Chambonchard

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Modèle:Infobox Commune de France Chambonchard est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Modèle:...Chambonchard est situé à l'est du département de la Creuse, en limite des départements de l'Allier et du Puy-de-Dôme. À proximité de Pont-de-Rameau (ancien moulin sur le Cher), se trouve le point de rencontre de ces trois départements qui représentent autant de régions historiques : Marche (Creuse), Bourbonnais (Allier) et Auvergne (Puy-de-Dôme). Le bourg de Chambonchard s'établit sur la rive gauche du Cher, alors que la rive droite, faisant partie de la commune de la Petite-Marche, se nomme La Caborne. Ainsi, le village, qui n'est constitué que de quelques maisons, est-il partagé entre deux départements (Creuse et Allier) et deux régions (Limousin et Auvergne).

Chambonchard se trouve à 52 km au nord d'Aubusson, 59 km à l'est de Guéret, 27 km au sud de Montluçon et 90 km au nord-ouest de Clermont-Ferrand.

Le nord du territoire communal est occupé par la haute-vallée du Cher, à une altitude de 319 mètres au niveau du village de Chambonchard. Le plateau domine au sud la rivière avec 150 mètres de dénivelé (478 mètres au lieu-dit Le Theix à 2 km de Chambonchard). L'altitude augmente ensuite progressivement jusqu'à 519 mètres à proximité du hameau de La Chassagne.

Le hameau du Theix est devenu le centre de la commune (la mairie y est installée) à la suite des expropriations liées au projet de barrage avorté sur le Cher (voir la rubrique Histoire). Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,9 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 4,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambon Voueize », sur la commune de Chambon-sur-Voueize, mise en service en 1995<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Chambonchard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), terres arables (21,1 %), forêts (20 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Chambonchard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:23046-Chambonchard-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chambonchard.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 31 sont en aléa moyen ou fort, soit 41 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Chambonchard est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

En 1986, l'état décide de construire un barrage sur le site de la vallée de Chambonchard, destiné à réguler le cours de la Loire et à améliorer l'alimentation en eau de la ville de Montluçon. Chambonchard était donc voué à disparaître sous les eaux.

Fichier:Une des maisons bourg de Chambonchard expropriée puis abandonnée.jpg
Une maison abandonnée à la suite de l'abandon du projet de Barrage

Après différentes volte-face liées aux changements successifs de gouvernements durant les années 80-90, le projet est finalement abandonné officiellement en 1999. À partir de cette date, Chambonchard tente de renaître puisque les habitants, ayant tous été expropriés, avaient déserté le village<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Chambonchard Eglise.JPG
Fichier:Chambonchard Eglise intérieure.JPG
  • Le Château de Ligondeix (XIVè-XVè siècles inscrit MH)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Propriété privée. Situé à proximité de Pont-de-Rameau.
  • Le Monument aux Morts.
  • Un parc d'éoliennes a été installé dans le courant de l'année 2011.
  • le Site naturel du Pont-de-Rameau : Gorges du Cher. La rivière a creusé dans le granit une spectaculaire gorge très encaissée et sauvage.
  • La Haute-vallée du Cher à Chambonchard. Venant des gorges de Pont-de-Rameau, le Cher forme, avec son affluent la Tartasse, une vallée longue d'une dizaine de kilomètres. Le barrage, dont le projet a été abandonné officiellement en 1999, devait noyer entièrement cette vallée.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Notes

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Références

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Liens externes

Modèle:Autres projets

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