Châtelperron
Modèle:Infobox Commune de France
Châtelperron est une commune française située dans le département de l'Allier, en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Les découvertes préhistoriques qui y ont été faites lui ont valu de donner son nom à une période de la préhistoire, le Châtelperronien.
Géographie
Localisation
- Longitude est : 03° 39′ 00″ (degrés-minutes-secondes)
3,65 degrés décimaux 0,063705 radians
- Latitude nord : 46° 23′ 00″ (degrés-minutes-secondes)
46,3833 degrés décimaux 0,809542 radians
Châtelperron est longée par la Besbre sur la limite occidentale de la commune et traversé par le Graveron, ruisseau qui se jette dans la Besbre en rive droite, à la pointe nord de la commune.
Ses communes limitrophes sont<ref>Géoportail (consulté le 26 mai 2017).</ref> : Modèle:Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Châtelperron est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,4 %), terres arables (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), forêts (12,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Toponymie
Histoire
Préhistoire
Modèle:Article détaillé La grotte des Fées sur Châtelperron a été occupée dans un premier temps au Moustérien, puis au Châtelperronien. Elle est le site qui a fait donner le nom du village à ce faciès culturel préhistorique.
Époque gallo-romaine
Toujours dans la grotte des Fées, ont été trouvées quelques objets gallo-romains.
Moyen-Âge
Le premier possesseur connu de la terre de Châtelperron est Guichard de Castro Petri qui reconnaît la détenir du seigneur de Beaujeu en 1132. En 1215, Étienne, fils de Régnier de Chastel-Perron est homme lige du sire de Bourbon.
En 1220, Vilhelmus de Castro Petri ou Castropertis est seigneur de Saint-Léon, Vaumas, Liernolles et Lenax.
En 1329, Châtelperron est rattaché, par le mariage d'Isabeau de Châtelperron à Robert Dauphin de Jaligny, à la terre de Jaligny. Il le reste jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et, après avoir été quelques années propriété de Claude Montaigu, il est vendu le Modèle:Date à [[Jacques Ier de Chabannes de La Palice|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Chabannes]], seigneur de La Palice, pour « neuf mille trois cents écus d'or vieil ».
Temps modernes
En l'an 1525, Marie de Melun d'Epinoy, dame de La Palice et dame des baronnies de Montmirail , d'Authon-du-Perche et de La Bazoche-Gouet en Perche-Gouët , veuve en 1525 du maréchal Jacques II de Chabannes de La Palice, reçoit en douaire cette seigneurie où elle se retire et décède le 10 octobre 1553 après un veuvage de 28 ans.
C'est à cette période qu'auraient été percées les fenêtres à Meneaux de l'époque renaissance supplémentaires sur la façade principale du château. A l'étage se distingue encore dans la chambre de la Maréchale, sur le linteau de la grande cheminée gothique, les armoiries de la Maison de Chabannes, ponctuée de cordelières propre aux veuves de grands dignitaires.
À l'extinction des Chabannes, le fief - avec le reste de leurs biens - va à la famille de Tournon puis, en 1571, à la famille de La Guiche. Châtelperron est vendu en 1682 ; puis de nouveau en 1685, cette fois à Gabrielle de Marmande. Après avoir été une possession d'Antoine de Charry des Gouttes, ce qui subsiste de la propriété – le château, quelques maisons du bourg et quatre domaines<ref group="N">En Bourbonnais, le vocable « domaine » désigne une exploitation agricole.</ref> – est racheté en 1803<ref group="N">Jean-Baptiste Collas achète la propriété le cinquième jour complémentaire de l’an XI.</ref> par Jean-Baptiste Collas, qui réussit à reconstituer presque entièrement l'ancienne terre<ref group="N">Cette famille devient par la suite les « Collas de Chatelperron ».</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre
Modèle:Article détaillé Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : Comprise dans l'ancienne enceinte du château, elle appartenait à sa première construction. Elle se compose d'une seule nef, dont les arcades sont à plein-cintre et le mur latéral droit décoré d'arcades appliquées, et de deux chapelles latérales, de chaque côté du chœur, formant un transept de taille réduite ; celle de gauche a été entièrement reconstruite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la famille Collas de Chatelperron. Les trois autels – dont le maître-autel en marbre du pays – sont d'un travail postérieur à l'édifice. Le portail est orné d'un tympan en bâtière, de grès fin rouge, représentant en bas-relief l'Agneau pascal, entouré de motifs végétaux, posé sur une croix pattée<ref group="N">Certains ont voulu voir dans cet emblème la preuve de la présence d'une commanderie de Templiers. Une telle présence aurait été incompatible avec celle, au même endroit et à la même période, du seigneur attesté de ces terres, Vilhelmus (Guillaume) de Castro Petri.</ref>. Ce fronton est soutenu par six colonnes dont cinq ont été remplacées, dans la seconde partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par des colonnes de grès rose, sous l'égide de Marcel Génermont, architecte des Monuments historiques et président de la Société d'émulation du Bourbonnais.
Le portail est classé monument historique depuis le Modèle:Date. Le reste de l'église a été inscrit à l'inventaire supplémentaire le Modèle:Date.
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Tympan.
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Nef.
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Chœur.
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Chœur : trompe-l'œil.
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Abside.
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Coupole : saint Matthieu.
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Chapelle latérale sud.
Château
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}} : Ce qui reste du bâtiment d'origine est du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il avait, à l'origine, la forme d'un parallélogramme flanqué de quatre tours. Le château est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le Modèle:Date.
Site préhistorique de la grotte des Fées
Modèle:Article détaillé La grotte des Fées est située à environ Modèle:Unité au nord du bourg, sur la rive gauche du Graveron (03° 03’ 18”E, 46°24’42”N), à 5 ou Modèle:Unité au-dessus du niveau du ruisseau. C'est au site de la grotte des Fées (35 000 - 30 000 ans av. J.-C.) que le « castelperronien » ou « châtelperronien » doit son nom. Les résultats des fouilles ont notamment alimenté la controverse sur la cohabitation ou non entre les hommes anatomiquement modernes et les Néandertaliens.
Ce site a fait l'objet de plusieurs campagnes de fouilles aux {{#switch: XIX
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}}, entamées, pour les premières, lors de la construction du chemin de fer devant relier les mines de Bert à Dompierre-sur-Besbre.
Autres
- Château de Chassimpierre, {{#switch: XIX
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}}.
- Les Escures<ref group="N">Les seigneurs des Escures étaient seigneurs de Pontcharraud, de La Tour-du-Bois, de Gincay, de Brulle, de Lesparre, de La Vernède, de Plaisance, de Sauzat, de La Vivère, de Marcellange, du Reray et de Prabillard.</ref>, maison forte, pied-à-terre de Jean II le Bon : vestiges de la chapelle (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et une pierre héraldique taillée aux armes de [[Jean Ier de Bourbon|Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Bourbon]], de Jean II de Bourbon après son mariage avec Jeanne de France, fille de Charles VII, et de Charles III, connétable de Bourbon.
- Demeures des {{#switch: XIX
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}} (Les Gondeaux, Bellevue...).
- Les carrières de marbre : leur exploitation, commencée à l'époque romaine, a duré en jusqu'en 1924. Elles étaient exploitées à ciel ouvert sur différents sites : la Grande Loge, le Colombier, le Tureau noir. Ce marbre a été utilisé pour la construction de la façade du Théâtre des Champs-Élysées. La tradition locale le dit employé pour le pavé du chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris et les colonnes de l'église de la Madeleine. Le monument aux morts de la commune est en marbre blanc de Châtelperron, ainsi que, dans l'église Saint-Pierre, le maître-autel et le bénitier. En 1925, avait été ouverte une carrière de porphyre noir.
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Bourg.
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Mairie.
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Monument aux morts.
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La Cure.
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Ancienne chapelle privée.
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Ancienne gare.
Personnalités liées à la commune
- Henri Delporte : préhistorien, auteur de recherches sur le site de la grotte des Fées.
Héraldique
Notes et références
Notes
- Notes sur la démographie
Notes de type "Carte"
Références
Voir aussi
Bibliographie
- H. Delporte, F. Surmely, A. Urgal, Châtelperron : un grand gisement préhistorique de l’Allier, Moulins, Conseil général de l’Allier, 1999, 48 p.
- Modèle:ChâteauxBourbonnais