Courson (Calvados)
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Courson est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
Géographie
Courson est située à l'ouest du Bocage virois et est limitrophe du département de la Manche (communes de Beslon, Montbray et Morigny). Son bourg est à Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-Sever-Calvados et à Modèle:Unité à l'est de Villedieu-les-Poêles.
Courson est partagé entre les bassins de la Sienne et de la Vire. Les deux tiers sud du territoire sont parcourus par un affluent de la Sienne, la Sènène, et par ses premiers propres affluents dont le ruisseau de la Bourgerie qui délimite le territoire au sud-ouest. Le nord est drainé par des affluents de la Drôme, un affluent de la Vire qui marque brièvement la limite nord du territoire. Également dans le bassin de la Vire, les ruisseaux de la Morlière et de la Plaine délimitent également le territoire et confluent à leur sortie au nord-est avant de rejoindre plus au nord la Drôme.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite sud, près du lieu-dit le Petit Tutrel, là où le périmètre communal forme un appendice en lisière de la forêt de Saint-Sever. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Drôme du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Toponymie
Courson figure dans les chroniques anciennes, Corcho en 1240, Corçon, Courchon, Cursonne<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2064144/f147.zoom%7C{{ #if: bpt6k2064144/f147.zoom |{{ #if: Dictionnaire topologique du département du Calvados, p.88 | Dictionnaire topologique du département du Calvados, p.88 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, Célestin Hippeau, Paris, 1883.</ref>.
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin Curtius suffixé de -on, reliquat du gaulois dunon, « agglomération »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le gentilé est Coursonnais.
Histoire
Courson et sa paroisse Notre-Dame appartenaient à l'abbaye bénédictine de Saint-Sever, et l'abbé en était le seigneur. Quelques-uns de ses fiefs ont laissé des traces :
- Isigny appartenait à la famille de Saint-Germain, avec Andouin comme seigneur en 1463<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1510795j/f962.zoom%7C{{ #if: bpt6k1510795j/f962.zoom |{{ #if: Hist. généalogique de la Maison d'Harcourt, t.1, p.946 | Hist. généalogique de la Maison d'Harcourt, t.1, p.946 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, Gilles-André de La Roque, Paris, 1662.</ref> et Geoffroy de Saint-Germain en 1523<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64398951/f53.zoom%7C{{ #if: bpt6k64398951/f53.zoom |{{ #if: Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, t. XIV, p.41 | Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, t. XIV, p.41 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, 1898-1899.</ref> ;
- L'Angevinière, dont les Le Duc sont seigneurs aux {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}}Modèle:Référence non conforme<ref>Registres Etat civil Courson, 1654 (vue 44), 1736 (vue 597).</ref> ;
- Launay (l'Aunay), était un fief noble avec un manoir entouré de douves. Il abritait la famille de Clinchamp depuis 1380, en la personne de Guillaume de Clinchamp. En 1666, Louis de Clinchamp résidait sur sa terre de Launay lorsqu'il fut maintenu dans sa noblesseModèle:Référence non conforme<ref>Recherche de la Noblesse faite par ordre du Roi en 1666 par Guy Chamillart, Caen, 1887.</ref>.
Marie-Jeanne de Clinchamp (+1772), dame de Launay, épouse de Jean-Baptiste du Rosel, va donner naissance à un chef chouan, dit du Rosel de Courson, qui sera le dernier seigneur de Launay. Jean-Joseph du Rosel, écuyer, naquit à Saint-Fragaire (Beslon) en 1756. De retour d'émigration (1795), il rejoint le général des royalistes de la Basse-Normandie Louis de Frotté qui lui confie le commandement de Villedieu et Saint-Sever. De son nom de guerre du Hamel, il combattit héroïquement et tomba en 1796 à Vengeons, au hameau du Poncel<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1158829h/f61.%7C{{ #if: bpt6k1158829h/f61. |{{ #if: Mémoires de Michelot Moulin sur la chouannerie normande, p.35 | Mémoires de Michelot Moulin sur la chouannerie normande, p.35 | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}, Société d'Histoire contemporaine, Paris, 1893.</ref>. En 1825, ses compagnons d'armes attestèrent qu'il avait été enterré Modèle:Citation<ref>Archives départementales du Calvados, cote 4U/25/62.</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de onze membres, dont le maire et deux adjoints<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France Courson a compté jusqu'à 1 504 habitants en 1821.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Économie
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) inscrite au titre des Monuments historiques ; la voûte en bois, la charpente et la toiture sont classées<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle abrite une statue de la Vierge à l'Enfant en pierre (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), un tableau du maître-autel de l'assomption, attribué au peintre virois de La Vente, des pierres tombales et une statue en bois de Saint Louis. La voûte est en berceau.
- Autour de l'église : if pluricentenaire, tombeaux et calvaire.
- Moulins « de Quérité » et « de Courson ».
- Nombreuses fermes anciennes typiques de l'architecture bocaine du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
- Calvaires.
Activités et manifestations
- Fête patronale de la Saint-Louis en août.
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Joseph Noulens, Maison de Clinchamp, Paris, 1884.
- Jean-François Bascans, Hervé de Saint Germain, sénateur de la IIIe République, tapuscrit, 2011.