Courcelles-la-Forêt
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Courcelles-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Unité<ref>Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref> (les Courcellais).
La commune fait partie de la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).
Géographie
Courcelles-la-Forêt est une commune du sud de la Sarthe, située à Modèle:Unité au nord de La Flèche et Modèle:Unité au sud du Mans.
Avant la Révolution, elle appartenait au doyenné de Clermont et, depuis, a fait partie jusqu'en 2015 du canton de Malicorne. Depuis 2015, elle appartient au canton de La Flèche.
Elle se trouve dans l'arrondissement de La Flèche.
De 1994 à 2013, elle a appartenu à la Communauté de communes du Pays Malicornais. Depuis le 1er janvier 2014, elle appartient à la Communauté de communes du Pays Fléchois.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Courcelles-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Flèche, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30 %), prairies (28,4 %), terres arables (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
La seigneurie de Courcelles appartenait à la fin du Moyen Âge à la famille de Champlais, depuis que Jeanne de Poillé, dame de Courcelles avait épousé en 1480 Etienne de Champlais, écuyer.
La famille de Champlais conserve la seigneurie de Courcelles jusqu'en 1695<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au milieu du XVIIe siècle, Louis de Champlais, baron de Courcelles, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé, maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant général pour le Roi au gouvernement de la ville de Lyon, pays de Lyonnais, Forez et Beaujolais, beau-frère du maréchal duc de Villeroy, fait remplacer à partir de 1640 un ancien château-fort ruiné par une nouvelle demeure de grande ampleur.
Entouré de douves, le nouvel édifice est élevé entre deux cours : la cour d'honneur est bordée par un corps de logis principal abritant l'escalier d'honneur en son centre, dans un pavillon surmonté d'un campanile. Composé de cinq pavillons, ce principal corps de logis est prolongé à chacune de ses extrémités par une longue aile en retour, de chaque côté de la cour.
La cour arrière est, quant à elle, entourée de dépendances, bordées par d'autres dépendances.
L'escalier central comportait une rampe à balustres et reposait sur des arcades ornées de sculptures, le tout entièrement en pierre.
Le château s'insérait dans un parc entouré de forêts, traversées par des avenues qui y menaient.
En 1695, Camille de Champlais vend la châtellenie de Courcelles à Augustin Le Haguais, chevalier, seigneur de Montgivrault, qui fait remettre le château en état et y meurt le 22 mai 1708.
Sans postérité, il lègue Courcelles à son neveu, Augustin Jérôme de Boisset, chevalier, seigneur de Dehault, colonel du régiment de Cambrésis. Ce dernier vend le domaine en 1709 à Michel Chamillart, ministre d’État, commandeur des ordres du Roi.
Après avoir été proche de Louis XIV et son principal ministre, Michel Chamillart se retire à Courcelles, dont il fait embellir le château et agrandir le domaine. Ce dernier reste ensuite dans sa descendance, qui l'habite jusqu'en 1871.
A partir de 1925, le château, inoccupé depuis un demi siècle, est démoli<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Certains de ses éléments, sont démontés pour être remontés ailleurs, en particulier l'escalier est remonté au château des Mesnuls.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
- Les communs du château (ancien), dit ferme des Vieilles-Courcelles avec pigeonnier du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} siècle.
- La maison du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècle, dans le bourg (ancienne auberge de la Croix verte, puis du Croissant). Label Fondation du patrimoine.
- Le manoir de Baudour, du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} siècle.
- Le lavoir.
- L'église Saint-Jean des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècles, renfermant quelques œuvres classées monuments historiques au titre d'objets. Dans l'église se trouve un gisant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle appartenant à François et Hélène de Champlais. Monument en pierre très détérioré à l'époque de la Révolution.
- Le château de Vadré du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} siècle, ainsi qu'une partie de son parc et de ses dépendances.
- Le tombeau du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle attenant à l'église, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1929<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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L'ancienne auberge.
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Le clocher de l'église.
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Le manoir de Baudour.
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s }} }} siècle.
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Le château de Vadré.
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Le pigeonnier de la ferme des Vieilles-Courcelles.
Activité et manifestations
Personnalités
- Pierre-Innocent Guimonneau de La Forterie (1726-1794), maître-chirurgien devenu potier dans ses vieux joursModèle:Référence nécessaire.
- Léon Besnardeau (1829-1914) est né à Courcelles-la-Forêt. C'est un modeste libraire-papetier qui habite à Sillé-le-Guillaume. Il serait l'inventeur de la carte postale illustrée, afin que les soldats du camp de Conlie puissent communiquer avec leurs familles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voir aussi
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)