Childebert IV
Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Modèle:Noble- (ou Modèle:Noble- si Childebert l'Adopté n'est pas pris en compte), dit « le Juste », né vers 678 et mort en 711, est le roi des Francs de 695 à sa mort.
Biographie
Né vers 678, Childebert est le fils cadet du roi Modèle:Noble. Il succède sur le trône à son frère aîné Modèle:Noble. Il a pour maire du palais en Austrasie le puissant Pépin de Herstal. En Neustrie le maire du palais est Grimoald le Jeune, le fils cadet de Pépin.
Durant son règne, Pépin de Herstal soumet les Frisons du duc Radbod. Les nombreux diplômes que le roi Childebert a souscrits<ref>Répertoriés sous les noms ChL 577, 578, 579, 581, 584 à 587.</ref> prouvent sa grande activité. En 697, il fait condamner Drogon, fils aîné de Pépin de Herstal, à rendre un bien à un monastère. En 710, il exige que Grimoald rende aux moines les tonlieux qu'il perçoit lors de la fête de Saint-Denis<ref>Pierre Riché, Patrick Périn, Dictionnaire des Francs. Les Mérovingiens et les Carolingiens, éd. Bartillat, 2013, Modèle:P..</ref>.
Il meurt à Saint-Étienne en 711 et est inhumé dans l'église Saint-Étienne de Choisy.
Il laisse le souvenir d'un roi juste (« le Juste » est son surnom dans l'Histoire de la maison royale de France du père Anselme<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) et de bonne mémoire. Son fils Modèle:Noble lui succède.
Tombeau
Comme son frère Modèle:Noble, il fut inhumé dans le monastère bénédictin de Saint-Étienne à Choisy. Son sarcophage fut vraisemblablement détruit par les Normands en 895/896. Lors du pillage révolutionnaire de l'église en 1793, on rechercha les sépultures royales placées dans le chœur, on découvrit des ossements qui furent déposés pêle-mêle dans le cimetière communal mais on ne peut assurer qu'il s'agissait des restes du roi.
Sources
- Chapitre 49 du Livre de l'histoire des Francs (vers 727) :
- Chapitre 50 du Livre de l'histoire des Francs (vers 727) :
- Chapitre 6 de la Continuation de la Chronique de Frédégaire (vers 760) :
- Chapitre 7 de la Continuation de la Chronique de Frédégaire (vers 760) :