Charantonnay
Modèle:Infobox Commune de France
Charantonnay est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Charantonnois.
Géographie
Localisation
Modèle:Encadré texte Charantonnay est située en milieu rural, au carrefour des routes de Vienne, située à Modèle:Unité, Bourgoin à Modèle:Unité et Lyon à Modèle:Unité.
Le village est traversé par la RD 53 donnant sur la RD 518 en sortie de village, ces deux axes permettent de relier rapidement l'Isle-d'Abeau et les agglomérations proches ; l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se situe à une vingtaine de kilomètres.
Communes limitrophes
Climat
Modèle:Article connexe La région de Charantonnay présente un climat de type semi-continental<ref name="meteofr">Modèle:Lien web.</ref>.
Les étés sont chauds et plutôt sec mais connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
Hydrographie
Charantonnay est traversée par les ruisseaux de Charavoux et des Combes.
Voies de communication
Le territoire communal est situé hors des grands axes de circulation nationaux et régionaux.
Urbanisme
Typologie
Charantonnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,7 %), terres arables (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), zones urbanisées (12,8 %), prairies (10,4 %), zones humides intérieures (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Hameaux lieux-dits et écarts
Risques naturels et technologiques
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Charantonnay est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
Histoire
Modèle:Article connexe Modèle:Section à sourcer
Moyen Âge
Il faut attendre le Haut Moyen Âge pour avoir un témoignage sur la présence d’un peuplement sur le sol de Charantonnay. En l’an 857, à l’époque carolingienne, une terre « Villa Charantunia » était voisine de la terre de Saint Georgii. (le nom de « villa » désignait un grand domaine agricole, héritage de l’époque gallo-romaine). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on trouve Charantonacium, Charantunai, Charantongia et enfin Charantonnay. Elle était la propriété des seigneurs de Beauvoir de Marc, de Saint Georges d’Espéranche et de l’église de Vienne.
L’église était alors une simple chapelle vicariale. La vie du village était étroitement liée à l’histoire de la seigneurie de Beauvoir de Marc, qui fut du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIII
}} une des plus puissantes du Viennois. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines cisterciens de l’abbaye de Bonnevaux commencèrent à défricher et à mettre en valeur des terres agricoles.
Temps Modernes
Avant la révolution, Charantonnay formait une même paroisse avec Beauvoir, Moidieu, Estrablin, Royas, Mépin et Savas. Sa population était d’environ 700 âmes. À la suite du remaniement administratif du Dauphiné à la Révolution en 1790, la paroisse de Charantonnay fut supprimée. Une partie est alors attribuée à Beauvoir-de-Marc, et l’autre à Saint-Georges-d’Espéranche. L’église fut également fermée.
Époque contemporaine
C'est à partir de 1801 que les habitants de Charantonnay voulurent rétablir leur paroisse. Ce qui fut fait en 1840. Peu de temps après, les Charantonnois demandèrent la création de la commune de Charantonnay, invoquant le nombre d'habitants (800) et des problèmes de distance par rapport aux écoles et lieux de culte (la paroisse n'ayant pas de curé). La topographie, les rivières et étangs nombreux et sujets à des crues subites, rendaient les trajets pénibles surtout en hiver.
Malgré l'opposition des communes de Saint-Georges-d'Espéranche et de Beauvoir-de-Marc, « à force de patience, de démarches, de travail, Charantonnay parvint en 1875 à devenir commune » (devoir d'un écolier anonyme en 1884). Bien qu'à seulement quatre kilomètres de Saint-Jean-de-Bournay, Charantonnay fut rattachée au canton d'Heyrieux à Modèle:Unité, le conseiller général d'Heyrieux ne voulant pas perdre des voix républicaines, rares en 1876.
Mais le partage des bois communaux entre la jeune commune de Charantonnay et la commune de Beauvoir-de-Marc ne se fit pas sans heurts. Les bois de Martel (Modèle:Unité) et de Molèze (Modèle:Unité) constituaient un domaine forestier, d'une importance économique capitale, situé à Modèle:Unité à vol d'oiseau du clocher de Beauvoir-de-Marc et à Modèle:Unité à vol d'oiseau de celui de Charantonnay. Les villageois en tiraient leurs bois de construction et de chauffage, nourrissaient les porcs avec les glands, et les châtaignes constituaient un aliment de base en automne et en hiver.
Le Modèle:1er octobre 1879, le maire de Charantonnay assignait son homologue de Beauvoir-de-Marc en justice, afin de récupérer sa part des bois communaux. C'est à l'issue d'une bataille juridique, âpre et acharnée, qui dura sept longues années que Charantonnay en octobre 1885, récupéra Modèle:Unité de bois dans la forêt de Molèze. Beauvoir-de-Marc garda tout de même la propriété de certaines parcelles.
Il y a seulement 50 ans, Charantonnay était encore une commune rurale, dont la majeure partie des activités tournait autour de l'agriculture, avec deux moulins en activité et des forêts fournissant le bois de chauffe des particuliers et des bâtiments publics. Le développement de Lyon, Vienne, Bourgoin-Jallieu, ainsi que la création des villes nouvelles Villefontaine, Saint-Quentin-Fallavier et l'Isle-d'Abeau ont créé des pôles d'emplois importants, modifiant l'équilibre socio-professionnel de la région. L'urbanisation quoique régulière restait lente et la population était majoritairement originaire de Charantonnay.
À partir des années 1960, les constructions se font plus nombreuses. Établies en lotissement ou isolées, elles entraînent un « mitage » du territoire. Le besoin en infrastructures, écoles, crèches, stade, transports, assainissement, éclairage public, augmente et utilise également de l'espace.
Dans les années 1990, de plus en plus de citadins s'installent à Charantonnay, village rural proche de grandes agglomérations, avant que le « boom » immobilier de ces dernières années, accentue ce phénomène.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Une école maternelle et une école primaire récentes accueillent plus de 200 enfants. Le collège se situe lui à Saint-Georges-d'Espéranche, bourgade voisine.
Équipements culturels et sportifs
Charantonnay dispose d'une bibliothèque municipale. Le tissu associatif est assez riche, comprenant notamment un club de gymnastique pour les adultes, ainsi que des clubs de sport pour les enfants, pour le football ou le karaté. Un plateau d'évolution (terrain de handball, piste saut en longueur) est aussi présent au centre du village.
Économie
La commune dispose d'une boulangerie, d'une épicerie, d'une pharmacie, d'un tabac, d'une pizzeria, d'un coiffeur, de deux garages et d'une quincaillerie.
Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
- L'église paroissiale Saint-Roch
- Le monument aux morts
- Pilier commémoratif représenté par une colonne quadrangulaire ornée d'une urne et entouré d'obus<ref>Site monumentsmorts.univ-lille.fr, fiche sur le monument de Charantonnay, consulté le 30 août 2021.</ref>.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes