Corme-Royal
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Corme-Royal est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Cormillons et les Cormillonnes<ref>Les gentilés de Charente-Maritime</ref>.
La commune dispose de nombreux commerces de proximité ainsi qu'une école maternelle et primaire.
Géographie
Localisation et accès
La commune de Corme-Royal est située au centre du département de la Charente-Maritime. Appartenant au Midi atlantique<ref>Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984</ref>, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et le Grand Ouest français.
Limite communale.
Communes limitrophes
Urbanisme
Commerces et services de proximité
Corme-Royal possède de nombreux commerces de proximité comme :
Une boucherie, une boulangerie, un hôtel-restaurant, une épicerie, une miellerie, un snack, une pharmacie, un magasin de motos, un bureau de tabac-relais poste, une pépinières ainsi que 2 coiffeurs.
La commune dispose aussi de nombreux services comme :
Un électricien, 2 entreprises de terrassement, un cabinet médical, un dentiste, un kinésithérapeute, une société de construction de piscine, une entreprise de métallurgie, un traiteur, un service ambulancier, une maison de retraite, 2 entreprises de peintre en bâtiment, un service de restauration de voitures de collections, un concessionnaire automobile, une station-service, un fournisseur de matériel agricole, une déchetterie, un centre de loisirs, un consultant patrimonial, un notaire, une entreprise de transport routier, une coopérative agricole ainsi qu'une entreprise d'installation de stockage.
Corme-Royal dispose aussi d'une brigade de Gendarmerie Nationale
Typologie
Corme-Royal est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Corme-Royal est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 898 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
L'étymologie du nom de Corme-Royal proviendrait de l'ancienne forêt de Vidre s'étendant jusqu'à Pont-l'Abbé d'Arnoult, dans laquelle abondaient les cormiers.
Une visite supposée de Saint Louis, qui se serait arrêté dans un bois du village (dénommé depuis Bois du Roy) aurait fait rajouter au nom le terme de "Royal". Cependant, il pourrait provenir aussi de la dépendance de Corme à l'Abbaye Royale de Saintes.
À la Révolution, la commune est dénommée Corme-la-Forest, en référence à l'ancienne forêt.
Histoire
Modèle:Section vide ou incomplète
Administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le Modèle:Date- à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au Modèle:Date-, elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Intercommunalité
Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Corme-Royal adhérait à la Communauté de communes des bassins Seudre-et-Arnoult qui comprenait dix communes et dont le siège administratif était situé à Saint-Romain-de-Benet; cette intercommunalité a été officiellement dissoute le Modèle:1er janvier 2013<ref>Adoption de la carte de la coopération intercommunale de la Charente-Maritime, Préfecture de la Charente-Maritime, 28 novembre 2012</ref>.
Depuis janvier 2013, Corme-Royal fait partie de la nouvelle Communauté d'agglomération de Saintes<ref>Corme-Royal rejoint la Communauté d'agglomération de Saintes, un article du quotidien régional Sud-Ouest daté du 7 janvier 2013</ref> qui regroupe 35 communes et dont le siège administratif est fixé à Saintes.
La commune fait également partie du pays de la Saintonge romane dont le siège est également fixé à Saintes.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Sports et loisirs
Vie associative
Médias
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Nazaire est une église romane du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qui était primitivement l'église du prieuré bénédictin qui dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle a été fortifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par construction d'un chemin de ronde crénelé sur tout le mur sud de la nef<ref>L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, éditions Bordessoules, Modèle:ISBN</ref>,<ref>base mérimée</ref>. Typique du schéma saintongeais, la façade à deux étages présente, au niveau inférieur, un portail à deux arcatures aveugles, surmonté à l'étage supérieur, d'une grande baie centrale encadrée de deux fausses fenêtres. Le répertoire iconographique est aussi caractéristique de la région : Vierges sages et Vierges folles, et Psychomachie (combat des vices et des vertus) ; et il s'étend ici plus largement que dans les autres églises de la région<ref>Modèle:Article</ref>.
- La place de l'Église
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La façade de l'église Saint-Nazaire.
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Le chevet de l'église et le clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Créneaux du mur sud de l'église.
Personnalités liées à la commune
- René Eschassériaux, homme politique français.
- Joseph Eschassériaux, homme politique français.
- Luc Turlan (1958-), illustrateur pour la jeunesse. Depuis 2011, l'école maternelle de la commune porte son nom.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Notes et références
Bibliographie
- Chanoine Tonnellier, Saint-Nazaire de Corme-Royal, Delavaud, Saintes. 1977, 24 pages.
Notes et cartes
- Notes
- Cartes