Ruffec (Charente)

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Ruffec est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Ruffécois et les Ruffécoises<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cette petite cité, connue pour le parvis de son église Saint-André, est une ville d'étape sur la route de Paris à l'Espagne entre Poitiers et Angoulême.

Ruffec est au cœur de la troisième aire urbaine de la Charente avec Modèle:Unité en 2008, se classant très loin derrière Angoulême et Cognac. Cette petite ville est un pôle urbain secondaire exerçant une influence toute relative sur les confins septentrionaux du département<ref>Zonage en aires urbaines 2010 en Poitou-Charentes</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et accès

Ruffec est un chef-lieu de canton du Nord Charente, non loin du département de la Vienne, situé à Modèle:Unité au nord d'Angoulême et Modèle:Unité au sud de Poitiers.

Ruffec est aussi à Modèle:Unité à l'ouest de Confolens, Modèle:Unité au nord-est de Cognac, Modèle:Unité à l'est de Saint-Jean-d'Angély, Modèle:Unité de Niort, Modèle:Unité de Limoges, Modèle:Unité de La Rochelle et Modèle:Unité de Bordeaux<ref>Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper</ref>.

La route principale qui traverse la commune est la N 10 entre Angoulême et Poitiers, aménagée en voie express et qui contourne la ville par l'ouest depuis Modèle:Date-. Trois échangeurs desservent la ville.

Ruffec, ancienne sous-préfecture de la Charente, est aussi un important carrefour de routes départementales. La D 736 par au sud-ouest vers Rouillac et Cognac. La D 740 est la route secondaire de Limoges à Niort par Confolens, Ruffec et Chef-Boutonne; elle va aussi en direction de l'Océan par Saint-Jean-d'Angély. La D 26 va au nord-est vers Sauzé-Vaussais et Niort, et la D 8 au nord-est va vers Civray<ref name="ign">Carte IGN sous Géoportail</ref>.

Ruffec possède aussi une gare sur la ligne de Paris à Bordeaux, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Poitiers.

Hameaux et lieux-dits

Les quartiers à l'extérieur du centre-ville sont la Poultrie et chez Périllaud au nord, la zone industrielle à l'ouest près de la gare, Notre-Dame des Vignes au sud, et le Parc au pied de l'ancien château à l'est.

Le centre-ville, aussi appelé le Plateau<ref group=Note>Probablement par analogie avec Angoulême, la préfecture, dont le centre-ville est construit sur un plateau, et appelé ainsi par les habitants.</ref>, domine à l'est, dans la vallée de la Péruse, le petit quartier ancien du Pontreau (ou Pontereau)<ref>Modèle:Article</ref>.

En dehors de la ville, la commune possède quelques hameaux, comme Nouzières, les Gordins près de la forêt de Ruffec, Pérideau au nord<ref name="ign" />.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Située sur la bordure septentrionale du Bassin aquitain et au sud du seuil du Poitou, Ruffec est installée sur les terrains sédimentaires calcaires du Mésozoïque (Jurassique), qui s'appuient sur le Massif Armoricain au nord-ouest et le Massif central au sud-est.

Ce vaste plateau, d'une altitude moyenne de Modèle:Unité, laisse apparaître au sud-ouest des calcaires souvent argileux passant à des marnes vers Raix et Villefagnan (terre de groie), favorables aux céréales. On trouve les calcaires à silex du Bathonien sur une zone centrale et les calcaires fins du Callovien au sud de la commune. Le nord-est, recouvert par des argiles à silex (terre rouge à châtaigniers) chargées par endroits de pisolithes ferrugineuses. Ce substrat d'âge tertiaire est plus favorable à l'herbe et à la forêt (subsistance de la forêt de Ruffec au nord de la commune)<ref>Carte du BRGM sous Géoportail</ref>,<ref>Visualisateur Infoterre, site du BRGM</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

Le point culminant de la commune est à une altitude de Modèle:Unité, situé dans la forêt de Ruffec à l'extrémité nord-est. Le point le plus bas est à Modèle:Unité, situé le long du Lien en limite orientale. Le centre ville est à environ Modèle:Unité d'altitude<ref name="ign" />.

Végétation

Autrefois pays de bocages consacré à la polyculture, Ruffec était le point d'échanges entre les produits de l'élevage de la partie est et ceux des cultures venant de l'ouest.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le remembrement et l'agriculture productiviste ont uniformisé les paysages en faisant du Ruffécois une terre céréalière où le maïs irrigué a conquis tous les terrains, du fond des vallées aux plateaux calcaires, au détriment de l'élevage, qui aujourd'hui, se pratique essentiellement à la ferme en stabulation.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Péruse<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Charente, qui coule du nord au sud, et son affluent de la rive droite, la Péruse-Lien au cours très sinueux, entaillent profondément le plateau (Modèle:Unité à Modèle:Unité de dénivelé). Le fond des vallées est recouvert par des alluvions fluviatiles propices aux prairies, puis près de la ville, aux jardins.

Depuis Bernac jusqu'à Ruffec, la Péruse (ou Péruze) est toujours à sec en été de par la nature karstique du sous-sol. L'eau du ruisseau se perd en effet dans les calcaires karstifiés du Bathonien pour ressurgir, d'une part à la forte résurgence du Lien en dessous de l'église Saint-André et, d'autre part, directement dans la Charente à Condac entre le bourg et Refousson.

À sa confluence avec le Lien, la Péruse devient une rivière permanente qui prend le nom de ce gros affluent, qui après seulement Modèle:Unité de cours méandreux va se jeter dans la Charente entre Condac et Rejallant<ref name=ign/>.

Gestion des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département aux abords du seuil du Poitou. Il est sensiblement identique à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1877 à 2019 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat Modèle:Météo France Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Ruffec est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Ruffec, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ruffec, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,8 %), forêts (26,7 %), zones urbanisées (16,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Ruffec est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Péruse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2013 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:16292-Ruffec-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ruffec.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 544 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe AModèle:Note. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.

Toponymie

Les formes anciennes sont Rolfiacus en 980, in vicaria Rufiaco entre 988 et 1031<ref>Cartulaire Saint-Cyprien de Poitiers</ref>,<ref>Modèle:Ref-Charentes-Duguet</ref>, Ruffiaco en 1197, Roffiaco en 1320<ref>Modèle:Ref-Ang-Livre des fiefs</ref>. Les formes anciennes sont semblables à celles de Rouffiac.

L'origine du nom de Ruffec remonterait à un nom de personne gallo-romain Ruffius auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Ruffiacum, « domaine de Ruffius »<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Ruffec, depuis plus de Modèle:Nombre, se veut cité passante et prospère au sud du seuil du Poitou.

Entre 995 et 1028, Guillaume IV Taillefer, comte d'Angoulême, ami intime du duc d'Aquitaine, Guillaume le Grand, reçut de ce dernier le domaine de Ruffec. Celui-ci fut intégré au comté d'Angoumois pour ne plus jamais en être séparé<ref name=debord>André Debord in Modèle:Ref-Charente-Bordessoules</ref>.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Ruffec fut donnée par les Taillefer aux seigneurs de Marcillac et de Montignac. D'abord baronnie, elle devint une vicomté. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la terre de Ruffec passa dans la maison des Volvire avec le mariage d'Hervé de Volvire avec Eléonore de Ruffec<ref name=mb/>.

Entre le {{#switch: e

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}}, comme sa voisine Condac, Ruffec était le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Poitiers, puis fut rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=debord/>.

La ville se bâtit un château forteresse, avec l'aide de la riche abbaye de Nanteuil, une église, et, peu à peu, établit son habitat sur le promontoire qui domine ses deux rivières, le Lien et la Péruse, dont la première est la mystérieuse résurgence de l'autre.

La ville de Ruffec était entourée d'une ceinture de murailles, dont le périmètre était assez important, mais dont il ne reste rien. Le château, siège de la seigneurie, était à l'extérieur de ces murailles, sur une plateforme dominant le Lien, en vis-à-vis de la ville.

Aux {{#switch: e

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}}, trois conciles se sont tenus dans l'église Saint-André : en 1251, 1304 et 1327. Celui de 1304 fut tenu sous la présidence de Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, qui est devenu par la suite le pape Clément V.

Charles VII et son fils, le futur Louis XI, visitèrent Ruffec pour Pâques 1443. Le dauphin faillit d'ailleurs y perdre la vie au cours d'une sortie en barque sur la Charente.

Anciennes églises

En plus de l'église Saint-André, Ruffec possédait deux autres églises correspondant à d'anciennes paroisses. Saint-Benoît ou Saint-Blaise, dans le faubourg du Pontereau, dont les ruines sont encore visibles, et Saint-Georges, située à l'ouest. Ces paroisses se fondirent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec celle de Saint-André<ref name=mb>Modèle:Ref-Charente-MB</ref>.

Epoque moderne

En 1548, lors de l'insurrection de la gabelle, une partie des insurgés, menés par Boisménier et ses lieutenants, se dirigea vers Ruffec, détruisit le grenier à sel et se livra au pillage. Ils furent arrêtés à Saint-Amant-de-Boixe lors de leur retour.

Lors des guerres de religion, le protestantisme fit de nombreux adeptes<ref group=Note>Comme à Jarnac ou La Rochefoucauld.</ref>. Mais en 1569, l'armée catholique commandée par duc d'Anjou prit la ville et en chassa les protestants, en tuant de nombreux.

À cette époque, l'église romane, dédiée à saint André, fut détruite par un incendie et reconstruite dans le style gothique. Seule la façade fut conservée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ref-Charente-Gillet</ref>.

En 1573, Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Volvire, baron de Ruffec et fervent catholique qui avait mené de récentes batailles pour la cause royale, fut nommé gouverneur de l'Angoumois par Catherine de Médicis.

En 1584 (ou 1588 selon Martin-Buchey), il reçut le droit de faire de sa terre un marquisat fort de 35 ou 36 paroisses et Modèle:Nombre nobles (selon les sources), un des plus grands du royaume de France : Aiguependant (Barro), Ambourie, Ampuré, Bernac, Bioussac, Bouin, Brettes, Charmé, Condac, Hanc, La Chèvrerie, La Faye, La Madeleine, Le Breuil-Coiffaud, Les Adjots, Londigny, Longré, Montalembert, Montjean, Nersay, Paizay-Naudouin, Pioussay, Raix, Ruffec ville, Saint Gervais, Saint Martin du Clocher, Saveilles, Souvigné, Taizé-Aizie, Theil-Rabier, Tessé-la-Forêt, Tuzie, La Croix-Geoffroy, Villefagnan, Villegast et Villiers-le-Roux.

En 1651 (ou 1637 selon Martin-Buchey), après son mariage avec Eléonore de Volvire, François de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf et d'Hauterive est également marquis du lieu. Leur fille, Charlotte de L'Aubespine épouse en 1672 Claude de Rouvroy, 1er duc de Saint-Simon et transmet Ruffec à son fils le mémorialiste Louis de Rouvroy, duc de Saint Simon, dont les deux fils, morts avant lui, portent successivement le titre d'attente de duc de Ruffec.

Le Modèle:Date, Marie Christine Chrétienne de Rouvroy de Saint Simon, petite-fille du mémorialiste, "mademoiselle de Ruffec", puis comtesse de Valentinois, vend Ruffec au comte de Broglie qui le possédait encore à la Révolution<ref name="mb" />.

Epoque contemporaine

En 1790, plusieurs paroisses du marquisat de Ruffec (Bouin, Hanc, Pioussay, Le Breuil-Coiffaud, etc.) ont été détachées de l'Angoumois à la création du département voisin des Deux-Sèvres.

La Révolution a permis à deux enfants de la ville, Pinoteau et Laroche, de s'illustrer sur les champs de bataille jusqu'à devenir généraux de l'Empire.

En 1790, Ruffec devient chef-lieu de son district. En 1800, elle devient chef-lieu de l'arrondissement de Ruffec. Elle le restera jusqu'en 1926.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité ruffécoise se donna, grâce au savoir-faire de ses habitants, les conditions et les équipements du progrès : des routes, un hôtel de ville, une halle aux grains, un marché, une gare, le gaz et l'eau courante.

Pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la gare de Ruffec était aussi le point de départ de deux autres lignes ferroviaires : la ligne de Roumazières et la ligne de Niort.

À cette époque, les foires se tenaient le 28 de chaque mois, les transactions céréalières y étaient nombreuses. Ruffec était aussi connu pour ses pâtés de perdreaux truffés<ref name=mb/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, malgré les deux guerres, Ruffec compléta son patrimoine : écoles, collèges, lycées, stades, piscines, hôpital, assainissement, cinémas, salle culturelle…

La ville fut, durant les années terribles de la guerre, un centre de la Résistance pour l'évacuation des aviateurs alliés vers l'Espagne et le lieu de sauvetage des deux héros de l'opération Cockleshell racontée dans le film britannique Commando sur la Gironde.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 28 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Modèle:…

Équipements, services et vie locale

Enseignement

Le collège d'enseignement secondaire Val de Charente regroupe Modèle:Nombre de la Modèle:6e à la Modèle:3e répartis dans 15 classes dont une SEGPA<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lycée professionnel Louise-Michel est un établissement public accueillant les élèves de la Modèle:3e au BTS.

Ruffec possède une école élémentaire, Edmond-Méningaud, comprenant 8 classes dont une classe d'intégration scolaire (ULIS), ainsi qu'une école maternelle, les Castors<ref>Modèle:Lien web</ref>, comprenant 5 classes. L'enseignement privé y est également présent avec l'école et le collège Sacré-Cœur ainsi que le lycée privé polyvalent Roc-Fleuri proposant des formations de la Modèle:4e au BTS et un bac général.

Transports

La commune dispose d'une gare, desservie par les TER qui circulent entre Angoulême et Poitiers, mais également des TGV entre Bordeaux et Paris jusqu'au Modèle:Date.

Sports et activités

Foires et marchés

  1. le marché tous les mercredis et samedis
  2. les foires, les 13 et 28 de chaque mois

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Église paroissiale Saint-André

Modèle:Article détaillé Ancienne vicairie perpétuelle et siège d'un archiprêtré, cette église, de l'ancien diocèse de Poitiers, appartenait à l'abbaye de Nanteuil. Elle date de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par sa façade et les restes du croisillon sud, et du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les autres parties. La façade romane, classée aux Monuments historiques le Modèle:Date, comprend une porte à trois rouleaux et cordons très ornés, avec de riches chapiteaux sur ses colonnes. Un rouleau intérieur lui a été ajouté à la Renaissance, avec linteau horizontal, soulagé par un arc brisé. Deux arcades aveugles l'accostent, à un rouleau et un cordon. Quatre colonnes, terminées par un cône, divisent verticalement cette façade surmontée d'un pignon. Deux ailes ont été ajoutées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Leur toit continue le pignon de la partie centrale.

La largeur de la partie romane de la façade, treize mètres, permet de penser que l'église primitive était à bas-côtés<ref>Modèle:Ref-Ang-Pouillé 3</ref>.

La façade aurait été profondément remaniée au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à la suite d'un incendie, et reconstruite dans le style gothique.

Elle est classée monument historique depuis 1903<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Chapelle Saint-Blaise

Les vestiges de cette église désaffectée se trouvent non loin de la vieille ville, rue du Pontreau<ref group=Note>Martin-Buchey mentionne l'ancienne paroisse de Saint-Benoît à cet endroit; il s'agit peut-être d'une confusion.</ref>. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1973<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Patrimoine civil

La ville possède aussi un vieux quartier situé entre l'hôtel de ville et l'église, ainsi qu'un château situé sur une hauteur au centre d'un ancien méandre du Lien, aménagé à cet endroit en bassin.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail