Pernes-les-Fontaines
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Pernes-les-Fontaines est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Pernois.
Géographie
Pernes-les-Fontaines est située au sud du mont Ventoux, dans la plaine au pied des monts de Vaucluse, entre Carpentras et L'Isle-sur-la-Sorgue.
Communes limitrophes
Accès et transports
Au nord-est, la route départementale 1 en direction de Mazan.
Au nord-ouest, la route départementale 938 en direction de Carpentras. Celle-ci s'éloigne vers le sud-est en direction de L'Isle-sur-la-Sorgue.
Au sud-ouest, la route départementale 28 ou route d'Avignon.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 par la sortie Avignon sud.
La ville dispose d'un aérodrome situé au Nord Est de son territoire.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune.</ref> :
- la ville est traversée par la rivière de la Nesque venant du plateau des monts de Vaucluse et rejoignant les Sorgues ;
- la rivière Sorgue ou Sorguette.
Pernes-les-Fontaines possède plus de 40 fontaines publiques et environ le double de fontaines privées.
Géologie
À l'est, les sols calcaires des monts de Vaucluse.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments<ref>Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48.</ref>.
Relief
Large plaine à l'ouest et au sud.
À l'est, de plus rares plaines entourées de plusieurs collines (monts de Vaucluse).
Climatologie
La commune, située dans la zone d'influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare<ref>La climatologie du Vaucluse.</ref>.
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,75 |
Températures minimales moyennes (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,6 |
Températures moyennes (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 24 | 24 | 19,5 | 15,5 | 8,5 | 7,5 | 14,7 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 47,5 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | Modèle:Blanc | 34,0 | 465,4 |
Source : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Données climatologiques de Carpentras 2000-2007 |
Autres
L'intersection du Modèle:44e parallèle nord et du Modèle:5e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (Pour approfondir le Degree Confluence Project).
Urbanisme
Typologie
Pernes-les-Fontaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,6 %), terres arables (16,7 %), zones urbanisées (11,2 %), forêts (4,9 %), cultures permanentes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
L'empreinte du passé gallo-romain de la ville est tout d’abord dans l'étymologie de son nom, celui d'un propriétaire de domaine, Paternus, que l’on trouva longtemps dans la désignation de la ville et de son emplacement. On a également retrouvé un dépôt de dolia d'époque augustéenne<ref>J.-C. Meffre, J. Buisson-Catil, Groupe archéologique de Carpentras, « Un dépôt de dolia d'époque augustéenne à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) », in Bulletin archéologique de Provence, Modèle:N°.</ref>.
La première citation de Pernes date de 994, le site est alors qualifié de Paternis villa. À l’époque, Pernes est un habitat de plaine, près d’une église. Durant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Pernes transite de la plaine vers la butte de la rive gauche de la Nesque. Apparaît alors un groupe de maisons fortifiées dont le nom devient Paternensis castri. Quelques siècles plus tard, Paternae devient Pernes, avant que le Modèle:Date, le nom définitif de « Pernes-les-Fontaines » ne soit adopté.
Histoire
Sous la suzeraineté des comtes de Toulouse, de 1125 à 1320, Pernes devint la capitale du Comtat Venaissin. Redevenus les maîtres, leurs représentants installés à Pernes y affirment l'autorité comtale.
Aux {{#switch: XIII
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}}, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait le prieuré Saint-Barthélemy de Carausac<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Modèle:S mini au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.
Un sceau aux armes a été retrouvé en 1993 sur la commune. Une face comporte la croix de Toulouse tandis que sur l'autre on peut distinguer très nettement le « VII » au milieu d’autres lettres et chiffres romains. Ce sceau de plomb aurait servi à sceller les actes des comtes de Toulouse. Par la suite, la fille de Raymond VII, Jeanne, devenue souveraine, allait donner un nouvel éclat à Pernes en épousant Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis.
