Conie-Molitard
Modèle:Infobox Commune de France Conie-Molitard est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
- Situation géographique
-
Conie-Molitard dans son arrondissement.
-
Carte de la commune de Conie-Molitard.
Communes limitrophes
Hydrographie
- Comme son toponyme l'indique, la commune est traversée par la rivière la Conie, affluent du Loir, sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine.
- La commune bénéficie depuis 1969 d'une station hydrologique au pont de Bleuet : le débit moyen annuel ou module de la Conie, observé durant une période de 49 ans (de 1969 à 2018), est de Modèle:Unité/s, soit Modèle:Unité. La hauteur maximale instantanée, relevée à Conie-Molitard le Modèle:Date-, est de Modèle:Unité<ref name=BH1/>.
- Une seconde station hydrologique a également fonctionné durant 16 ans, de 1970 à 1985, en aval de Conie-Molitard près de Valainville<ref name=BH2/>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Conie-Molitard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaudun, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones humides intérieures (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Conie-Molitard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Conie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1992, 1999 et 2001<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 210 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992 et 2001 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Connia en 1095, Coneia en 1119, Conneia en 1225, Conia en 1230. Il s’agit bien sûr du village Conie et de la rivière, avec une terminaison latine de traduction a<ref name="Nicolas Huron">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Conie désigne le village, chef-lieu de la commune de Conie-Molitard. Selon Nicolas Huron : Modèle:Citation.
Molitard est attesté sous la forme Mons Letardi vers 1102, le toponyme a fait l’objet de multiples interprétations, dont le latin montem et le nom propre germanique Letardus<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Époque moderne
Sous l'Ancien Régime, Conie et Molitard sont deux paroisses dépendant au spirituel du diocèse de Blois, de l'archidiaconé de Dunois et doyenné de Beauce<ref>Carte du diocèse de Blois : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b59718331/f1.item.zoom</ref>. En plus de son église paroissiale, Molitard comprenait également un prieuré simple. Tous deux ont aujourd'hui disparus. Dans le bourg de Molitard, une Rue du Prieuré en conserve le souvenir.
Époque contemporaine
En 1829, la commune de Conie absorbe la commune de Molitard et change alors de nom, devenant Conie-Molitard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:Article détaillé Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Conie<ref name="sodigné-46"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé<ref name="sodigné-47"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame : elle abrite la dalle funéraire de Jehan Vaillant de Guélis et de Jehanne Nivart, sa mère, Modèle:Inscrit MH<ref name="PM28000245"/>. Jehan Vaillant de Guélis est mort en 1574, sa mère en 1548. En sus de leurs effigies, cette pierre gravée de 1574 représente leur épitaphe et leurs armoiries.
-
L'église Notre-Dame en Modèle:Date-.
-
L'église et le château d'eau.
-
Le château d'eau.
Personnalités liées à la commune
- Jehan Vaillant de Guélis, conseiller au Grand Conseil, bailli de Dunois<ref name="JVdG"/> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- François de Molitard, seigneur de Molitard<ref>Archives départementales d'Eure-et-Loir, Modèle:N°.</ref>.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Syndicat du Pays Dunois
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir