Charles-François Daubigny

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Charles-François Daubigny, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort le Modèle:Date de décès, est un artiste peintre et graveur français.

Rattaché à l’école de Barbizon, il est considéré comme l'un des peintres charnières entre le courant romantique et l’impressionnisme.

Biographie

Fichier:Calling to Shore MET DP822248.jpg
Un Mot de Cambronne (1861), gravure. Autoportrait de Daubigny à bord de son bateau-atelier Le Botin.
Fichier:Atelier de Charles-François Daubigny - Le Monde Illustré - 3 mars 1878 - page 160.jpg
L'artiste dans son atelier en 1878, vu par Marc-Aurèle dans Le Monde illustré, auquel Daubigny collaborait<ref>Le Monde Illustré, 3 mars 1878, p. 160.</ref>.

Issu d’une famille de peintres, Charles-François Daubigny est très tôt initié à cet art par son père, Edmé-François Daubigny, et son oncle, le miniaturiste Pierre Daubigny. Il est également l’élève de Jean-Victor Bertin, de Jacques Raymond Brascassat et de Paul Delaroche, dont il va vite s'émanciper.

En 1838, il constitue, rue des Amandiers-Popincourt<ref name="JBH"/>, une communauté d'artistes, un phalanstère, avec Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, Hippolyte Lavoignat, Ernest Meissonnier, Auguste Steinheil, Louis Joseph Trimolet, avec lesquels il exprime déjà son intérêt pour des sujets tirés de la vie quotidienne et de la nature. Ces artistes vont travailler entre autres pour l'éditeur Léon Curmer, qui se spécialise dans l'ouvrage illustré de vignettes<ref name="JBH">« Daubigny, Charles-François », in Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Paris, Flammarion, 1985, Modèle:Pp..</ref>. De cette époque datent les premières gravures affirmées de Daubigny.

Son premier séjour en 1843 à Barbizon, rue Grande où se trouve l'hôtel Les Pléiades, lui permet de travailler au cœur de la nature et change sa manière de peindre : non loin de Paris, la forêt de Fontainebleau est devenue dès 1822 pour Camille Corot, une source d'inspiration. Pour ces artistes séjournant autour de Barbizon est privilégiée l'observation de la nature, le paysage comme vrai sujet et, à l'imitation de leurs contemporains anglais (qui avaient marqué le Salon de Paris de 1824), ils choisissent de peindre sur le motif en posant leur chevalet face aux éléments bruts dont ils s'imprègnent : quitter l'atelier confiné devient plus facile grâce à l'invention du tube de gouache en 1841 et du train, et cette « école », très informelle, est en réalité le creuset d'une nouvelle façon de représenter le paysage contemporain<ref name="C&I">Courbet et l'impressionnisme, catalogue d'exposition, Paris, Silvana editoriale / Musée Courbet, 2016, Modèle:Pp..</ref>. Daubigny rencontre Camille Corot en 1852 : sur son bateau (baptisé Le Botin) qu’il a aménagé en atelier de peinture, il peint en suivant le cours de la Seine et de l’Oise, en particulier dans la région d’Auvers-sur-Oise. Une autre rencontre majeure, qui se produisit sans doute plus tôt, est celle avec Gustave Courbet. Les deux artistes sont de la même génération et sont portés par le mouvement réaliste : lors d'un séjour en commun, ils composent chacun une série de vues d'Optevoz.

En 1848, il travaille pour le compte de la Chalcographie du Louvre, exécutant des fac-similés, ce qui témoigne de sa grande expertise dans cet art, et revisite la technique de l'aquatinte en un procédé moins lourd. Sa célèbre série des Charrettes de roulage date de cette époque. En 1862, avec Corot, il expérimente la technique du cliché-verre, à mi-chemin entre la photographie et l'estampe<ref name="JBH"/>.

En 1864, il fait partie des premiers exposants du salon de la Société nationale des beaux-arts<ref>Historique, sur le site de la société, salondesbeauxarts.com.</ref>.

En 1866, il intègre pour la première fois le jury du Salon de Paris aux côtés de son ami Corot : avec Courbet, ils savourent le succès au parfum de scandale de La Femme au perroquet. La même année, Daubigny visite l’Angleterre et s’y rend à nouveau en 1870, en exil, à cause de la guerre franco-prussienne, et retrouve son ami Julien de La Rochenoire. Il rencontre également Claude Monet à Londres, avec qui il part pour les Pays-Bas. De retour à Auvers, il fait la connaissance de Paul Cézanne et d’autres peintres que l'on rattachera plus tard aux impressionnistes. Il suscitait l'admiration de Vincent van Gogh qui peint en 1890 Le Jardin de Daubigny, une de ses dernières toiles à Auvers-sur-Oise.

Il est le père du peintre Karl Daubigny, né à Paris en 1846 et mort à Auvers-sur-Oise en 1886.

Charles-François Daubigny est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 24).

Œuvre

Les peintures les plus marquantes de Charles-François Daubigny sont celles produites entre 1864 et 1874, qui représentent, pour la plupart, des paysages forestiers et des lacs. Déçu de voir ses peintures les plus abouties ne pas rencontrer le succès et la compréhension de ses contemporains, il est malgré cela, à la fin de sa carrière, un artiste extrêmement recherché et apprécié. Les motifs de ses toiles, tendant parfois à la répétitivité et jouant souvent sur l'horizontalité du paysage souligné par un effet de contre-jour, seront repris et accentués par Hippolyte Camille Delpy, le plus influencé de ses élèves.

Il a produit Modèle:Nobr et quelques lithographies<ref name="JBH"/>.

On retient aujourd’hui le fait que Daubigny, tout comme Courbet, ont pu compter dans les influences d'une nouvelle génération d'artistes regroupée sous le nom d'un courant, l'impressionnisme. En critique obtus du Salon, Théophile Gautier écrivait en 1861 qu'Modèle:Citation<ref>Th. Gautier, Abécédaire du salon de 1861, Paris, Dentu, 1861, Modèle:P. (en ligne sur Gallica).</ref>. Non seulement Daubigny n'a pas corrigé le tir, mais il se rapprocha de Claude Monet et d'Auguste Renoir, lequel lui rendit hommage à la fin de sa vie<ref name="JBH"/>,<ref name="C&I"/>.

Œuvres dans les collections publiques

Argentine

Buenos Aires

Belgique

Gand

Liège

Canada

Montréal

Québec

Etats-Unis

New York

Pologne

Varsovie

France

Angers

Bernay

Châlons-en-Champagne

Chartres

Dijon, musée des Beaux-Arts

Évreux

Lille

Lyon

Nemours

Paris

Musée du Louvre

Parmi une vingtaine d'œuvres, pas toutes exposées<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Musée d'Orsay

Parmi une vingtaine d'œuvres, pas toutes exposées<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Reims, musée des Beaux-Arts

  • 1847 (?), Paysage, étang, huile sur bois, 29,7 x 44,8 cm <ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1860 vers, Bords de l'Oise, huile sur bois, 32,2 x 56,8 cm<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1860, Bords de l'Oise, huile sur bois, 21,3 x 33 cm <ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1862, Les Bords de l'Oise, huile sur bois, 26,5 x 55,9 cm<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1865, Paysage par temps d'orage, huile sur bois, 30,9 x 49,3 cm <ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1866, Le Bac, huile sur bois, 24,5 x 44,9 cm<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1866-1886 entre, Ruisseau sous bois, huile sur bois, 39 x 67,1 cm <ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1871, Entrée de Kérity, huile sur toile, 46,5 x 81,5 cm <ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • 1881 avant, Le Berger et la bergère, eau forte sur papier vergé filigrané Arches, 43,6 x 30,5 cm<ref>Modèle:Lien web.</ref>

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Saint-Dizier

Salons

  • Salon de 1859 : Les Graves de Villerville.

Galerie

Élèves

Modèle:Colonnes

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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Autres

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