Saint-Georges-d'Espéranche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Georges-d'Espéranche est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Autrefois rattachée à la province du Dauphiné et désormais, adhérente à la communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné, la commune fait également partie de l'aire urbaine de Lyon et ses habitants sont dénommés les Saint-Georgeois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Situation et description
Saint-Georges-d'Espéranche est située (par la route) à Modèle:Unité au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à mi-chemin entre Vienne et Bourgoin-Jallieu. La cité est également distante de Modèle:Unité de Grenoble, préfecture du département de l'Isère ainsi que de Modèle:Unité de Marseille et Modèle:Unité de Paris.
Le bourg central est installé sur un petit plateau, dans une région de collines morainiques résiduelles d'un ancien glacier, les « Terres froides » du Bas-Dauphiné. Le territoire communal s'étend sur les plaines qui l'entourent, au nord-ouest (plaine de Lafayette) et à l'est (plaine de l'Amballon).
Géologie
Communes limitrophes
Hydrographie
Le territoire communal est sillonné par plusieurs cours d'eau dont la Charantonge, le By, le ruisseau de Pérauche et le torrent de Pétrier.
Climat
Modèle:Article connexe Saint-Georges-d'Espéranche, se situe dans un secteur qui présente un climat de type semi-continental<ref> Modèle:Lien web.</ref> qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver. Les étés sont généralement chauds et secs mais avec de fréquents orages aux précipitations importantes. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes. La présence d'étangs dans cette partie du Dauphiné entraînent de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides dans les fonds de vallées.
Voies de communications
Voies routières
Le territoire de la commune reste à l'écart des principaux axes de circulation de la région.
Liaisons ferroviaires
Bien que le territoire de la commune soit traversé par la voie ferrée LGV Rhône-Alpes, la commune ne possède aucune gare sur son territoire.
Les gares ferroviaires les plus proches de la commune sont celles de Vienne et de L'Isle-d'Abeau toutes les deux desservies par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, permettant de rejoindre la ville de Lyon.
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-d'Espéranche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-d'Espéranche, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), zones agricoles hétérogènes (29,9 %), forêts (15,8 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Hameaux lieux-dits et écarts
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux qui composent le territoire de la commune de Saint-Georges-d'Espéranche, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national<ref>Site géoportail, page des cartes IGN</ref>.
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Logement
Risques naturels et technologiques majeurs
Risques sismiques
Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Georges-d'Espéranche est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
Toponymie
La commune porte un nom double entrainant, de fait, une double signification :
- Saint-Georges
Le toponyme Saint-Georges pourrait provenir du dépôt en un lieu proche des reliques du saint évêque Georges de Vienne, mises en sécurité lors de l'attaque de Vienne par les Sarrasins en l'an 737<ref>Saint-Georges-d'Espéranche sur le site des Compagnons de Maître Jacques, consulté le 6 avril 2019/</ref>.
- Espéranche
L'Espéranche associée à ce toponyme réfère à la proximité d'un ruisseau nommé la Péranche (« Saint-Georges-ès-Péranche »).
Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom d'Espéranche serait lié au nom d'une plante médicinale, la pervenche<ref>André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Histoire
Moyen Âge
La plus ancienne mention de Saint-Georges-d'Espéranche date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - Page 1595 -{id|R8hnAAAAMAAJ}.</ref>. Dans une charte de l'église de Vienne datant de l'an 857, il est fait mention d'une « Terra Castellum Deperenchi, Terra Sant Georgii » (« Terre du château Depéranche, Terre de Saint-Georges »)<ref>Michelle Berger, Histoire des communes de l'Isère: Généralités. Arrondissement de Vienne, Modèle:P., {id|dr8RAQAAMAAJ}.</ref>. On retrouve ce toponyme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous une forme identique.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les moines de l'abbaye de Bonnevaux (située entre Saint-Jean-de-Bournay et Lieudieu) développent au nord-est du lieudit Saint-Georges un vaste territoire appelé « Grange de Péranche ». En 1250, Pierre de Savoie, frère du comte de Savoie Amédée IV, achète le hameau de Saint-Georges et la grange de Péranche, et fait de la « ville neuve de Saint-Georges » une résidence, qu'il entoure de murailles<ref name="Mariotte Löber">Modèle:Ouvrage.</ref>. Avant 1257, l'archevêque Philippe de Savoie édifie une villa nova qu'il fait fortifier<ref name="Mariotte Löber"/>. Les travaux se terminent vers 1275<ref name="Mariotte Löber"/>. Le château est s'organise avec Modèle:Nobr octogonales, qui sera jusqu'en 1355 la résidence d'été de la Maison de Savoie<ref name="CMJ">« Saint-Georges d'Espéranche, Historique du village » sur le site des Compagnons de Maître Jacques.</ref>,<ref>La chapelle palatine Saint-Georges est citée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - voir : Daniel de Raemy, « Le donjon de Semur-en-Auxois, un château savoyard ? », Modèle:P., dans Places fortes et centres d'échanges, Actes du Modèle:21e de l'A.B.S.S, Semur-en-Auxois (15-16 octobre 2011), Société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, 2014, Modèle:ISSN.</ref>. Les travaux sont menés par Jacques de Saint-Georges, dit Maître Jacques, qui a déjà construit des châteaux en pays savoyard, et qui travaillera plus tard pour le roi d’Angleterre [[Édouard Ier (roi d'Angleterre)|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], et deviendra « Maître des travaux du Roi pour le Pays de Galles »<ref name="CMJ" />. Plusieurs souverains et des papes séjournent à Saint-Georges, des traités y sont signés.
En 1280, [[Philippe Ier de Savoie|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Savoie]] devenu comte octroie aux habitants les franchises de Lyon (libertas Lugduni)<ref name="Mariotte Löber"/>. Ils obtiennent du nouveau comte Amédée V de Savoie une charte des franchises entre 1291-1292<ref name="Mariotte Löber"/>. Celle-ci est confirmée en 1331 par le comte Aymon de Savoie<ref name="Mariotte Löber"/>.
Le traité de Paris (1355), qui suit le « transport » du Dauphiné à la couronne de France, donne à la France les possessions dauphinoises de la Maison de Savoie : Saint-Georges est désormais français. C'est alors un important centre commercial. Les halles sont construites. Mais en 1360 la population paie un lourd tribut à la grande peste : 30 % de morts, et des familles entières disparues. Le château change de mains plusieurs fois. Seule la famille de Poisieu en gardera la propriété pendant plus de cent ans<ref name="CMJ" />.
Temps modernes
En 1562, l’église est pillée par le baron des Adrets. En 1680, l’église est dotée d'un clocher-tour de 6 mètres de côté et de 17 mètres de hauteur, bâti en molasse.
Époque contemporaine
À la Révolution, les droits de propriété sont solennellement brûlés sur la place du village, mais, sur rapport du citoyen Chabord, ingénieur des Ponts et chaussées au Département de l'Isère, en date du « 20 fructidor de l'an deuxième de la république française une et indivisible » (Modèle:Date-), le château ne sera pas totalement détruit, afin de conserver les douves, dont l'eau est indispensable aux habitants « pour abreuver leurs bestiaux, laver leur linge, pour éteindre les incendies »<ref name="CMJ" />.
En 1829, le général de La Fayette, en campagne contre le gouvernement de Charles X, est de passage dans la région. Les habitants organisent au pied du village, sur la route de Vienne, au lieudit Mongolet, une fête qui durera trois jours ; depuis, ce carrefour a pris le nom de La Fayette, avec son auberge.
En 1880, la commune se dote d'une école de garçons, dix ans plus tard d'une école de filles, et en 1893, d'une nouvelle école qui délivre un diplôme de greffage de la vigne, car les vignes sont victimes du phylloxéra. En 1886 le cimetière, qui jouxtait l'église, est réinstallé sur un petit sommet venté. À la fin du siècle, le château est abaissé d’un étage, une tour s'écroule, et la seule tour restante est tronquée. La vieille église menaçant ruine, une nouvelle est construite en 1903. Les murs forts du château sont abattus, les pierres vendues aux villageois, et la place du village est créée<ref name="CMJ" />.
En 1909, la commune est reliée à Lyon et à Saint-Marcellin via La Côte-Saint-André par un chemin de fer à voie étroite géré par les Tramways de l'Ouest du Dauphiné (TOD), puis Voies Ferrées du Dauphiné (VFD). Les autocars les remplaceront en 1937. L'électricité est installée en 1920 et l'eau courante en 1927.
Un fait notable est survenu durant la Seconde Guerre mondiale. Un bombardier de type Lancaster de la Royal Air Force était abattu par la défense antiaérienne allemande dans la nuit du Modèle:Date- et celui-ci s’écrase à proximité du centre du village (site du bois du Revoireau). Un monument a été édifié par la mairie en hommage aux soldats britanniques morts ce soir là<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:Article connexe
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Ouvert en 1996, le collège accueille Modèle:Unité des communes de Saint-Georges, Charantonnay, Oytier-Saint-Oblas ; le collège accueille également un groupe d'élèves à besoins éducatifs particuliers (IME).
Équipement et activités sportives
Équipement sanitaire et social
Médias
- Presse régionale
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
La communauté catholique et l'église de Saint-Georges-d'Espéranche (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux (relais Saint-Georges) qui est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>« Site diocese-grenoble-vienne.fr », sur le site de la paroisse Saint Hugues de Bonnevaux - paroisse-sthugues-bonnevaux.fr, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Économie
Emploi
Secteurs économiques et entreprises
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La grange du Guillolet fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref name="PA00125739">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Église Saint-Georges de Saint-Georges-d'Espéranche.
- L'immeuble (bâtiment civil en brique) du 8 rue de la Serve du Pont, au lieu-dit Fond de Ville, est inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date- : les façades seules du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont protégées<ref name="PA00132817">Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les vestiges du château comtal de Saint-Georges-d'Espéranche (palacium S. Georgii), cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=atlas>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui fut l'une des résidences des comtes de Savoie de 1275 à 1355<ref name="Mariotte Löber"/>.
- L'ancienne gare du tramway est située avenue de la gare.
Espaces verts et fleurissement
En Modèle:Date-, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016<ref name=vilfleur2017>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Maitre Jacques (1235-1309), est l'architecte du château de Saint-Georges-d'Espéranche<ref> Saint Georges d'Espéranche : Son Histoire, site des Compagnons de Maitre Jacques, consulté le 9 avril 2019.</ref>.
- Jean-Nicolas Laverlochère (1813-1884), né à Saint-Georges-d'Espéranche, est un religieux oblat, missionnaire au Canada, responsable de l’œuvre de la Propagation de la Foi chez les Indiens du Nord-Canada ; une ville du Québec porte son nom<ref>"Georges Salamand, La guirlande des Dauphinois, éditions des Affiches de Grenoble et du Dauphiné, 2010.</ref>.
- Camille Latreille (1870-1927), né à Saint-Georges-d'Espéranche et maire de la commune en 1926, est un professeur de littérature à la faculté des lettres de Lyon et auteur de nombreux ouvrages érudits ; il est le père de l'historien André Latreille, qui a lui-même souvent séjourné à Saint-Georges dans la maison familiale.
- Abbé Chaperon (1877-1951), né à Saint-Georges-d'Espéranche, est un prêtre catholique français, aumônier militaire, qui a fondé l’orphelinat « Notre Montagne ».
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Le site de la mairie
- Saint-Georges-d'Espéranche sur le site de la Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné
- Saint-Georges-d'Espéranche sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes