Chadenac
Modèle:Infobox Commune de France
Chadenac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Chadenacais et les Chadenacaises<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
Géographie
La commune de Chadenac se situe dans le sud du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au Midi de la France — on parle plus précisément de « Midi atlantique »<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune de Chadenac est très légèrement vallonnée, ce qui est propice à la culture de la vigne (destinée au cognac) dont les plantations représentent une importante surface de la commune.
Urbanisme
Typologie
Chadenac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,7 %), terres arables (35,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,3 %), zones urbanisées (1,8 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chadenac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 202 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune est issu d'un nom de propriétaire gallo-romain Catinius ou Catinus, auquel est apposé le suffixe -acum.
Histoire
Jacques Poussard, chevalier et seigneur de Payré, conseiller et chambellan du Roi, maire de La Rochelle en 1378, 1383 et 1391, acquit le Modèle:Date-, la forteresse et tour de Chadenac. Il était l'époux de Catherine de Vivonne.
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Canton et intercommunalité
La commune de Chadenac appartient au canton de Pons dont elle constitue l'une des 19 communes, mais elle adhère à la Communauté de communes de la Haute-Saintonge dont le siège administratif est situé à Jonzac.
Par contre, elle rejoint son chef-lieu de canton dans le cadre de l'adhésion au Pays de Haute-Saintonge où le siège administratif demeure fixé à Jonzac.
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,6 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,85 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Économie
Agriculture
La viticulture est une ressource économique importante. La commune est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.
Équipements, services et vie locale
Lieux et monuments
Église Saint-Martin
Modèle:Article détaillé Cette église romane bâtie aux {{#switch: XIV
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}} était à l'origine une dépendance de l'abbaye Saint-Sauveur de Charroux.
Elle est constituée d’un chœur rectangulaire voûté d’ogives, de transepts et d’une nef unique à six travées étroites dont la voute fut détruite pendant les guerres de religion. Le bras de transept sud et la chapelle sont aussi voûtés d’ogives. La coupole est octogonale. La façade remarquable notamment autour du portail central, montre diverses figures et personnages. Elle est appelée « Marquise de Saintonge ».
L'église Saint-Martin est classée au titre des monuments historiques, par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Borne milliaire
Une borne romaine<ref>Voir plus de détails sur la base petrae (Louis Maurin, 2014), une vue géolocalisée (Modèle:Coord) sur Street View, et aussi d'autres bornes dans la liste des bornes milliaires de France protégées aux monuments historiques (le monument en question étant propriété de la commune et dans le périmètre de protection de l'église Saint-Martin).
Bibliogr. :
* Louis Maurin, CAG-17-1. Charente-Maritime, 2000, p. 125 et à propos du cimetière p. 126-129 (partiellement en ligne).
* Gerold Walser, CIL XVII-2, 1986, inscr. 428 (Modèle:CIL).
* Theodor Mommsen, et al., CIL XIII, 1907, inscr. 8900 p. 655 (en ligne).</ref> est visible sous un abri, avec d'autres vestiges, auprès de l'église Saint-Martin de Chadenac.
Cette pierre calcaire dont l'inscription est datée des années 45-46 ap. J.-C. (sous l'empereur Claude) a été remployée en cuve de sarcophage dès l'Antiquité tardive ou au haut Moyen Âge, après avoir été retaillée, ce qui a amputé les premières lignes écrites ainsi que l’unité de longueur. Au vu de la distance de 24 milles partiellement indiquée dans le texte<ref>[Ti(berius) Claudius] /
[Drusi f(ilius) Caes(ar) Aug(ustus)] /
[Germanicus, pont(ifex) max(imus)], /
ṭṛịḅụṇ[ic(ia) potest(ate) ---], /
imperatọṛ XI, [p(ater) p(atriae)], /
co(n)s(ul) I̅I̅I̅ design(atus) [IIII], /
(milia passuum) X̅X̅I̅V̅ Ṃ[ed(iolano)]
Traduction de Louis Maurin (2014) : Tibère Claude César Auguste Germanicus, fils de Drusus, souverain pontife, en sa Modèle:5e (?) puissance tribunicienne, acclamé imperator 11 (?) fois, père de la patrie, consul 3 fois, désigné pour la Modèle:4e. Modèle:24e depuis Mediolanum.</ref>, que comme les éditeurs du CIL Louis Maurin (auteur de la Carte archéologique de la Gaule du département) envisage depuis Mediolanum (Saintes) en direction de Guimps<ref>Peut-être jusque Périgueux, comme cela est parfois envisagé.</ref>, et bien que le nom du chef-lieu reste discuté, il est probable que la borne a été déplacée d'environ Modèle:Unité depuis son emplacement premier<ref>Qui, très hypothétiquement, serait alors aux environs de Modèle:Coord, dans la commune de Neuillac.</ref>, sur la voie antique dans l'axe de la frontière sud de la commune<ref>Une autre hypothèse non communément admise propose que l’unité de mesure soit une lieue gauloise de Modèle:Unité et que la borne ait indiqué la distance depuis Aubeterre-sur-Dronne. Cf. Modèle:Lien web. Il faut souligner que ces hypothèses publiées depuis 1999 ne sont pas reprises dans les publications archéologiques récentes, comme celles de Louis Maurin.</ref>.
Mis au jour en 1863 lors des premières fouilles du cimetière gallo-romain du « Terrier de la Chapelle » (une chapelle détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dédiée à sainte Sône), à environ Modèle:Unité à l’est-sud-est du bourg<ref>Aux environs de Modèle:Coord.</ref>, le milliaire est d’abord déplacé au bord de la route près du lieu de découverte. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est installé à son emplacement actuel, auprès de l'église Saint-Martin.
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Borne milliaire.
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Détail de l'inscription.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes