Coaraze
Modèle:Infobox Commune de France Coaraze (Coarasa en occitan alpin) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Coaraziens et les Coaraziennes.
Géographie
Le village est situé à Modèle:Unité d'altitude sur un piton gréseux qui domine la vallée du Paillon de Contes, au pied du mont Férion (Modèle:Unité). La commune est traversée du sud au nord par la D 15, qui communique, par le col Saint-Roch, avec Lucéram.
Le finage est essentiellement forestier (conifères, mimosas). Près du village médiéval sont situés des oliviers en terrasse.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Coaraze est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (77,3 %), forêts (20,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %), zones urbanisées (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Ce toponyme est attestée sous les formes castellum Caude rase en 1108, Coarasa en 1235, Cosarasa en 1240 et Cauda Rasa en 1256<ref>LABORDE (Joseph de) Layettes ou Trésor des Chartes (1875), t. 3, p. 319.</ref>. En occitan Modèle:Langue se traduit par « queue rasée » ; cependant il est plus probable que ce nom est une déformation du latin quadrata (villa), « ferme carrée », avec l'attraction du latin cauda, qui devient l'occitan coa (queue).
En occitan nissart le nom de la commune est Modèle:Langue.
Histoire
Ligures, Celtes et Romains s'y sont succédé.
Le Moyen Âge
À l'emplacement de la chapelle Saint-Michel se trouve le site primitif de Rocasparviera. Il a été acquis par Robert le Sage en 1325. Daniel Marquesani fut un familier du roi Robert ; il connut une ascension rapide puisque de simple notaire immigré à Nice à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Venturini, Évolution, Modèle:P.</ref>, il devint coseigneur de La Turbie (1329-1331) puis seigneur de Coaraze et Castellan à vie de Villefranche<ref>Idem</ref>. Raymond Marquesani succéda à son père comme castellan de Villefranche et son frère, Louis, hérita de la seigneurie de Coaraze. Le 14 septembre 1346, il acheta tout ce que le damoiseau Boniface Chabaudi, seigneur de Roquebrune possédait dans les territoires de Roquebrune, Palayson et Villepey<ref>B1149, couverture intérieure</ref>.
La période moderne
Le Modèle:Date Coaraze est érigé en baronnie. De 1744 à 1748, après avoir prêté serment à l’Infant d’Espagne, il a une administration espagnole. La route de Nice parvient au village, ce qui lui permet d’être desservi en 4 heures de diligence.
En 1793 y a eu lieu la bataille de Coaraze, dans laquelle le chef de bataillon Claude-Victor Perrin, le futur Maréchal Victor, a repoussé une force de 3 000 Piémontais et un régiment d'émigrés avec son bataillon de 600 hommes, un fait d'armes mis à l'ordre de l'armée.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
En 2012, Coaraze fait partie de la métropole Nice Côte d'Azur. En novembre 2012, le conseil municipal de la commune vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons, suivant en cela les orientations fixées en 2011 par le schéma départemental de coopération intercommunale<ref name="nm-021112">Modèle:Lien web</ref>. Le changement est effectif le Modèle:1er janvier 2014<ref name="nm-021112"/>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Modèle:Section vide ou incomplète
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Un des plus beaux villages de France<ref>Les plus beaux villages de France : Coaraze</ref> avec ses ruelles et ses passages voûtés. En 1960, le maire de l'époque demanda à plusieurs artistes célèbres de réaliser des cadrans solaires, instrument traditionnel des pays méditerranéens. Jean Cocteau, notamment, réalisa Les Lézards en collaboration avec le céramiste Gilbert Valentin. Huit cadrans furent posés puis le projet fut abandonné avant d'être repris par la nouvelle municipalité en 2008. Ils ornent désormais la mairie, la place de l'église, l'école, etc.
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Ponce de Léon, cadran solaire. -
Jean Cocteau, cadran solaire, les Lézards.
- Chapelle Saint-Sébastien, construite à Modèle:Unité de l'entrée du village, sur ancien chemin muletier venant de Nice par Châteauneuf-Villevieille. Elle avait pour but de protéger le village de la peste. Elle a été construite vers 1530. Elle a été classée Monument historique en 2001<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>. Des travaux de rénovation sont programmés pour 2013.
- D'une grande simplicité, la chapelle montre des peintures du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle exécutées par un peintre anonyme présentant l'histoire de saint Sébastien. Il ne reste qu'une partie des peintures qui avaient été recouvertes par un badigeon.
- L'église Saint-Jean-Baptiste, construite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et plusieurs fois remaniée. Son décor est baroque.
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Chapelle Saint-Sébastien : extérieur. -
Chapelle Saint-Sébastien : intérieur. -
Ancienne boulangerie communale. -
Les ruelles en montant vers l'église. -
Église Saint-Jean-Baptiste. L'ancien château se trouvait à gauche, au sommet de la colline.
- La chapelle Bleue, chapelle Notre-Dame-de-Piété ou des Sept-Douleurs. Les habitants l'appellent familièrement Notre-Dame-du-Gressier car ils faisaient sécher des figues sur les claies autour de la chapelle. Elle a pris le nom de chapelle Bleue à la suite de la réalisation d'un décor en camaïeu bleu représentant des scènes de la vie du Christ, peintes en 1962 par le peintre Ponce Fidelio, dit Angelo Ponce de Léon. Ces peintures sont d'une grande expressivité et possèdent une force peu commune.
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Chapelle Bleue. -
Chapelle Bleue vue depuis le parvis. -
Ponce de Léon, Chapelle Bleue, la Résurrection. -
La Nativité.
Coaraze au cinéma
Fait à Coaraze, court métrage réalisé par Gérard Belkin et récompensé par le Prix Jean-Vigo en 1965
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Personnalités liées à la commune
- Jean Cocteau ;
- Alexandre Mari : ancien maire de Nice né à Coaraze ;
- Alain Péglion dit Alan Pelhon : poète, chanteur, écrivain occitan (1946 - 1994);
- Maguy Vautier (1929 - 2014).
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Cappatti, Coaraze, Modèle:P.86-91, Nice Historique, 1924, no 183
- Georges Doublet, Souvenirs coaréziens, Modèle:P.93-107, Nice Historique, 1927, no 279
- Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, Modèle:P.299-301, Éditions Campanile, 1997 Modèle:ISBN
- Michel Borsotto, Bernadette Griot, La chapelle Saint Sébastien de Coaraze, L'Amourier éditions 2015 Modèle:ISBN en vente à l'office de tourisme de Coaraze.