Charles IV, troisième fils de Philippe le Bel, après la mort de son frère Philippe, est couronné à Reims par l’archevêque Raymond de Courtenay, le Modèle:Date. Considérant que son Trésor est par trop vide, il n’hésite pas à poursuivre la politique de son père et fait expulser les juifs de France afin de récupérer leurs biens. Jean XXII trouve la mesure excellente et, pour ne pas être en reste, il fait de même avec les juifs d’Avignon et du Comtat Venaissin qui se réfugient en Dauphiné et en Savoie. Pour parfaire l'expulsion, le pape juge utile et nécessaire de faire jeter à bas la synagogue de Pernes ainsi que celles de Bédarrides, Bollène, Carpentras, Malaucène, Le Thor et Monteux. Ce fut la seconde expulsion des juifs du Comtat<ref>http://www.au-fil-du-groseau.fr/pdf/les-juifs-de-malaucene.pdf.</ref>,<ref>https://www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com/images_synagogues/Les_juifs_et_le_Comtat_Venaissin.pdf.</ref>. La première avait été décidée le Modèle:Date, par Mathias de Chiéti – dit Matthieu de Chéate – recteur du Comtat Venaissin, qui les accusait de pratiquer l’usure.
Après les guerres de Religion, Pernes fut frappée par plusieurs épidémies au cours des {{#switch: XVII
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}}. Certaines archives mentionnent par exemple Modèle:Nombre pour la seule année 1580.
La peste noire
En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. La ville prend toutes les précautions possibles en participant, comme toutes les communes de la région, à la construction du « mur de la peste ». Il s'agit d'une muraille en pierre sèche qui n’empêchera malheureusement pas le fléau de se répandre. Le mal contagieux commence alors à atteindre les campagnes. En réaction, on décide d’approvisionner la ville de manière à tenir le plus longtemps possible. Toutes les portes des remparts sont fermées sauf la porte Notre-Dame qui sera néanmoins solidement gardée. Enfin, on met en place des lieux de quarantaine tels que la « grange de l'Espérance ». Grâce à toutes ces dispositions, le registre paroissial dénombre seulement 122 décès en 1721 alors que d’autres villes perdent quasiment le quart de leurs habitants.
L'épidémie prend fin en 1723 et, en remerciement à Saint-Roch, les Pernois restaurent la chapelle du saint patron des pestiférés. Aujourd’hui encore, la tradition du culte du saint se perpétue chaque année, le dimanche qui suit le Modèle:Date-.
Politique et administration
L'adjonction de l'élément qualificatif -les-Fontaines date d'un arrêté du Modèle:Date. Pernes a, en effet, compté jusqu'à une centaine de fontaines, ce qui justifie ce nom distinctif. Il en reste aujourd'hui « seulement » 40, car la source ne suffisait plus à les alimenter toutes.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune de Pernes-les-Fontaines fait partie de la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat avec deux autres communes : Monteux et Althen-des-Paluds. Elle a été créée le Modèle:Date. Deux autres communes rejoignent l'intercommunalité le Modèle:Date- : Sorgues et Bedarrides<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La communauté de communes fait partie de plusieurs syndicats mixtes :
- Syndicat mixte ITER Vaucluse ;
- Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (Sieceutom) ;
- Syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud Luberon.
Politique environnementale
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se fait dans le cadre de la Communauté de communes Les Sorgues du Comtat et du Syndicat mixte intercommunnal pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon.
Stations d'épuration :
- Hameau des Valayans, 600 équivalent habitants<ref>Description de la station, Hameau des Valayans</ref> ;
- Pernes-les-Fontaines, 12 000 équivalent habitants<ref>Description de la station de Pernes-les-Fontaines.</ref>.
La ville est classée : Ville et Métiers d'Art, Plus beaux détours de France, Ville fleurie 3 fleurs, Ville et vélo touristique, APIcité 3 abeilles.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune bénéficie de six écoles, d'un collège et d'une école intercommunale :
- école Jean Moulin (primaire et maternelle) ;
- école primaire Marie Mauron ;
- école Privée Saint Joseph (primaire et maternelle) ;
- école Louis Giraud (primaire et maternelle) ;
- école des Valayans (primaire et maternelle) ;
- collège Charles Doche.
Sports
Pernes-les-Fontaines possède aussi de nombreux équipements sportifs dont le complexe Paul de Vivie (gymnase, stade, piscine, tennis, etc.), un circuit de moto-cross et plusieurs clubs sportifs et associations (rugby avec la nouvelle titularisation du seconde ligne Mr Rame descendant de gustave rame qui a donné son nom au stade , football, tennis, tennis de table, vélo, sports aériens, etc.) Pernes-les-Fontaines est une des deux dernières villes du Vaucluse où se pratiquent les courses camarguaises dans les arènes<ref>Club taurin Paul Ricard de Pernes-les-Fontaines.</ref>.
Santé
Cultes
- Culte catholique, Paroisse de Pernes les Fontaines, Doyenné : Carpentras, Diocèse d'Avignon<ref>Paroisse de Pernes-les-Fontaines</ref>.
- Église protestante à Pernes-les-Fontaines, allée des Alpilles <ref>Fraternité Assemblée Chrétienne</ref>.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Sur la commune, plus de 200 exploitations agricoles, 4 Zones d'Activités Commerciales (ZAC) sur environ Modèle:Unité, plus de 300 sociétés de commerces, industries et services, 250 artisans et environ 150 associations<ref>mairie de vaucluse les mairies et maires du département 84.</ref>.
- Agriculture : Très tôt dans son histoire (Romain / Paternus) le secteur fut utilisé pour l'agriculture. Des terres faciles à travailler (par rapport aux monts de Vaucluse plus « calcaires ») et une certaine abondance de l'eau y ont contribué. « Terroir de la cerise », il y est cultivé aussi de la fraise, de la vigne, des oliviers, etc.
Coopérative vinicole La Pernoise<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Tourisme
- Tourisme : Un patrimoine riche et un emplacement « facile à joindre » ont permis le développement du tourisme. 4 hôtels, nombreux restaurants, chambres d'hôtes, camping et gîtes.
Commerces
- La petite ville possède tous les commerces sur place + un supermarché et quelques GSS malgré sa proximité des villes de Carpentras, Avignon ou l'Isle-sur-la-Sorgue.
Marché provençal le samedi et brocante le mercredi.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 058 €, ce qui plaçait Pernes-les-Fontaines au 13 933e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, 57,9 % des ménages sont imposables<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,75 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 48,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
Église des Augustins, désaffectée et transformée depuis 1987 en Centre culturel.
-
La Porte Notre-Dame au pied de laquelle coule la Nesque.
-
Autre vue de la Porte Notre-Dame.
-
Portes de l'Hôtel de Vichet.
-
Fontaine du Cormoran, halle couverte et tour de l'horloge.
-
Vue de l'intérieur de la halle couverte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Partie supérieure de la Fontaine du Cormoran.
Au total, plus de 22 sites inscrits ou classés « Monuments historiques », 40 fontaines publiques (dont 8 inscrites) et davantage encore appartenant à des particuliers, 13 chapelles, 7 jardins et 3 musées.
Sites inscrits
- L'église Notre-Dame-de-Nazareth, ancienne collégiale d'origine romane (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) fortement remaniée aux {{#switch: e
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}}.
- Orgue de tribune<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune église Notre-Dame-de-Nazareth</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue.</ref>.
- L'église Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception des Valayans<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La tour Ferrande<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et la tour rectangulaire de l'Horloge<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (donjon du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de l'ancien château des comtes de Toulouse avec horloge (1486) et campanile (1764).
- La porte Saint-Gilles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et la porte de Villeneuve (1550)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Halle couverte (1623)<ref>La Halle couverte.</ref>.
- Hôtel-de-ville (1670)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est l'ancien hôtel des ducs de Brancas dont l'un fut maréchal de France et ambassadeur de Louis XIV en Espagne.
- La fresque du jardin de la Mairie<ref>La fresque du jardin de la Mairie.</ref>.
- Hôtel d'Anselme des {{#switch: XVI
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}}<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Haut portail du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et fontaine de l'Ancien Hôtel de Jocas<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison Fléchier d'Esprit Fléchier de 1623<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Ancien hôtel de Cheylus<ref>Modèle:Base Mérimée Ancien hôtel de Cheylus ou immeuble Valette.</ref> ; principale et bains rituels juifs<ref>Pernes-les-Fontaines, Bain rituel : la piscine.</ref>.
- 8 fontaines (« fontaine des Augustins »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, « fontaine du Gigot » de 1760<ref>La Fontaine du Gigot.</ref>, « fontaine de l'Hôtel-de-ville » du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, « fontaine du cours de la République », « fontaine du Portail-Neuf »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de 1775<ref>Fontaine de la Porte Neuve.</ref>, « fontaine Reboul »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de 1694<ref>La Fontaine Reboul.</ref>, « fontaine du Cormoran » de 1761<ref>La Fontaine du Cormoran</ref>, « fontaine du Bourg Merdeux »<ref>La Fontaine du Bourg Merdeux</ref>, « fontaine de l'Hôpital » <ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>La Fontaine de l'Hôpital.</ref>, « fontaine de l’Ange » de 1750<ref>La fontaine de l’Ange</ref>, « fontaine du Pélican »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Les chapelles de Notre-Dame-de-la-Rose (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et de Saint-Roch<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ({{#switch: XVIII
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}}).
- Croix de Boët<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monument commémoratif à Louis Giraud<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres sites remarquables
- Hôtel de Crillon (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Hôtel de Barruel ({{#switch: XVIII
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}).
- Hôtel de Camaret (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Hôtel de Villefranche (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Ancien hôtel de Vichet (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, porte et balcon en fer forgé du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Porte Notre-Dame (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Lavoir de Saint-Gilles.
- Moulin à huile<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, place des Comtes de Toulouse.
- Chapelle Notre-Dame de la Rose<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>La chapelle Notre-Dame de la Rose</ref>.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Pernes-les-Fontaines.
- Musée de la Vieille École.
- Tour Giberti, qui abrite le CCAS
Châteaux
- Château d'Anselme ({{#switch: XIX
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}})<ref>Château d'Anselme.</ref>.
- Château Saint-Joseph ou Château des trois fontaines (Modèle:Unité ouest-sud-ouest)<ref>Château des 3 Fontaines.</ref>.
- Château l'Ermitage (Modèle:Unité nord)<ref>L'Hermitage.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- François Pomey (1618-1673), jésuite, lexicographe.
- Esprit Fléchier (1632 à Pernes-les-Fontaines - 1710 à Nîmes), homme d'Église et prédicateur français.
- Jean-François Malatra (1636-1720), savant jésuite.
- Jean-Julien Giberti (1671-1754), historien.
- Esprit Antoine Blanchard (1696 à Pernes-les-Fontaines - 1770), maître de musique, puis de chapelle. Anobli par Louis XV en 1764.
- La famille de Brancas. Plusieurs générations dont :
- Jean-Baptiste Antoine de Brancas (1693-1770), Archevêque d'Aix-en-Provence (1729-1770).
- Louis Toussaint de Brancas, Maréchal de France, Grand d’Espagne et chevalier de la Toison d’Or.
- Hippolyte Louis Joseph Olivier de Gérente, ancien député de Vaucluse, né à Pernes-les-Fontaines en 1782.
- Louis Giraud est né, a vécu et est mort à Pernes-les-Fontaines (1805-1883), fondateur du Canal de Carpentras.
- Charles Giraud (1802-1885), célèbre juriste, frère de Louis Giraud.
- Malachie Frizet (1849-1909), poète (auteur de Prouvençau e Catouli) et journaliste.
- Paul de Vivie (1853-1930), inventeur du cyclotourisme.
- Léon Ayme (1903-1980), député de Vaucluse, décédé à Pernes-les-Fontaines.
- Felipe Maeztu (1905-1958), officier français de la Légion étrangère, compagnon de la Libération, y est mort.
- Daniel Sorano (1920-1962), acteur de théâtre et de cinéma. Sa femme Suzanne Deilhes, chanteuse d'opérette.
- Jean Ragnotti (1945), pilote automobile.
- Richard Descoings (Modèle:Date de naissance à Paris - Modèle:Date de décès à New York), conseiller d'État, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) et administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP).
- Yves Vidal (1946 à Pernes-les-Fontaines), homme politique français, député des Bouches-du-Rhône 1988-1993, vice-président de la région PACA 2004-2010 - maire de Grans depuis 1987.
- Ahmad Jamal : le pianiste américain y enregistre en 2013 son disque Saturday Morning.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Pernes-les-Fontaines sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Pernes-les-Fontaines par Monts et par Vaux
- Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe - début XVe siècle)