Clément IV

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Modèle:Titre mis en forme Modèle:Homon

Modèle:Infobox Prélat catholique

Modèle:Nobr (au civil:Gui Foucois ou Foulques ou Foucault), né un 23 novembre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Saint-Gilles, près de Nîmes, et mort le Modèle:Date de décès à Viterbe en Italie, fut le Modèle:183e évêque de Rome et donc pape de l'Église catholique. Son pontificat s’étendit du Modèle:Date au Modèle:Date.

Gui Foulques, lettréModèle:Note, avocat, grand juriste, fut marié et eut des enfants (et une descendance attestée jusqu'à nos jours) avant d'entrer, veuf, dans les ordres, et d'entamer une carrière au service de l'Église. Il fut évêque du Puy, honoré d’une prébende de chanoine au Chapitre noble de Brioude (1259), puis archevêque de Narbonne. Conseiller de Saint Louis, il est élu pape sous le nom de Modèle:Nobr. Durant ses trois ans et demi de pontificat, il mena une politique ambitieuse et fut l'ami de saint Thomas d'Aquin.

La famille de Modèle:Nobr

Naissance et mort

Louis Foulques ou Foucault, dit Fulcodi, bourgeois de Saint-Gilles dans le Gard, juriste, eut de son épouse Marie Laure Salvanhiac, plusieurs enfants :

  • Gui, qui suit ;
  • Nicolas, curé de Saint-Gilles ;
  • Marie, épouse de Laurent Forton ;
  • Jeanne, épouse de Pierre Sauvaire ;
  • Anne, épouse de Louis Gros qui eurent des enfants dont Pierre Gros, curé de Saint-Gilles, auquel son oncle Gui, alors pape, écrivait le Modèle:Date : Modèle:Citation… et il réduisit de plus les prébendes de ce neveu ecclésiastique à une seule afin de ne pas être taxé de népotisme.

Gui Foulques, dit Fulcodi, dit le Gros, est né à Saint-Gilles (Gard), près de Nîmes, Languedoc un 23 novembre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est mort le Modèle:Date, dans le palais des papes de Viterbe en Italie.

Sa maison natale dite « Maison romane » a été restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est classée monument historique depuis 1862<ref>Modèle:Mérimée.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Nobr est le premier de tous les papes qui ait eu des armoiries sur son tombeau, à Viterbe.

Sa descendance

Gui Foulques avait épousé par contrat du Modèle:Date Margueritte Ruffi, fille de Jacques et de Cécile du Sault. Plusieurs enfants sont nés de cette union. En 1265, il ne restait que :

  • Mabilie qui devint religieuse à Nîmes après 1267 et qui mourut en 1307 d'après les documents cités ci-dessus<ref name=":0">Pierre Cubizolles Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours, 2005, P. 210</ref> ;
  • Cécile, religieuse au monastère de Saint Sauveur de la Fontaine de Nîmes<ref name=":0" />

Les informations généalogiques sur la famille du pape Modèle:Nobr proviennent des pièces du procès qui a été instruit pour son héritage, commencé vers 1272 et terminé seulement en 1339. Une grande partie de ces pièces sont reproduites dans le cartulaire de l'évêché de Maguelone. Ces pièces citent plus de soixante personnes apparentées ("neveux ou cousins") au pape Modèle:NobrModèle:Note.

L'œuvre de Modèle:Nobr

Avant son pontificat

Docteur en droit civil, il devient un professeur et avocat renommé. Il enquête en Venaissin pour le compte d'Alphonse de Poitiers (fin 1253-début 1254) Veuf, il est ordonné prêtre en 1255 et nommé archidiacre du Puy, curé de Saint-Gilles puis évêque du Puy en 1257, archevêque de Narbonne en 1259, à cette date il est aussi nommé chanoine au chapitre de Saint-Julien de Brioude. Conseiller de Saint Louis, en un temps garde du sceau, conseiller du pape [[Urbain IV|Modèle:Nobr]], il est créé cardinal évêque de Sabine le Modèle:Date<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Légat en Angleterre pour une médiation entre [[Henri III d'Angleterre|Modèle:Nobr]] et ses prélats et barons en 1264, il est en voyage lorsqu'il est élu pape (le Modèle:183e) après la mort d'[[Urbain IV|Modèle:Nobr]]. Il rentre alors à Pérouse en Italie, déguisé en moine, avant de coiffer la tiare, le Modèle:Date, sous le nom de Modèle:Nobr. Il habite pendant presque tout son pontificat dans le palais des papes de Viterbe, la capitale de la Tuscie romaine ayant été choisie comme siège pontifical par [[Alexandre IV (pape)|Modèle:Nobr]] en 1257.

Pendant son pontificat

Clément IV a créé un cardinal en 1265 ou 1268 : Bernard Ayglier, O.S.B., abbé du Mont-Cassin.

La principale affaire de son pontificat est la réalisation de la dévolution, désirée par [[Urbain IV|Modèle:Nobr]], du royaume de Sicile à Charles d'Anjou, frère du roi de France [[Louis IX de France|Modèle:Nobr]], chargé de tenir tête aux ambitions impérialistes de Manfred de Hohenstaufen, fils naturel de l'empereur [[Frédéric II du Saint-Empire|Modèle:Nobr de Hohenstaufen]], et du parti gibelin. Après la mort de Manfred en 1266 à la bataille de Bénévent, le pape intervient dans l'élection de Conradin, neveu de Manfred et dernier descendant de Modèle:Nobr. Mais après que Charles d'Anjou exécute Conradin, Modèle:Nobr se voit contraint de s'opposer aux ambitions de Charles. Dans le même temps, il favorise le double mariage qui lie les familles de Hongrie et de Sicile.

Cette politique ambitieuse, mais onéreuse, qu'accompagne une ferme reprise en main de l'Église par la Curie, fait de Modèle:Nobr l'un des créateurs de la fiscalité pontificale et de ce qui en est déjà la condition nécessaire, la réserve au Saint-Siège de la collation des bénéfices ecclésiastiques.

Modèle:Nobr est sur le trône de saint Pierre le plus intransigeant des rigoristes et le plus théocratique des papes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, agissant quasi simultanément sur tous les plans, continuant l'œuvre de ses prédécesseurs [[Grégoire IX|Modèle:Nobr]] et [[Urbain IV|Modèle:Nobr]], mais en la poussant jusqu'à son extrême logique : il autorise la torture pour contraindre les hérésiarques à se rétracter (Modèle:Date), privilégie les Dominicains et leur confie la direction de la lutte contre l'hérésie. À l'égard des juifs relaps, il ordonne des châtiments allant jusqu'à la mort, et exhorte Saint Louis à établir contre les blasphémateurs des peines temporelles capables de leur inspirer la terreur.

Modèle:Nobr et l'islam

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux musulmans étaient installés en Espagne, terre historiquement chrétienne.

Dans cette Espagne dirigée par des souverains catholiques, les mudéjars vivent dans leurs aljamas. Les plus nombreux demeurent dans la vallée de l’Èbre et la région de Valence. Mais le roi d’Aragon se vit admonester par le pape Modèle:Nobr qui exprima le fond de la pensée catholique sur la question : Modèle:Citation et l'historien Rochdy Alili conclut Modèle:Citation<ref> Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Nobr et Roger Bacon

Roger Bacon, frère franciscain et scientifique de renom, est le premier à s’apercevoir de l’erreur du calendrier julien par rapport à l’année solaire. Il propose en 1264 à Modèle:Nobr de le rectifier. Il avait en effet une grande estime pour Modèle:Nobr, son protecteur. Par ailleurs, ses observations astronomiques lui valant d’être accusé de magie et suscitant la haine de ses contemporains, Modèle:Nobr lui demande un exposé détaillé de ses inventions. Roger Bacon lui envoie quelques instruments de mathématiques qu’il avait inventés, ainsi que son œuvre maîtresse, l'Opus majus, ouvrage dans lequel il défend une réforme nécessaire des sciences, et qui apparaît comme une encyclopédie regroupant la grammaire et la logique ainsi que les mathématiques et la physique.

Investiture de Modèle:Nobr

La tour Ferrande à Pernes-les-Fontaines, édifice du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est célèbre pour ses fresques du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui ornent son troisième étage. Considérées comme les premières fresques militaires en France, elles illustrent l'investiture en 1266 par le pape Modèle:Nobr de [[Charles Ier de Sicile|Modèle:Nobr, comte de Provence]], en tant que roi de Sicile.

Charles d'Anjou, comte de Provence, est représenté devant le pape Modèle:Nobr. Celui-ci, coiffé de sa tiare et tenant, posée sur l'épaule droite, une énorme clef de saint Pierre, présente au nouveau roi de Sicile (Trinacrie, Sicile insulaire, et royaume de Naples, Sicile continentale) la bulle de son investiture. Charles la reçoit, à genoux, revêtu d'une robe blanche à fleurs de lys, et coiffé de la couronne royale. Cette scène est légendée par cette inscription : CLEMENS PP. IIII - KAROLVS PRIM(V)S REX (SIC)ILIE<ref>Denise Cartoux, Pierre Fayot et Pierre Gabert, Pernes-les-Fontaines, Éditions OT Pernes, Modèle:3e, 1996, Modèle:P.75.</ref>.

Modèle:Nobr et le népotisme

Peut-être par réticence envers le népotisme déjà fort présent à la Curie romaine, Modèle:Nobr n'a créé qu'un seul cardinal : Bernard Ayglier OSB, abbé du Mont-Cassin.

Modèle:Nobr passe les deux dernières années de sa vie à Viterbe, en compagnie de saint Thomas d'Aquin, dont la Somme théologique s'imposera durant tout le Moyen Âge.

Ses contemporains ont loué son ascétisme, sa lutte contre la corruption en général et le népotisme en particulier. Il était réputé doux et désintéressé.

Mort de Modèle:Nobr : origine de l'isolement du conclave

Fichier:Pietro di oderisio, monumento di clemente IV e del card. pierre le gros di saint-gilles, post 1268, 01.jpg
Monument funéraire du pape Modèle:Nobr, dans la basilique de San Francesco alla Rocca, Viterbe.

L'élection d'un pape se déroule depuis 1271 à l'écart de toute pression extérieure, le conclave (cum clave : sous clef) étant coupé du monde.

Cet isolement existe depuis qu'en 1271 à Viterbe, les cardinaux ne parvenant pas à se mettre d'accord pour trouver un successeur à Modèle:Nobr au bout de trois ans de délibérations, ont été enfermés et mis au pain sec et à l'eau pour les inciter à élire rapidement un nouveau pape.

L'élu, [[Grégoire X|Modèle:Nobr]], a érigé cette pratique en règle, à l'exception du pain et de l'eau<ref>Constitution apostolique Ubi periculum, 1274.</ref>.

Selon certains auteurs, les armes de Guy Foulques représentaient un aigle tenant dans ses serres un dragon. L'historien médiéviste Robert-Henri Bautier estime cette lecture fautive car deux exemplaires de son sceau, conservés aux Archives nationales (Modèle:Nobr Modèle:N° et Modèle:Nobr Modèle:N°) représentent un bras gauche au poing fermé, placé horizontalement et sur lequel sont superposés trois épis disposés en gerbe<ref>Robert-Henri Bautier, « Un grand pape méconnu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Nobr », Bulletin du Club Français de la médaille Modèle:N°, 1983. On y trouve en particulier les photographies de deux exemplaires de son sceau.</ref>.

Œuvres

Fichier:Clemens – Registres de Clément 4., 1893-1945 – BEIC 13794071.jpg
Edition des lettres de Clément IV par Edouard Jordan, Paris, 1893-1945

Le recueil des bulles du pape Modèle:Nobr (Modèle:Nombre, datés entre le Modèle:Date et le Modèle:Date) a fait l'objet de plusieurs études :

Modèle:Nobr n'a instruit qu'un procès en canonisation, celui d'Edwige de Silésie qu'il a canonisée en 1267.

Bulles

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Ouvrages

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Travaux généalogiques publiées sur le web sans références des sources

Les liens donnés ici sont des liens vers des sites qui ne précisent pas les références des sources utilisées. Modèle:Références

Autres références

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