Coupe du monde de football 1966
Modèle:Infobox Compétition sportive
La Coupe du monde de football 1966 est la huitième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient du 11 au Modèle:Date en Angleterre et voit le sacre de l'équipe hôte.
La finale entre l'Angleterre et la RFA est restée dans les mémoires à cause du fameux but de Wembley de Geoffrey Hurst à la 101e minute de la prolongation, qui permet à l'équipe hôte de passer devant au score (3-2). Le ballon ayant frappé la barre transversale avant de retomber sur la ligne de but puis d'être dégagé, la question était et reste au XXIe siècle de savoir s'il avait ou non franchi entièrement la ligne<ref>Une étude réalisée par des chercheurs d'Oxford en 1995 montrera que le ballon n'avait pas franchi la ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Angleterre s'impose 4-2 au terme du match et gagne la première, et à ce jour unique, Coupe du monde de son histoire. Geoffrey Hurst réalise un triplé en finale, exploit qui ne sera répété que par Kylian Mbappé en 2022
Préparation de l'événement
Désignation du pays organisateur
Trois pays européens sont candidats à l'organisation de la Coupe du monde 1966 : l'Angleterre, Allemagne de l'Ouest et l'Espagne. Les Espagnols retirent leur candidature avant le vote qui a lieu à Rome le Modèle:Date. Celui-ci attribue la compétition aux Anglais à 34 voix contre 27 pour les Allemands.
Pour la huitième édition du Mondial du ballon rond, le football revient à ses racines, là où il est né sous sa version moderne un siècle plus tôt<ref name="onzemondial"/>.
Disparition du trophée
Quelques mois avant la compétition, la Coupe Jules-Rimet récompensant l'équipe championne du monde est volée lors d'une exposition à Westminster. Toute l'Angleterre est en émoi et Scotland Yard chargé de l'affaire. Le 20 mars 1966, un petit chien nommé Pickles déterre et retrouve le précieux objet lors de sa balade nocturne dans un cottage de South Norwood, quartier au sud-est de Londres. Le petit mongrel noir et blanc est fêté comme un héros et son propriétaire, David Corbett, se voit offrir un billet pour la finale<ref name="onzemondial"/>.
Première mascotte
La Coupe du monde 1966 est l'occasion de découvrir pour la première fois une mascotte officielle, le lion Willy. L'animal, qui se tient débout, est un symbole typique du Royaume-Uni et porte un maillot de l'Union Jack avec inscrits les mots World Cup. Décliné sous toutes ses formes, du porte-clés au t-shirt, il ouvre l'ère du merchandising dans le football<ref name="onzemondial"/>.
Les stades
Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Angleterre|250px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration
Londres | Liverpool | Sheffield | Sunderland |
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Wembley Stadium | Goodison Park | Hillsborough Stadium | Roker Park |
100 000 places | 50 000 places | 40 000 places | 40 000 places |
Fichier:Old Wembley Stadium (external view).jpg | Fichier:Goodisonview1.JPG | Fichier:Hillsborough Clock.JPG | Fichier:Roker Park August 1976.jpg |
Londres | Birmingham | Manchester | Middlesbrough |
White City Stadium | Villa Park | Old Trafford | Ayresome Park |
50 000 places | 50 000 places | 60 000 places | 40 000 places |
Fichier:White City Stadium 1908.jpg | Fichier:Villa Park 1907.jpg | Fichier:Stretford end 1992.JPG | Fichier:East Stand, Ayresome Park.jpg |
Acteurs de la compétition
Équipes qualifiées
Europe
- Modèle:ENG football (pays organisateur)
- Modèle:FRG football
- Modèle:POR football
- Modèle:URS football (1955-1980)
- Modèle:ITA football
- Modèle:FRA football
- Modèle:ESP football (1945-1977)
- Modèle:BUL football (1948-1967)
- Modèle:HUN football
- Modèle:SUI football
Amérique du Nord, centrale et caraïbes
Amérique du Sud
- Modèle:BRA football (1960-1968) (champion du monde 1962)
- Modèle:CHI football
- Modèle:ARG football
- Modèle:URU football
Asie-Océanie-Afrique
Les arbitres
Déroulement de la phase finale
Tirage au sort
Pot 1 : Amérique du Sud | Pot 2 : Europe I | Pot 3 : Europe latine | Pot 4 : restes |
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(*) : L'Angleterre, le Brésil, l'Allemagne de l'Ouest et l'Italie sont les 4 têtes de série désignées. Le pays hôte (Angleterre) et le champion sortant (Brésil) connaissent leur groupe de destination avant le tirage.
Groupe I | Groupe II | Groupe III | Groupe IV |
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Modèle:ENG football (*) (Pays hôte) |
Modèle:SUI football |
Modèle:BRA football (1960-1968) (*) (Champion en titre) |
Modèle:PRK football |
L'Angleterre joue dans un groupe considéré comme facile au premier tour et dispose de périodes de récupération généreuses entre chacun de ses matchs<ref name="onzemondial"/>. On peut considérer comme des « marques de favoritisme » le fait que l'Angleterre dispute aussi tous ses matchs dans le même stade, celui de Wembley (six matchs au total, de l'ouverture à la finale), tout comme l'arbitrage parfois médiocre et défavorable aux grands rivaux de l'Angleterre.
Premier tour
Dès le premier tour disparaissent la France très décevante, le Brésil dont Pelé est systématiquement et honteusement « matraqué » sur le terrain et encore l'Italie humiliée par la Corée du Nord (1-0)<ref name="onzemondial"/>.
Groupe I
L'Angleterre fait un score nul et vierge contre l'Uruguay pour le match d'ouverture. Elle bat ensuite le Mexique et la France sur le même score (2-0)<ref name="onzemondial"/>. L'Uruguay bat la France et fait match nul contre le Mexique. Ces deux nations sont qualifiées. Les Mexicains et les Français, avec 2 et 1 point respectivement, sont éliminés.
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Groupe II
La Suisse perd tous ses matchs. L'Espagne n'en gagne qu'un et perd les deux autres. La RFA termine première avec deux victoires et un match nul, tandis que l'Argentine termine deuxième avec les mêmes résultats mais est défavorisée par la moyenne de buts.
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Groupe III
Le Brésil, double tenant du titre, ne passe pas le premier tour (seulement une victoire contre la Bulgarie). C'est la deuxième fois que cela arrive à une équipe tenante du titre (après l'Italie en 1950). Le Portugal, néophyte de cette compétition, termine premier en remportant ses trois matchs. La Hongrie termine deuxième en gagnant deux matchs sur trois. Lors du dernier match décisif entre le Portugal et le Brésil (3-1), les nombreuses agressions des Portugais sur Pelé, notamment celle de João Morais qui le blesse et le contraint à sortir, sont peu sanctionnées par le corps arbitral.
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Groupe IV
La Corée du Nord, néophyte représentant l'Asie, est nettement battue d'entrée par l'Union soviétique avant d'arracher le point du nul en fin de rencontre contre le Chili. Lors de la dernière journée, elle crée la sensation en battant et éliminant l'Italie, tête de série du groupe, 1 à 0. Grâce à un résultat favorable dans l'autre match entre l'URSS et le Chili, les Nord-Coréens se classent deuxièmes du groupe derrière les Soviétiques qui ont fait le plein de points et se qualifient à la surprise générale pour les quarts de finale.
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Tableau final
Quarts de finale
En quart de finale, les Nord-Coréens, cotés à mille contre un au début de la compétition, créent à nouveau la sensation : après 25 minutes, ils mènent 3-0 face au Portugal. Mais Eusébio, futur meilleur buteur de la compétition, frappe un grand coup en marquant quatre fois. Les Portugais l'emportent finalement 5-3<ref name="onzemondial"/>.
La RFA se débarrasse facilement de l'Uruguay. Un jeune défenseur allemand se distingue lors de la rencontre : Franz Beckenbauer<ref name="onzemondial"/>.
Les Soviétiques éliminent péniblement les Hongrois (2-1)<ref name="onzemondial"/> et se qualifient pour les demi-finales.
L'Angleterre et l'Argentine se livrent un terrible combat à Wembley. Disputée dans un climat de haine, la rencontre tourne vite à la bataille rangée. L'arbitre de la partie Rudolf Kreitlein expulse le capitaine et défenseur argentin Antonio Rattín. Kreitlein lui fait signe de quitter le terrain, mais le joueur refuse de sortir. S'ensuivent de longues minutes de confusion pendant lesquelles le match est interrompu et Rattín finit par sortir. L'Angleterre l'emporte (1-0)<ref>Modèle:Lien web.</ref> grâce à un but de son capitaine Geoffrey Hurst à un quart d'heure de la fin. Après la rencontre, les hostilités se poursuivent dans les couloirs du stade<ref name="onzemondial"/>. En battant l'Argentine, le pays organisateur devient le quatrième demi-finaliste. Tous les demi-finalistes de cette Coupe du monde sont européens pour la deuxième fois de l'histoire de la compétition. Les représentants anglais refusent que leurs joueurs échangent leur maillot avec leur adversaire.
À la suite des difficultés apparues lors de l'expulsion de Rattin, la FIFA demande à Ken Aston, responsable de la désignation des arbitres, de trouver une solution à ce problème. Il s'inspire du feu tricolore : « jaune : attention, puis rouge : stop », et crée le carton rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Demi-finales
La RFA se qualifie pour la deuxième finale de son histoire en battant l'URSS.
La deuxième demi-finale s'achève sur le même score que la première. Le score est favorable aux Anglais qui accèdent à leur première finale.
Match pour la troisième place
Le Portugal termine troisième dès sa première phase finale et établit ainsi sa meilleure performance. Malgré la défaite, l'URSS également demi-finaliste réalise aussi sa meilleure performance en Coupe du monde.
Finale
La RFA se présente face au pays hôte avec de solides arguments. Helmut Haller le prouve en ouvrant le score après douze minutes, figeant Wembley dans un glacial silence. Mais Geoffrey Hurst égalise rapidement et la partie s'équilibre. Lorsque Martin Peters trompe Hans Tilkowski à la Modèle:78e, les Anglais pensent le match gagné. Il reste une poignée de secondes lorsque Wolfgang Weber se jette au second poteau pour reprendre un centre de Sigfried Held et trompe Gordon Banks. Égalisation (2-2) qui entraîne la prolongation du match<ref name="onzemondial"/>.
La prolongation donne lieu à l'un des épisodes les plus célèbres et les plus controversés de l'histoire de la Coupe du monde. À la Modèle:101e, un tir violent d'Hurst frappe la transversale, rebondit sur la ligne de but, et est dégagée par un défenseur allemand. L'arbitre suisse Gottfried Dienst et son juge de touche, le Soviétique Tofik Bakhramov, restent un instant pétrifiés. L'arbitre valide le but (3-2) malgré la protestation des Allemands. Ces derniers essayent alors de forcer une nouvelle égalisation mais permettent un contre fatidique : à la dernière minute, Geoffrey Hurst marque une nouvelle fois (4-2), devenant le premier joueur à inscrire trois buts en finale de Coupe du monde<ref name="onzemondial"/>. Le commentaire en direct à la BBC de ce but devint célèbre en Angleterre : Modèle:Citation (Modèle:Citation).
Titulaires : |
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Fichier:ENG-RFA_1966-FIN-CM.svg|270px|Finale de la Coupe du monde 1966 rect 220 20 340 70 Gordon Banks rect 130 90 200 140 George Cohen rect 330 90 390 140 Jack Charlton rect 160 160 230 210 Bobby Moore rect 220 100 270 170 Ramon Wilson rect 330 160 390 210 Nobby Stiles rect 40 250 100 310 Robert Charlton rect 150 250 225 310 Martin Peters rect 225 305 290 355 Alan Ball (footballeur) rect 340 250 360 310 Roger Hunt rect 420 250 480 310 Geoffrey Hurst rect 230 670 300 730 Hans Tilkowski rect 130 590 200 660 Horst Höttges rect 325 590 392 660 Willi Schultz rect 130 500 200 570 Wolfgang Weber rect 230 550 300 620 Karl-Heinz Schnellinger rect 325 500 392 570 Franz Beckenbauer rect 30 400 100 470 Wolfgang Overath rect 150 400 210 470 Helmut Haller rect 230 400 300 470 Uwe Seeler rect 340 400 400 470 Sigfried Held rect 440 380 500 440 Lothar Emmerich </imagemap> |
Titulaires : |
Meilleurs buteurs
La liste ci-dessous illustre les buteurs lors de la compétition<ref name="onzemondial">Modèle:Article.</ref>.
9 buts :
6 buts :
4 buts :
- Modèle:Drapeau Geoffrey Hurst
- Modèle:Drapeau Franz Beckenbauer
- Modèle:Drapeau Ferenc Bene
- Modèle:Drapeau Valeriy Porkujan
3 buts : Modèle:Début de colonnes
- Modèle:ARG-d Luis Artime
- Modèle:Drapeau Bobby Charlton
- Modèle:Drapeau Roger Hunt
- Modèle:Drapeau José Augusto
- Modèle:Drapeau José Torres
- Modèle:Drapeau Eduard Malofeyev
2 buts : Modèle:Début de colonnes
- Modèle:Drapeau Rubén Marcos
- Modèle:Drapeau Uwe Seeler
- Modèle:Drapeau Kálmán Mészöly
- Modèle:Drapeau Pak Seung-zin
- Modèle:Drapeau Igor Tchislenko
1 but : Modèle:Début de colonnes
- Modèle:ARG-d Ermindo Onega
- Modèle:Drapeau Garrincha
- Modèle:Drapeau Pelé
- Modèle:Drapeau Rildo
- Modèle:Drapeau Tostão
- Modèle:Drapeau Georgi Asparuhov
- Modèle:Drapeau Martin Peters
- Modèle:Drapeau Hector De Bourgoing
- Modèle:Drapeau Gérard Hausser
- Modèle:Drapeau Lothar Emmerich
- Modèle:Drapeau Sigfried Held
- Modèle:Drapeau Wolfgang Weber
- Modèle:Drapeau János Farkas
- Modèle:Drapeau Paolo Barison
- Modèle:Drapeau Sandro Mazzola
- Modèle:Drapeau Enrique Borja
- Modèle:Drapeau Lee Dong-woon
- Modèle:Drapeau Pak Doo-ik
- Modèle:Drapeau Yang Seung-kook
- Modèle:Drapeau António Simões
- Modèle:Drapeau Anatoliy Banishevskiy
- Modèle:Drapeau Amancio
- Modèle:Drapeau Josep Fusté
- Modèle:Drapeau Pirri
- Modèle:Drapeau Manuel Sanchís
- Modèle:Drapeau René-Pierre Quentin
- Modèle:Drapeau Julio César Cortés
- Modèle:Drapeau Pedro Rocha
Contre son camp :
- Modèle:Drapeau Ivan Davidov (but pour la Hongrie)
- Modèle:Drapeau Ivan Vutsov (but pour le Portugal)
Dans la culture populaire
La Corée du Nord crée la surprise
Après s'être qualifiée dans des conditions particulières (voir le tour préliminaire), la Corée du Nord posa un problème diplomatique au pays organisateur : en effet, depuis la guerre de Corée, l'Angleterre ne reconnaît pas le régime de la République démocratique et populaire de Corée. La décision est prise de ne faire jouer aucun hymne en dehors du match d'ouverture et de la finale ; qui plus est, l'équipe coréenne joue sous une bannière à l'intitulé plus neutre : « Corée du Nord »<ref name="Duluc">Modèle:Ouvrage</ref>.
Dans le groupe 4, la Corée du Nord perd 3-0 contre l'URSS, puis obtient le match nul 1-1 contre le Chili, mais leur discipline quasi-militaire parvient à les faire gagner 1-0, sur un but de Pak Doo-ik, contre le jeu individuel des Italiens qui recevront des tomates à leur retour au pays<ref>Modèle:Article</ref>. Une rumeur court dès lors : l'entraineur nord-coréen aurait changé l'ensemble de son équipe à la mi-temps, sans que personne s'en rende compte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Parallèlement, le public se met à s'intéresser à ces joueurs disciplinés venus d'un pays fermé, qui par leur stratégie tiennent tête aux favoris. Ils sont acclamés par les habitants de la ville de Middlesbrough, où ils sont logés<ref name="Duluc"/>, notamment les joueurs vedettes de l'équipe Pak Seung-jin et Pak Doo-ik. Et lorsqu'ils se retrouvent à Liverpool dans la communauté religieuse qui devait loger les Italiens, ils ont du mal à s'adapter aux chambres individuelles et aux crucifix au-dessus des lits.
Le 23 juillet, la Corée du Nord se retrouve face au Portugal. Après 25 minutes de jeu, les Coréens mènent 3 à 0, ils commencent à perdre leur discipline et leur jeu devient plus individuel. C'est alors que les Portugais entrent dans le match et Eusébio inscrit quatre buts. Un autre but est inscrit par José Augusto. La Corée du Nord perd donc finalement 5-3.
Les joueurs coréens rentrent chez eux. La foule les acclame comme des héros. Cependant, le transfuge coréen Modèle:Lien affirme que tous les joueurs, à l'exception de Pak Doo-ik, se sont retrouvés au goulag après leur retour<ref>Kang Chol-hwan, Les Aquariums de Pyongyang. Dix ans au goulag nord-coréen, Robert Laffont, 2000</ref>.
Le film Le match de leur vie (The game of their lives) de Daniel Gordon, qui raconte l'épopée de l'équipe nord-coréenne a été projeté en Corée du Nord et en Corée du Sud, a reçu en 2003 le prix du meilleur documentaire sportif de la télévision britannique<ref>Article sur le film.</ref>,<ref>Site en anglais du film Le match de leur vie (The game of their lives).</ref>. Modèle:Refnec
Autres films
- La Coupe du monde de football de 1966 est au centre d'un film anglais de 2006, Sixty Six (littéralement « 66 » en anglais, référence à l'année), dans laquelle un jeune Juif anglais, Bernie Reubens, s'aperçoit que la date à laquelle sa Bar Mitzvah est prévue, le 30 juillet, coïncide avec la finale de la compétition, et que personne ne voudra manquer le match pour assister à sa fête si l'Angleterre se qualifie, ce qui le conduit à espérer que son pays soit éliminé.
Annexes
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage. [Modèle:P. (consulté le 30 janvier 2010)]