la N 10 entre Angoulême et Poitiers. Villejoubert est aussi à Modèle:Unité au nord-est de Vars, Modèle:Unité au sud de Mansle, Modèle:Unité au nord-ouest de La Rochefoucauld et Modèle:Unité au sud de Ruffec<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.
La N 10 (déviation de Tourriers) traverse l'est de la commune. La D 15 traverse la commune d'est en ouest, et la N 10 par un demi-échangeur vers le nord. Elle mène à l'ouest à Saint-Amant. La D 32 permet depuis le bourg d'aller vers Angoulême et la N 10 en passant par Tourriers<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.
La gare la plus proche est celle d'Angoulême, avec des trains à destination de Paris, Bordeaux, Poitiers, Limoges, Saintes et Royan. L'aéroport d'Angoulême est à Modèle:Unité.
Hameaux et lieux-dits
Tout l'habitat de la commune se concentre au bourg. On peut toutefois signler un seul petit hameau, Puypéroux, situé au sud du bourg, proche aussi du Château de la Barre<ref name="ign"/>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Le sol de la commune, de nature karstique, est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien). Il constitue le plateau de la Boixe<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe
Le relief de la commune est celui d'un plateau, celui de Braconne-Boixe, légèrement incliné vers l'ouest et d'une altitude moyenne de Modèle:Unité. Le point culminant du territoire communal est à une altitude de Modèle:Unité, situé sur la limite orientale (carrefour D 15 et N 10). Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé sur la limite sud. Le bourg est à Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign"/>.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
De par la nature karstique du sol, aucun cours d'eau ne traverse la commune.
On trouve cependant de nombreux puits et quelques fontaines. Sur la limite occidentale de la commune, on trouve le Puits des Preins, dont l'eau est pompée et alimente le château d'eau communal. Le ruisseau du Puits des Preins s'écoule vers Saint-Amant-de-Boixe pour former le Javart, petit affluent de la Charente à Montignac<ref name="ign"/>.
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain. Modèle:Article connexe
Urbanisme
Typologie
Villejoubert est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), forêts (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), zones urbanisées (6,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villejoubert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 54 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Les formes anciennes sont Villa Gausberti, Villegauberti, Vilagaubert, Villejobert (non datées, avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, villa Joberti vers 1300<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>.
Le nom de Villejoubert fait partie des noms composés du préfixe villa signifiant « domaine » entre le {{#switch: e
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, suivi d'un nom de personne représentant souvent le seigneur; ici le nom est d'origine germanique : « domaine de Gausbert »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>. La paroisse de Villejoubert proprement dite a été créée aux dépens de la forêt de Boixe par d'importants défrichements au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son nom vient de Joubert, forestier de la Boixe<ref>Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.
Histoire
L'occupation est ancienne car elle remonte au castrum d'Andone, un ensemble fortifié d'époque gallo-romaine servant à surveiller la voie d'Agrippa, voie romaine de Saintes à Limoges et Lyon. Sur ce même site ont été retrouvées des traces d'occupation des époques néolithique, Premier âge du fer ([[civilisation de Hallstatt|Hallstatt Modèle:Citation]])<ref name="luc-bourgeois-445-446-oppidum-castrum-hallstatt-gallo-romains-moyen-âge-Villejoubert">Modèle:Chapitre.</ref>. Sous l'époque romaine, le site a été occupé à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et abandonné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="luc-bourgeois-445-446-oppidum-castrum-hallstatt-gallo-romains-moyen-âge-Villejoubert"/>.
Andone a été réoccupé vers 950 par les comtes d'Angoulême, et même après l'abandon du castrum après la fondation de Villejoubert au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la suite d'importants défrichements, le toponyme Auzona ou Anzona est resté ce qui laisse penser qu'un établissement a dû y subsister à proximité pendant le haut Moyen Âge<ref name="luc-bourgeois-445-446-oppidum-castrum-hallstatt-gallo-romains-moyen-âge-Villejoubert"/>.
Le château d'Andone a été détruit par le comte d'Angoulême Guillaume V Taillefer qui réutilisera les matériaux pour construire le donjon de Montignac au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="patri">Modèle:Ref-Charente-Patri1993</ref>,<ref name=mb/>.
Non loin de là, à la Macarine, existe la tradition d'un culte d'Appolon<ref>Modèle:Ref-Charente-Vernou</ref>. En fait, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un certain noble, Gautier, voulut se faire ermite et choisit cet endroit, habité alors par le jardinier de l'abbaye de Saint-Amant, qu'il réussit à faire expulser avec l'autorisation de l'abbé Ramnulfe de Saint-Amant. Gautier construisit une église dédiée à la Vierge, saint Saturnin et saint Amant. Mais secrètement il livra son ermitage aux religieux de Charroux. L'abbé Ramnulfe attaqua alors l'abbé de Charroux devant tous les barons du pays rassemblés, et l'abbé de Saint-Amant rentra en possession de la chapelle, qu'il fit consacrer par l'évêque Adémar. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Macary (nom de ce lieu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) était un petit prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Amant, sans conventualité ni résidence. Malgré son isolement, une foire importante s'y tenait alors, avec pour commerce principal tonneaux, ail et oignons<ref name=mb/>.
Le bourg de Villejoubert a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le long de l'ancienne voie romaine, et doit probablement son nom à une famille Gaubert, dont un membre était moine à l'abbaye de Saint-Amant en 1080. Un prieuré y fut fondé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et fut abandonné vers 1730<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>. Selon AF. Lièvre, cette portion de la voie romaine entre Tourriers et Montignac portait encore jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le nom de Chaussade<ref name="lievre">Modèle:Ouvrage</ref>.
Le fief de La Barre est attesté en 1487. Il s'agissait d'un fief mouvant de la baronnie de Montignac, au devoir d'une paire d'éperons dorés à chaque mutation de seigneur et de vassal. Le logis de la Barre a été construit aux abords du castrum d'Andone à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Jean Triquot de La Barre, transportant ainsi le siège de son fief de Saint-Amant-de-Nouère<ref group=Note>Le siège de ce fief était situé entre le bourg de Saint-Amant-de-Nouère et Nigronde, et il n'en reste plus aucune trace (réf: Martin-Buchey).</ref> à la forêt de la Boixe où il possédait une métairie<ref name="patri"/>. La terre de la Barre a appartenu à Jean Horric au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis fut saisie et vendue par décret par le baron de Montignac à Jean Gourdin, seigneur de la Faye (de Tourriers). Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de la Barre appartenait à Ludovic de La Barre<ref name=mb/>.
Administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,89 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Lazare
L'église paroissiale, ancien prieuré Saint-Lazare, renferme la cloche en bronze, dite Marie datée de 1634, qui porte l'inscription Modèle:Citation. Cette cloche est classée monument historique au titre objet en 1944<ref>Modèle:Base Palissy</ref>.
La Mascarine
La Mascarine<ref name="ign"/> (ou Macarine, ou chapelle Macary<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ruinée située au cœur de la forêt de Boixe, au sud-est du Chalet de la Boixe, n'est accessible que par sentier. Selon la légende de saint Amant, ce serait un ancien luc consacré à Apollon, et elle était le lieu de la première chapelle dédiée à saint Pierre au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avant la restitution à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe par le comte Guillaume V d'Angoulême et où se tenait une foire le samedi saint<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Depuis 2012, elle est en cours de restauration<ref>Panneau sur place, association Au fil du temps</ref>.
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L'église Saint-Lazare.
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La Macarine.
Patrimoine civil
Castrum d'Andone
Le castrum d'Andone est un ensemble fortifié d'époque gallo-romaine qui a continué à être occupé durant le haut Moyen Âge.
La plus ancienne enceinte fortifiée est polygonale, avec des murs de deux mètres d'épaisseur. Le fortin du Bas-Empire comporte des bâtiments arasés. Le comte d'Angoulême fit creuser un fossé et taluter le rempart existant. Les ruines de bâtiments en pierre sont celles d'une forteresse carolingienne avec son habitation et les dépendances<ref name="patri"/>,<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>.
Il a été classé monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
Château de la Barre
Le château de la Barre est un logis qui a été construit aux abords du castrum d'Andone à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et a été remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est inscrit monument historique depuis 1990<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Modèle:Article détaillé
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Le castrum d'Andone envahi par la végétation en 2010.
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Logis de la Barre.
Personnalités liées à la commune
- Le marquis de Montalembert, créateur de la forge de Ruelle habitait Villejoubert dans le logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du centre bourg.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes